Auteur: davidgph
Date: 29-07-2008 08:51
En ce qui me concerne j'ai appréhendé l'image il y a presque 20 ans par cette pulsion commune à beaucoup de gens, le tout tout de suite, j'ai donc fait du graphisme papier et par le biais de l'informatique, coloré au début puis petit à petit me faisant plaisir ou plutôt faisant plaisir à ma pulsion j'élaborai des choses plus complexe techniquement mais manquant cruellement de profondeur, je veux dire par là d'expression individuelle, de singularité d'individualité, de liberté. Dans la suite logique des choses je suis passé par des petits apn et reflex toujours numérique. Aujourd'hui j'ai 40 ans et je viens il y a quelques jours d'acheter une chambre Sinar, pourquoi me direz vous ? Après avoir avoir fait le chemin de l'image tout numérique dès le début ! Hormis le fait comparer ce qui est comparable, c'est cette volonté d'indépendance de liberté, ce désir inaltérable de se libérer du joug de ce consensus normatif qui vous empêche de vous accomplir vraiment qui s'exprime de cette manière dans la continuité de mon travail sur l'image. Il me semble d'autant plus pertinent de mettre en lumière l'opposition du tout tout de suite et cette démarche lente qui caractérise la chambre et qui finalement renvoi l'image que l'on sait voire, belle et à chaque fois rayonnante ou classique et froide de par l'incapacité de regarder et de comprendre sa beauté.
Cet exercice de la chambre, lent et "couteux" est à l'opposé de ce qui caractérise cette société actuelle qui pousse à consommer rapidement sans vraiment prendre la peine de réfléchir et à alimenter leur pulsion les éloignant un petit peu plus du chemin de leur liberté.
C'était un peu long, merci de m'avoir lu.
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