Auteur: Henri Peyre
Date: 19-03-2008 20:41
J'ai lu, mais je ne vois pas quelle conclusion tirer. Il faudrait voir l'autre partie pour comprendre ce qui se passe, remonter les réseaux dans l'ombre, voir qui soutenait l'un, qui soutenait l'autre, qui a fait pression sur qui et sur quoi.
Au bout du compte même, les mieux nommés feront-ils le meilleur travail ? On n'en sait rien. Dans ces affaires là, le public ne sait jamais rien.
La seule question à notre portée est peut-être celle de savoir pourquoi cette lettre est devenue publique : il semble qu'untel a peur qu'on récupère la paternité d'un projet déjà présenté et semble-t-il discuté avec l'autre. Si le projet est bon et qu'il est récupéré il y aura une vraie inélégance, c'est sûr ; mais si le spolié a vraiment l'esprit du service public et que le projet est vraiment excellent, il peut être heureux dans le fond que son programme s'applique, passé le moment d'une colère bien compréhensible, dont cette lettre semble témoigner.
Voilà. Ceci étant dit tout cela c'est un problème de culture. Pas d'art. La culture est un outil de puissance au service des états. Forcément la culture intéresse ceux qui ont la volonté de puissance. Les affrontements du coup sont nombreux et durs.
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