Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 17-03-2008 10:42
Merci à Marie & Michel pour leur accueil chaleureux.
Et merci au photo-club de Vienne pour avoir accepté de mettre à disposition leurs locaux pour cette rencontre amicale.
J'avais participé à l'une des toutes premières rencontres en novembre 2002.
http://www.galerie-photo.org/n-f-1399.html
http://www.galerie-photo.org/n-f-2548.html
Depuis, le club a changé pour des locaux encore plus vastes !
Cinq ans après, en ce qui me concerne, il y a toujours des « premières », en particulier la technique de Dimitri (ah ! le sublime bouquet en platine-palladium !) pour réaliser l'équivalent d'un embossage décoratif, et les images de montagne de M. Martin (Grenoble) obtenues par assemblage méticuleux de fichiers numériques, dont le poids total doit atteindre les 60 Mpix sans forcer?? Superbe !
Les rencontres régionales galerie-photo c'est là où la passion se communique directement, c'est là où les rêves se matérialisent sur des images palpables, en mains, et pas seulement sur un diaporama électronique, tous formatés pareil !
Une Technika de 40 ans d'âge est prête à reprendre du service, mais on est un peu intimidé ? pas de problème çà tombe bien, Pascal B. est là, la Technika et la mécanique,, il en connaît un rayon, l'enthousiasme passe...
J'ai admiré les barytés de L. Chopineaux, il montre comment on peut photographier à la chambre en noir et blanc ses montagnes familières et préférées, à deux pas de chez soi : le Granier devient aussi majestueux que le Half Dome et l'Isère ne cède en rien à la Merced !
Quel plaisir de tenir en mains des barytés-contacts faits en 20x25 à la Canham ! Là encore, une ravine près d'Aix devient plus belle que Zabriskie Point !! ;-)
L'après midi, Michel Guigue nous a fait au vidéoprojecteur (dangereux, les projections pendant la digestion : diapos à l'ancienne ou recopie d'écrans-sur-pixels, même pouvoir assoupissant ;-) une petite démo efficace et passionnante sur l'assemblage d'une trichromie à partie de scans noir et blanc.
Je retiens l'efficacité de partir des trois images contiguës sur rollfilm en une seule bande qu'on scanne d'un coup. Sur rollfilm a priori avec l'apapreil bien cals sur pied les trois images ne sont pas affectées d'une rotation parasite comme cela pourrait l'être avec trois plan films indépendants qui « nagent » dans leur châssis. On n'a donc qu'une translation à appliquer, çà va très vite.
Reste la conformité des couleurs en finale, mais Paris ni Vienne ne se sont pas faits en un jour !
Évidemment avec l'habitude, on n'évite pas les plaisanteries habituelles.
Dès que quelqu'un montre une belle chambre de campagne en titane & ébène, y'a un casse-pied qui rapplique et qui teste le jeu sur la mise au point du corps avant ; et qui fait remarquer que sur la vénérable Super Technika, y'a pas un poil de jeu.
Un autre enthousiaste sort-il une Sinar P kazi-neuve ? Rien à faire, le casse-pieds se re-pointe et d'un air faussement innocent, demande : « Au fait, le jeu au niveau du bouton de commande de bascule (avec le fameux inverseur, c'est une P pas une P2), c'est normal ? »
Enfin, on s'étonne que l'un des zélateurs du Rolleiflex bi (Ah ! le beau MX-EVS d'André G..) soit venu avec un autre appareil 6x6 nettement plus bruyant : « Normal, il faut les deux »
On reviendra !
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