Auteur: DF
Date: 01-02-2009 11:12
Ok,
-La prévisualisation: on s'en moque un peu: si c'est une image couleur, autant que l'imagette soit en couleur, vous l'aviez compris.
-Comme l'EPS est un format " encapsulé ", ce qu'on met dedans doit être clair:
si on ne coche rien, et si l'image était en couleur, elle restera en couleur non compressée, donc intacte en 24bits, donc en Tiff.
Si on veut que le fichier soit plus léger, et si l'on ne compte pas revenir le bricoler: on coche le Jpeg correspondant: cela restera une image Jpeg 24bits, comme si on l'avait enregistrée directement en jpeg, mais elle est encapsulée dans un fichier vectoriel contenant diverses info de couleur suppléméntaires ( et les machines d'imprimeries professionnelles ne peuvent être "nourries" QUE de fichiers EPS, tout simplement: c'est un format standard pour ce domaine, et surtout utile lorsqu'on ajoute des infos vectorielles propres comme du dessin ou du texte avec Illustrator® par exemple).
-Pour l'interpolation, on oublie: je crois que le fichier stocke le code correspondant à l'algorithme d'interpolation choisi, au cas où le fichier serait imprimé en plus grand ou plus petit que la résolution standard d'impression réglée dans les préférences du soft d'origine (Pshop® par exemple ), à savoir 300dpi par défaut ( double de 150 lpi pour l'impression standard prof. C'est aussi pour cela que vous voyez l'option de " caractéristique de la trame ", qu'il ne vous sert à rien de cocher ici.
Pour un éditeur comme Henri, stocker ses fichiers "définitifs" en EPS-Jpeg est utile parce qu'il n'aura pas à les repasser à la moulinette de la conversion avant de les envoyer à l'impression, et que le grand nombre d'image qu'il gère prendra moins de place en stockage. ( et encore, la qualité peut dépendre du sorf de conversion, on le verra plus loin ) .
Pour le particulier, enregistrer ses images en EPS n'offre aucun avantage, ni aucun intérêt ( si on laisse les images en Tiff plein pot, elle seront encore plus lourdes en EPS ), car elles ne partiront pas systématiquement chez un imprimeur.
Pour résumer, et pour faire simple, l'EPS est un standard d'impression professionnelle avec MISE en PAGE, pour l'édition.
Les photographes de tous poils qui gèrent des fichiers bitmap ( les images normales, quoi! ), vont les imprimer ou les faire imprimer en jet d'encre:
les machines personnelles ne gèrent que le bitmap
et si la machine utilisée par l'imprimeur veut du vectoriel, mieux vaut laisser le pro faire la conversion lui-même: il faut lui demander quel type de fichier il veut, et si on lui donne un fichier bitmap, on précise " Tiff RVB", par exemple.
Ceci est vrai au sens large: pour qu'un fichier image puisse être imprimé pour l'édition, il doit être converti en quadri ( voir hexa ou plus )-chromie. D'accord, l'option de conversion quadri existe sur photoshop: mais lorsqu'on parle aux pros qui vont faire le boulot, tous s'accordent pour dire que la conversion doit être effectuée par un soft dédié ( de mise en pages pro comme Xpres®s, ou Indesign®, ou de dessin vectoriel comme Illustrator®, au minimum). Photoshop® le fait, mais mal: ce n'est pas son boulot.
Donc pour les non utilisateurs de tels logiciels: pas de conversion EPS, en particulier en quadrichromie: vu?
Ouf...
( Si je m'a gourré quelque-part, dites-le moi )
DF
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