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phorum - équipements et procédés - A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique

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 A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   16-01-2009 13:15

Bonjour et bonne année à tous,

Après plusieurs années d'absence du territoire métropolitain je reviens m'installer en France et je souhaite me remettre à la photographie haute résolution.
Durant ces dernières années, j'ai dû abandonner ma Norma en métropole, car je craignais que les "rigueurs" du climat polynésien ne lui soient préjudiciables.
D'autre part, mon nomadisme ne me permettait pas d'emporter un matériel aussi lourd et encombrant que ma valise Sinar. Les vols intérieurs sont limités à 10 kilos de bagages pour les résidents.
De plus, l'approvisionnement en consommables est particulièrement onéreux. Les différentes taxes douanières faisant grimper de manière vertigineuse le prix des plans film. Tout ceci sans prendre en compte la partie laboratoire.

Bref, je me suis résolu à passer au numérique avec un Canon 20D durant toute cette période. Je n'ai eu aucun scrupule à lui faire subir les aléas climatiques. Je dois avouer au passage que son absence de tropicalisation n'a eu aucun effet néfaste et pourtant, il m'a suivi au quotidien dans des randos épiques en mer ou traversée de rivières.

Aujourd'hui, je souhaiterais refaire de la photographie haute résolution mais en faisant l'inventaire de mon matériel j'en conclus qu'il me faut le compléter soit en argentique soit en numérique.
En sortie papier, j'aimerais reprendre mes habitudes de format 40x50 ou 50x60.

Du point de vue argentique, c'est surtout la partie optique qui est à revoir pour le format 5x7. Mon parc est constitué de vieux tromblons comme dirait Henri Gaud.
A minima, il me faudrait un grand-angle et une focale normale type 210 ou 240 mm de qualité correcte.
Pour la partie labo, mon équipement actuel devrait suffire. J’ai un Durst SM 183 avec tout ce qui va bien autour, de plus, mon passé professionnel m’a permis d’aborder la photochimie de très près.

Sur le plan numérique, mon 20D semble faire pâle figure face aux matériels type 5DMKII, Nikon D700 etc.
En complément du 20D, j’utilise CS3 et Bridge et Autopano Pro car j’aime le panoramique. Sur ce dernier point, le numérique m'est apparu très convivial.
Bien évidemment, mon équipement impression est réduit à la portion congrue c'est à dire A4.

J’ai pu observer à la lecture des magazines l'évolution technique du numérique.
Prisonnier de mon isolement au fin fond de la Polynésie, il ne m’a pas été donné de voir des tirages jet d’encre issue de photographie numérique haute résolution.
Je précise que mon nouvel isolement au sein du marais poitevin, ne me le permet pas non plus.
Donc aujourd’hui, je ne sais plus très bien si je dois persister en argentique avec ma Sinar et le format 5x7 en l’équipant d’objectifs de qualité ou si je dois tout revendre et partir exclusivement en numérique avec un Canon 5D MKII par exemple avec des optiques de qualité et une imprimante permettant un format 40x50 à minima.

En d’autres termes (et pour faire enfin court), un tirage 40x50 (N&B ou couleur) fait à partir d’un négatif 5x7 tiré avec agrandisseur est-il différent qualitativement d’une épreuve jet d’encre 40x50 issue d’un fichier numérique de 5DMKII ?

Je sollicite de tout cœur celles et ceux qui ont l’expérience de ces deux techniques pour contribuer à ma réflexion et surtout m’éclairer, car j’avoue être un peu désorienté.
Pour une fois, j'aimerais être pragmatique dans mes choix.

Je vous remercie par avance.

Très cordialement

Charles Louis

PS : j'ai oublié de préciser que je suis à la retraite et que la photographie est une passion source de plaisir.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Pascal Moraiz 
Date:   16-01-2009 14:07

<<En d’autres termes (et pour faire enfin court), un tirage 40x50 (N&B ou couleur) fait à partir d’un négatif 5x7 tiré avec agrandisseur est-il différent qualitativement d’une épreuve jet d’encre 40x50 issue d’un fichier numérique de 5DMKII ?<<

A ce niveau, ce n'est plus un problème de qualité mais plutôt de choisir un rendu et une démarche Photographique.

Sinon, il faut les deux ;-)


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: jean d 
Date:   16-01-2009 15:02

En couleur, tirage jet d'encre.
En N&B, agrandisseur sur baryté.
Donc il faut bien les deux!


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: damien _ sels d'argent 
Date:   16-01-2009 15:20

comme Jeam



www.selsdargent.com, pellicules, chimies, papiers argentiques et jet d'encre, archivage, présentation


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: nicolas s 
Date:   16-01-2009 15:53

Si vous maitrisez le numérique, que vous êtes prêt à investir, ordi écran logiciels calibration imprimante papiers encres, je ne vois plus trop de différence en noir blanc, si ce n'est des questions philosophiques ou poétiques. Je ne parle même pas de la couleur! Donc sur un plan pragmatique, la messe est dite... La qualité en numérique est aujourd'hui excellente, les papiers sont magnifiques. Maintenant, seul vous pourrez répondre à vos envies personnelles.




 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: amansjeanphilippe 
Date:   16-01-2009 16:16

hello
argentique : il vous manque deux optiques soit environ 1000€ d'occase
numérique: il vous manque: le boîtier, l'imprimante grand format.... ç'est sûr c'est plus cher, beaucoup plus cher....
J.Ph.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Serge COSNIER 
Date:   16-01-2009 16:47

Le 5x7 est un beau format pour faire du contact.

Photographe amateur


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Christian Rousseaud 
Date:   16-01-2009 16:50

"numérique: il vous manque: le boîtier, l'imprimante grand format.... ç'est sûr c'est plus cher, beaucoup plus cher...."

Et ce sera obsolète dans 2 ou 3 ans. Il faudra renouveler

Ch Rousseaud


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: damien _ sels d'argent 
Date:   16-01-2009 17:19

"Si vous maitrisez le numérique, que vous êtes prêt à investir, ordi écran logiciels calibration imprimante papiers encres, je ne vois plus trop de différence en noir blanc"

c'est vrai quoi, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? : )



www.selsdargent.com, pellicules, chimies, papiers argentiques et jet d'encre, archivage, présentation


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   16-01-2009 17:24

Merci pour ces premiers messages.

Si vous me le permettez, je souhaite laisser de côté tout ce qui relève des questions philosophiques.
Comme je le disais au début, je suis à la croisée des chemins sachant que mon objectif est de réaliser des tirages susceptibles d’avoir le label haute résolution aux formats 40x50 ou 50x60.
J'ai oublié de préciser que 99% des prises de vues seront des paysages.

A cet instant, je pense être un peu trop vieux pour faire cohabiter harmonieusement argentique et numérique. J'ai tant à apprendre en numérique.
Je ne pense pas non plus être en mesure d’assumer financièrement une telle cohabitation.
Si j’avais 30 ans en 2009 je pense que je me serais orienté vers le numérique mais j’ai beaucoup plus du double.

Que ce soit en argentique ou numérique je n'ai pas d'état d'âme même si je dois abandonner les halogénures d'argent qui ont été mon quotidien professionnel pendant plusieurs décennies au profit des pixels.
Lorsque je suis passé du 24x36 ou 5x7 c'est parce que j'ai pu voir concrètement la différence sur mes tirages. J'ai pu choisir en toute conscience.

Comment puis-je apprécier aujourd’hui le rendu numérique vs argentique . Je n'ai jamais eu le loisir de voir un tirage numérique de qualité haute résolution.
Dans l'idéal, j'aurais aimé pouvoir comparer la qualité d'un tirage argentique et sur jet d'encre d'un même paysage photographier au même instant avec une chambre 5x7 et un APN type 5DMKII par exemple. Mais je n’ai pas les moyens de faire une telle comparaison.

Il y en a peut-être parmi vous qui ont pu faire une démarche similaire.
Leur expérience me serait certainement profitable.

Je réitère mes remerciements à ceux qui ont pris le temps de me lire.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: jean d 
Date:   16-01-2009 17:28

La différence de rendu en noir et blanc entre le tirage jet d'encre et le baryté est à mon sens suffisamment importante pour privilégier l'agrandisseur.
Arles 2008 a été à ce titre tout à fait démonstratif.
Après plusieurs expos en numérique, une expo en baryté faisait l'effet d'une goulée d'oxygène et on se surprenait à y rester, voire à s'y asseoir quand c'était possible.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: SCHOTT Raphaël 
Date:   16-01-2009 18:24

Si vous êtes sans états d'âme et occultant les questions philosophique, qu'allez vous mettre dans vos photographies ?

Choisissez le procédé qui vous amusera le plus, procurera du plaisir etc...c'est important quand on pratique par passion.

Préférerez vous passer des heures en chambre noire ou devant un écran ?

C'est une question parmi d'autre mais qui demande d'adopter une politique que vous respectez et qui vous respecte.

Puisque vous êtes pratiquant en dilettante évincez toutes formes de contraintes désagréables qui iraient à l'encontre de votre personnalité.

Chambre 5*7 ou numérique deux antipodes dans la démarche. Cela ne devrait pas être trop dur de choisir...à un âge de raison on connaît ses gouts.

Pourquoi pas les deux ? 5*7 en NB et contact et une petite chaine numérique pour la couleur.

Le numérique ce sera au minimum un boitier à 2500 € une optique convenable à 1500 € un ordi ( il parraît qu'on ne le compte pas car déjà possédé ) un écran potable 800 / 1000 € et une imprimante qui autorise le 40 * 50 cm pour 2500 € plus photoshop à 1000 €.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: frederic roberjot 
Date:   16-01-2009 18:55

Les anciens de 60 ans et plus rêvent de jouer avec le dernier numérique.Et les jeunes de 20 ans rêvent de faire joujou avec une norma ou un blad...
Pour moi qui suit entre les deux ages...La photographie est, sera et restera argentique.Même si j'aime beaucoup aussi le numérique...


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Laurent C 
Date:   16-01-2009 19:11

Sans être allé à Arles, ce que j'ai vu lors de mon dernier passage en Métropolanie me fait abonder dans le sens de ce qu'avancent Jean et Damien. En noir, il n'y a pas de comparaison possible. Et ce n'est pas de la philosophie.

En couleur, j'ai encore du mal à choisir entre la maîtrise des couleurs que permettraient les tirages numériques et la définition d'un tirage à l'agrand (je n'en suis pas encore là, il faut dire). Ce qui est certain, c'est qu'un plan film 13x18 (restons métriques) ça se numérise et ça permet les deux types de tirages.

Pour moi qui suis passé il y a quelques années de la photographie au cinéma documentaire, avant de revenir maintenant à la photographie, je vois les choses d'une autre manière. En cinéma et télé (doc ou fiction), quand on a les sous, on ne se pose pas de question. C'est prise de vue en film et post-prod numérique. Le meilleur des deux monde en quelque sorte. Le tout numérique capable de rivaliser avec la pellicule est surtout réservé aux films à effets spéciaux.

En photographie, l'archivage des originaux est infiniment plus simple et durable en argentique. En GF on consomme suffisamment peu de film pour que le prix d'achat et de traitement du support n'entre pas autant en ligne de compte qu'en cinéma (500PF 20x25 traitables à la maison ne représentent pas grand chose, comparé au dernier devis reçu de Kodak et du labo pour 40h de pellicule 35mm).

Quel que soit votre choix, ce sera le bon si c'est le votre.
Raphaël a raison a 100%.

D'autant que c'est vous qui allez porter tout ça.
Et là, le Nikon D3X ou D700 + optiques de course sera peut-être plus respectueux de vos 30 ans légèrement dépassés.

Pour ma part j'ai fait le choix inverse de me lancer dans le GF en 20x25 sous les tropiques (la Martinique est plus facile à ravitailler que la Polynésie, il est vrai). Ça coûte cher, mais à qualité approchante, l'investissement en numérique aurait été 5 fois supérieur et beaucoup moins pérenne. Quand on aura des dos 6X8 voire 10X12,5, j'y réfléchirai peut-être. C'est quand même sympa une chambre !


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   16-01-2009 20:06

Jean d :
"La différence de rendu en noir et blanc entre le tirage jet d'encre et le baryté est à mon sens suffisamment importante pour privilégier l'agrandisseur.
Arles 2008 a été à ce titre tout à fait démonstratif."

- Voilà, vous êtes au coeur de mes interrogations et vous m'apportez un élément d'appréciation important.
C'est dans cette direction que j'aimerai voir ce fil évoluer.

SCHOTT Raphaël :
"Si vous êtes sans états d'âme et occultant les questions philosophiques, qu'allez-vous mettre dans vos photographies ?"

- Pour l'instant j'essaie d'évaluer froidement les deux techniques. Le contenu émotionnel viendra ensuite dans les prises de vues et les tirages ne vous inquiétez pas. Chaque chose en son temps.

"Choisissez le procédé qui vous amusera le plus, procurera du plaisir, etc...c'est important quand on pratique par passion"

- Vous avez raison mais les deux techniques m'intéressent. Je maitrise mieux l'argentique malgré mon age, le numérique est source d'exploration, de curiosité et d'étonnement.

"Chambre 5*7 ou numérique deux antipodes dans la démarche. Cela ne devrait pas être trop dur de choisir...à un âge de raison, on connaît ses gouts."

- Certes, mais comment puis-je choisir entre deux techniques si je ne connais pas suffisamment l'une d'elles. Mon objectif est d'aborder la photo haute résolution avec le procédé le plus adapté. Si c'est l'argentique pas de problème mais si le numérique lui est qualitativement supérieur le choix sera vite fait.

"Pourquoi pas les deux ? 5*7 en NB et contact et une petite chaine numérique pour la couleur."

- Je pense que je serai contraint de faire les deux car j'apprécie beaucoup le numérique pour les prises de vues panoramiques mais il va me falloir la bonne imprimante à rouleau pour la réalisation de tirages ayant au minimum 30 cm de hauteur.

frederic roberjot
"Les anciens de 60 ans et plus rêvent de jouer avec le dernier numérique.Et les jeunes de 20 ans rêvent de faire joujou avec une Norma ou un blad...
Pour moi qui suit entre les deux ages...La photographie est, sera et restera argentique.Même si j'aime beaucoup aussi le numérique...

- Lorsque le numérique est arrivé, j'avais pris une position assez radicale en voulant abandonner la photo pour la peinture. Ce qui n'aurait pas été une perte en soi et probablement que j'aurais grossi le rang des barbouilleux du dimanche.
Par contre, je suis heureux de remettre mes deux Blad en activité pour faire de la stéréo avec des dia. Je visionne mes couples dans une visionneuse en bois de la fin du XIX. C'est assez magique. Je me revois gamin avec mon appareil Lestrade reçu à un noël lointain.
J'ai l'impression qu'en vieillissant, on devient boulimique. La soif d'apprendre devient de plus en plus tenace. Mais comme le compteur tourne, il faut parfois faire des choix drastiques.

Merci à tous de vous intéresser à mon cas.

Très amicalement.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Guillaume JOUET 
Date:   16-01-2009 20:29

Charles-Louis, ma pièce à 2 sous dans le débat.

Je fait de la couleur et du N&B, 6X6 et 4X5, uniquement en argentique pour le moment.

Pour ce qui concerne le N&B, j'ai "exploré" les possibilités du scan et du tirage jet d'encre, tirage avec ce qui se fait de mieux sur ce marché. Si les tirages tiennent la route, ils n'ont ni le rendu, ni la sensualité, ni la profondeur d'un beau baryté tiré par un expert. Ce qui ne veut pas dire que la chose est nulle et non avenue. Disons que je reviens, pour le N&B, et sans état d'âme, au tirage traditionnel, car L'OBJET, qui n'est finalement qu'une impression et non pas un tirage ne me satisfait pas.

Pour la couleur, en revanche, scan + tirage jet d'encre me donnent toute satisfaction. Je dirais même que la châine argentique (prise de vue) et numérique (scan/tirage), m'ont donné envie de faire de la couleur.

Voilà…


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   16-01-2009 20:32

Laurent C,

J'avais aussi pensé à la numérisation des plan films 13x18. Mais je ne suis équipé que d'un antique scanner (Agfa DuoScan T 2500 pour ceux qui veulent se rappeler l'ancien temps) et j'ai peur de sérieusement obérer la qualité du plan film.
Quant à faire faire des numérisations en prestations de service sur un scanner à tambour......................... ouille, ouille, j'ai besoin de faire attention si je veux continuer de voyager dans les contrées lointaines.

Par contre, j'admire ceux qui "tapent" en 20x25. Ma curiosité ne m'a pas encore entraîné dans cette escalade à "l'armement". A Los Angeles j'ai eu le plaisir de voir des payasages tirés à partir de ce format.
C'était grandiose commes les paysages d'ailleurs.


Amicalement.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   16-01-2009 20:48

Guillaume,

Intéressant votre démarche. Pouvez-vous m'en dire plus.
- Faites vous vos numérisations ? Si oui avec quel scanner ?
- Quel est votre format d'impression ?

Le N&B sur support baryté semble être encore très prisé.
Par contre, j'ai pu observé depuis mon récent retour en métropole que les rayonnages labo s'étaient vidés.
Faire son marché va devenir ou est déjà problématique.

Avant de partir m'installer en Polynésie, je faisais du 6x6 en N&B et en dia pour la projection et des prises de vues stéréo.
Lorsque cela était possible, je prenais ma 5x7 pour faire du N&B uniquement.
Toutefois, à cette époque j'étais en activité professionnelle et le temps me manquait pour être plus "productif" en 5x7.
La solution de facilité était de sortir le 6x6. Avec les dos, couleur dia et N&B étaient au menu.

Amicalement

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: jean d 
Date:   16-01-2009 20:53

Faire son marché va devenir ou est déjà problématique.

Non.
On le fait autrement, mais il n'est pas problématique.




 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Laurent C 
Date:   16-01-2009 21:10

Faire son marché va devenir ou est déjà problématique.
Et puis le LIEBHERR devient un accessoire photo comme les autres.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Guillaume JOUET 
Date:   16-01-2009 21:24

"- Faites vous vos numérisations ? Si oui avec quel scanner ?"
Oui, avec un V750 et depuis peu un Imacon

"Quel est votre format d'impression ?"
40 X 50, 50 X 60

Pour ce qui est des magasins, il n'y a plus qu'internet pour nous approvisionner (du moins en province et loin des grandes villes). Mais les enseignes de confiance ne manquent pas : Prophot, Adaflex, Mx2, Sels d'argent, Robert White……………beaucoup de fournisseurs encore.
Pour ce qui est des labos pour le développement E6, il y en a encore quelques uns avec lesquels travailler via la poste. Et quel plaisir de recevoir ses dias 4X5 après l'angoisse de l'attente, du facteur qui n'arrive pas, de la grève, de la perte du colissimo, des ponts qui n'en finissent pas……:=))


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: paco03 
Date:   16-01-2009 21:34

"après l'angoisse de l'attente, du facteur qui n'arrive pas, de la grève, de la perte du colissimo, des ponts qui n'en finissent pas……:=))"
Ca donne envie; en effet!!

Prenez donc le temps de voir qq résultats! Sur un autre site Eric Marrian vous dira qu'en tirage 40 60 n&b à partir de scan de négatifs MF, le numérique l'emporte sur le labo argentique et qu'il n'y a plus que le coté sentimental pour tirer via agrandisseur... Et pour l'avoir rencontré, j'ai pu comprendre qu'il avait les moyens de comparer le meilleur de chacun des procédés...
Le matériel numérique est cher; les consommables argentique également...
Reste pour vous à apprécier l'ergonomie et le plaisir de chacun des systèmes...
Sortez des avis et faites vous votre opinion propre...


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Guillaume JOUET 
Date:   16-01-2009 21:41

"le numérique l'emporte sur le labo argentique et qu'il n'y a plus que le coté sentimental pour tirer via agrandisseur..."
On restera malgré tout dans une optique de reproduction mécanique face à un objet unique. Il ne s'agit ni de la qualité de repro, ni d'un sentimentalisme béat, mais d'une simple constatation .


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: paco03 
Date:   16-01-2009 21:51

que l'objet soit reproductible au gré de votre bon vouloir retire quoi à l'objet en question? Un fichier image est lui même en sursis... Pas sûr qu'il ne s'efface pas et votre impression devient unique, sans compter que rouvrir un fichier, c'est bien souvent le retoucher à nouveau même de manière minuscule ce qui rendra encore votre première impression unique...
Donc, encore une fois, cher retraité, prenez votre temps, allez soupeser et manipuler tout ça... Soyez maquignon...


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: SCHOTT Raphaël 
Date:   16-01-2009 21:59

" Le matériel numérique est cher; les consommables argentique également.."

Tout à fait vrai mais pas dans le même sens.

L'argentique coute cher en consommable surtout si on fait beaucoup d'images.

Le numérique au vu de l'investissement global et remise à niveau périodique coute très cher surtout quand on ne fait pas assez d'image.

A la chambre comme on est en théorie dans un acte réfléchi et que l'on construit le contenu au préalable du déclenchement il ne revient vraiment pas cher en consommable d'accomplir un projet. Chaque plan film exposé étant en principe exploitable. Donc je claque beaucoup moins de film en 20 * 25 qu'avec du moyen format et le cout au final est plus avantageux en 20 * 25 ;-)).

Le grand format c'est pas si cher et pas si compliqué.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Henri Gaud 
Date:   16-01-2009 22:04

<<Le grand format c'est pas si cher et pas si compliqué.<<

+1

Visitez le Blog de la Trichromie


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: marin 
Date:   16-01-2009 23:02

Quand on est pas dans une logique de production industrielle d'image le grand format est infiniment moins cher que le numérique à qualité égale (hors 20x25 et + qui sont incomparables).


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: DG 
Date:   16-01-2009 23:27

un ami photographe noir et blanc vient de donner son 138S et d'acheter une epson 9880.

Motif ; gain qualitatif !

Mais attention, prises de vues sur plan films noir et blanc et scanné sur imacon !

Tirage 100x100 minimum

ça dépend tellement du type d'image et du rendu que l'on désire obtenir !


Vous avez déjà pas mal de matos argentiques... trouvez vous un 210 apo sironar N sur ebay entre 200 et 400 euros... une boite de plan film et à l'attaque... i


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   16-01-2009 23:29

paco03
"Donc, encore une fois, cher retraité, prenez votre temps, allez soupeser et manipuler tout ça... Soyez maquignon"

- Je n'aime pas que l'on me dise "cher retraité", j'ai un peu l'impression que l'adjectif - cher - s'entend au sens pécuniaire........{:o))
Soupeser et manipuler tout ça. OK, je sais que mon attirail 5x7 pèse 25 kg et celui de mon matériel numérique 10kg.
Cela dit je ne pense pas que vous faisiez référence au poids des matériels.

Vous conviendrez que j'ai de quoi m'interroger rien que sur ce fil j'ai deux avis assez contradictoires :

Jean D concluait son post ainsi :
"Après plusieurs expos en numérique, une expo en baryté faisait l'effet d'une goulée d'oxygène et on se surprenait à y rester, voire à s'y asseoir quand c'était possible."

Cette observation est à mettre en regard avec votre propos paco03 :
"Sur un autre site Eric Marrian vous dira qu'en tirage 40 60 n&b à partir de scan de négatifs MF, le numérique l'emporte sur le labo argentique
et qu'il n'y a plus que le coté sentimental pour tirer via agrandisseur...
Et pour l'avoir rencontré, j'ai pu comprendre qu'il avait les moyens de comparer le meilleur de chacun des procédés..."

Voici deux avis divergents sur la meilleur façon d'exploiter un négatif argentique.

"Sortez des avis et faites vous votre opinion propre..."
- OK, mais les avis exprimés sont faibles en nombre.

J'aurais aimé avoir l'avis de photographes ayant employé l'argentique grand format et le numérique (base capteur 24x36).
Je ne suis pas certain de me souvenir précisemment, mais il me semble que dans ce même forum un intervenant disait que le format 5x7
était sérieusement menacé en terme de résultats comparés à ceux issue d'un APN FF.

Avant de quitter la France j'employais le 6x6 et le 5x7 principalement en N&B.
Je suis passé au numérique pour les raisons évoquées ci-dessus.
Donc, j'ai pu me faire une certaine idée et tiré des conclusions non définitives sur le sujet.
Cependant, mon expérience demande a être actualisée.
L'arrivée des nouveaux APN FF, restant à la portée financière d'amateurs, modifie t'elle la donne ?
En d'autres termes un APN type MKII peut-il prétende à entrer dans la gamme d'outils permettant de faire de la haute résolution en photographie voir même supplanter l'argentique ? (toujours sur la base d'un tirage papier aux formats 40x50, 50x60).

La numérisation a été évoquée. Je dois avouer que je n'avais pas envisagé cette possibilité car il me semblait qu'il valait mieux partir d'un fichier numérique d'un APN
plutôt que d'un scan réalisé sur un matériel non pro.
Que vaut un Imacon en terme de résultats et financièrement ?

Amitiés.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: DG 
Date:   16-01-2009 23:38

comment dire... Mimo Jodice en Jet d'encre est un contre sens... par contre j'ai vu des jet d'encre de Sugimoto qui était aussi sublime que ses barytés !


On peut aussi prendre une chambre, juste pour l'attitude qu'elle impose...


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   16-01-2009 23:45

DG :

J'ai déjà les plans films chargés dans les chassis.
J'ai même révisé le mode d'emploi de mon Flash Meter VI.
Pour l'instant je vais continuer d'opérer avec mes vieux tromblons,
vous savez, ceux qui ne sont pas perturbés par les vibrations de l'obturateur Copal
tellement ils sont mauvais (dixit Henri Gaud).
Quels objectifs me conseilleriez vous en grand angle et focale normale pour améliorer la qualité de mon parc optique ?
Je vais scotcher vos suggestions sur mon écran avant de visiter ebay.

J'imagine que le ticket d'entrée Imacon Epson 9880 doit représenter quelques miles en avion !!!
Je crains que cela sorte de mon épure financière.

Amitiés.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: DG 
Date:   16-01-2009 23:51

un imacon peut se louer facilement
et pourquoi voudriez vous une 9880 pour faire du 40x50...

Grand angle mais 1000 euros en ocase, le 110 XL

en moins cher et déjà très bon un nikon SW120 ou un grandagon N 115



en normal
APO sironar S ou apo symmar L sont les perles
Mais Apo sironar N, Apo symmar, Nikon W... sont très bons... et en bien cherchant, vraiment pas chers !


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: DG 
Date:   17-01-2009 00:03

le meilleur 210 pour 13x18 :

http://cgi.ebay.de/Rodenstock-Apo-Sironar-W-210mm-Sinar_W0QQitemZ140294228102QQcmdZViewItemQQptZDE_Elektronik_Computer_Foto_Camcorder_Foto_Camcorderzubehör_PM?hash=item140294228102&_trksid=p3286.c0.m14&_trkparms=72%3A1229%7C66%3A2%7C65%3A12%7C39%3A1%7C240%3A1318

un 115 dernière génération
http://cgi.ebay.de/RODENSTOCK-115mm-f6-8-Grandagon-N-in-Copal-1-shutter_W0QQitemZ320331036985QQcmdZViewItemQQptZUK_CamerasPhoto_CameraAccessories_CameraLensesFilters_JN?hash=item320331036985&_trksid=p3286.c0.m14&_trkparms=72%3A1229%7C66%3A2%7C65%3A12%7C39%3A1%7C240%3A1318


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: pierreL 
Date:   17-01-2009 06:18

Faîtes du 11x14 en contact , et faîtes tirer les meilleures.


C'est déjà pas mal, non.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Henri Peyre 
Date:   17-01-2009 08:42

Bonjour,

(constat personnel ; je maîtrise bien d'un côté le numérique que je compare de l'autre à l'argentique retraité en numérique)

Concernant la prise de vue, pour des tirages jusqu'au 40x50 Maximum, il me semble qu'on peut penser reflex numérique.
Mais le Canon 5D MKII ne sort déjà plus d'aussi belles photos qu'un Rolleiflex en tirage 47x47 cm, si c'est le format de tirage qui vous plaît . Je ne compare évidemment même pas avec la quantité d'information disponible sur un cliché réalisé au Mamiya 7II.

Au-delà de ces 40 cm de petit côté, le débat me semble plutôt être dos numérique contre moyen formats et chambre. Au prix actuel des dos numériques, et à moins que vous n'ayiez une agence de pub parisienne, ça va être financièrement dur de prendre le chemin.

Je précise que cette comparaison n'intègre pas le pure plaisir de l'acte photographique (beauté de l'engin métallique réalisé avec de superbes matériaux ou plastique tocard, viseur gigantesque ou trou de souris), ou la revente (durabilité des prix des chambres et moyens formats, écroulement à 15 mois du prix des matériels numériques).

Au total, pour moi, le numérique en prise de vue, c'est uniquement l'outil pour satisfaire rapidement des clients qui veulent toujours plus de photos convenables en payant le moins cher possible. Pour le reste, et à partir de 40x50 : prise de vue argentique et retraitement numérique.

C'est évidemment un avis qui correspond à mon expérience seulement !




 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Henri Gaud 
Date:   17-01-2009 09:42

Pour ma part la question des formats n'intervient pas,
A partir d'un certain niveau (assez modeste en fait) tout est possible,
Il s'agit plus de méthode, de sujet, de contexte d'observation, de but à atteindre,
Et argentique et numérique sont dans le même bateau.

Sur le plan des machines, l'argentique est éternel et assez bon marché, le numérique est assez cher et très volatil, donc la passion va bien avec l'argentique, le boulot très bien avec le numérique.

Sur le plan du recepteur, l'argentique fonctionne à deux niveau d'information, l'image et la structure de l'image, et en 3 dimensions (la surface sensible a une épaisseur), le numérique n'a qu'un niveau d'information et le capteur est en deux dimensions, c'est donc beaucoup plus pauvre.

Pour l'aspect artistique, je crains que ce fil soit un peu court pour développer ce sujet.

Visitez le Blog de la Trichromie


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: DG 
Date:   17-01-2009 09:43

Bonjour Henry,
à l'époque de :
http://www.galerie-photo.com/hasselblad-canon.html

tu semblait un peu plus emballé par le numérique... un 5DII est bien meilleur que le canon de ce test, et pourtant tu mets en avant la supériorité d'un rollei... comme quoi, il n'y a rien d'objectif dans nos comparatifs... ce sont deux medium différents...

je suis entièrement d'accord avec ce que tu viens de dire... mais pour du A3 par exemple, le 5DII l'emporte parfois sur le film du fait du traitement possible de la couleur, T° de couleur...

c'est donc surtout un choix à faire en fonction de sa destination, de ses contraintes...
je viens d'acheter un 5DII pour une utilisation pro, mais si je n'avais pas ces contraintes... mon arca 4x5 me donne entière satisfaction. Un bon dos sur une RM3D ou équivalent c'est le meilleur des deux mondes... mais à quel prix... et je ne serais pas toujours tranquille avec 40 000 euros de matos sur moi !

A la place de Charles, je prendrais de nouvelles optiques... puis dans un second temps, une folding plus légère...


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: ioury 
Date:   17-01-2009 10:17

D'accord avec les Henri(s) !
Le numérique est parfait pour la clientèle, avec il est vrai un avantage dans les conditions de lumières faibles et t° variées (encore que la , la numérisation des négas permet pas mal de rattrapage)
Réaliser des panos peut se faire aussi facilement en numérique qu'en argentique.
Des négas 6x7 scannés et assemblés... je ne vous dit pas !
Et je n'ai pas essayé avec du 4x5 !!!

Mais pour la "photo plaisir"... Investissez vos derniers roubles dans des objectifs GF !


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   17-01-2009 10:34

Bonjour à tous,

L'intervention de monsieur Peyre apporte d'indéniables éléments à ma réflexion.
Je dois avouer que je n'avais pas un seul instant intégré un processus type : prise de vues argentique =>numérisation=>traitement type CS3=>sortie jet d'encre.
Dans cette hypothèse, l'agrandisseur est mis sur la touche.

Si j'interprète bien vos propos, un néga avec la meilleure netteté qui soit et parfaitement exposé tiré par agrandissement (argentique) donnera un résultat inférieur au même néga numérisé et tiré en jet d'encre à un format final identique.

Dans la première situation, si je pars du postulat que j'ai un bon agrandisseur avec une excellente optique, et que j'obtiens un résultat inférieur, dois-je conclure que le produit de la numérisation est le seul moyen capable de tirer la quintessence du négatif ?

Le poste numérisation me semble donc particulièrement important.
Du coup, d'autres questions me viennent à l'esprit comme :
- A partir de quel niveau d'équipement scan puis-je remiser mon agrandisseur ?
Réflexion toute personnelle : le scanner est certes important mais l'expérience de l'opérateur n'est elle pas aussi fondamentale ?

DG, merci pour les liens je vais suivre toutes opportunités de près.

Amicalement.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Jean-Paul Planchon 
Date:   17-01-2009 10:45

"prise de vues argentique =>numérisation=>traitement type CS3=>sortie jet d'encre."

on peut faire mieux :
prise de vues argentique =>numérisation=>traitement type CS3=>sortie laser sur papier baryté argentique.

Jean-Paul


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: SCHOTT Raphaël 
Date:   17-01-2009 10:46

" le scanner est certes important mais l'expérience de l'opérateur n'est elle pas aussi fondamentale "

L'un ne va pas sans l'autre au même titre qu'un agrandisseur Deverre avec optique de course ne donnera pas sa quintessence au novice.
Avec de la compétence on se rend encore plus vite des limites d'un matériel qui aurait une faible qualité puisqu'on est censé pouvoir le pousser aisément dans ses retranchements et limites grâce à sa compétence et son expérience.

" A partir de quel niveau d'équipement scan puis-je remiser mon agrandisseur "

Là à mon avis on rentre de plein pied dans un problème épineux qui illustre bien l'idée du coût très important de la voie numérique quand on veut se fixer un standard qualité important. Les derniers modèles valent une fortune et les plus anciens tombent dans l'obsolescence en terme de support informatique, connexion et SAV.

Après il y a des voies intermédiaire comme des scans à plat appelés pros mais à prix grand public. Si ils permettent certaines choses il ne satisfont pas à la quête de qualité absolue.
De très nombreuses discussions ont eues lieu sur le forum à ce sujet. Chercher par le moteur de recherche du site avec comme mots clefs epson 750 par exemple.

Le numérique si il permet de grande qualité reste soumis à un investissement lourd et sur ce point ne saurait rivaliser aujourd'hui avec le rapport qualité / prix qu'offre le grand format argentique.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   17-01-2009 10:59

DG
"A la place de Charles, je prendrais de nouvelles optiques... puis dans un second temps, une folding plus légère..."

Merci du conseil mais il se trouve que j'ai aussi une folding Wista qui dort dans sa valise.......

En mars, je pars en Afrique du Sud, je pense que je vais emporter un Blad pour des raisons de poids et d'encombrement par rapport à ma Wista et à la Norma à fortiori.
Ainsi je pourrai faire de la dia 6x6 (superbe en projection) et du N&B.

Je vais faire l'expérience de laisser le numérique à la maison.

Joury, je n'avais jamais essayé de faire des pano en argentique mais je dois avouer qu'avec une Nodal Ninja et AutoPano Pro j'ai obtenu d'excellents résultats. En jouant sur la focale et par conséquent sur le nombre de vues constituant le pano, on peut moduler la qualité.
Le plus long a été de caler la pupille d'entrée en fonction des focales (j'espère que je ne commet pas de faute de vocabulaire technique sinon je vais me faire reprendre par M. Bigler) .

Amicalement.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: frederic roberjot 
Date:   17-01-2009 11:00

Charles...
Vous calculez beaucoup...
Combien faites vous faire de tirage 40x50cm par mois,par an?
A lire votre fil, j'ai l'impression que vous cherchez une réponse que vous avez déjà prise...

Un truc que j'ai du mal à saisir dans l'air du temps...
Pourquoi , lorsque la prise de vue est faite en argentique, finir par un digitalisation avec le scanner..(quand on peut encore faire autrement).
Pour exemple, le Musée Niepce de Chalon sur saône avait un labo argentique...Aujourd'hui il est fermé...J'ai vu là bas une expo sur la photographie Finlandaise, les prises de vue étaient faite en n&b argentique...et l'on voyait clairement la différence entre le tirage à l'agrandisseur et celui scanné et tiré sur jet d'encre...(on a sur le tirage jet d'encre issu du scan beaucoup plus d'informations et une gamme de gris plus large, mais si on regarde de près il y a le coup de patte digital du scanner et de son opérateur qui n'a rien à voir avec un tirage argentique maquillé)


J'ai lu plus haut qu'un photographe abandonne le tirage sur son durst 138s ...contre imacon et HP...pour gain qualitatif...on a peut être un tirage supérieur en qualité d'informations...mais le rendu est vraiment très différent.

Le croisement des procédés peut être intéressant dans certains cas...
mais pour faire simple, on peut se donner la possibilité de faire du 100% dans le procédé...argentique ou numérique...


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   17-01-2009 11:17

Raphaël

Je crois que M. Gaud avait émis quelques réserves à propos de la qualité de numérisation de l'Epson 750. N'ayant aucune expérience en numérisation,
j'en avais conclus, peut-être hâtivement, que la solution scan n'était pas viable pour un amateur qui souhaite quand même faire de la photographie haute résolution.
Peut-être s'exprimait-il dans le cadre d'un travail professionnel à destination d'un client.
Un amateur peut-il atteindre un degré de qualité acceptable pour la haute résolution avec un Epson 750 ?

Je dois avouer que cette histoire de scanner me "titille" de plus en plus.
Si je pouvais reconvertir la place de mon labo et surtout m'affranchir partiellement de l'environnement chimique, je serais assez preneur.

Plus haut j'ai voulu écacuer la notion de plaisir de photographier à la chambre pour ne rester que sur l'aspect technique
mais je dois avouer que j'avais tout autant de plaisir à m'enfermer dans mon labo en lumière rouge en écoutant du Jazz et du Classique.

Amicalement.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Guillaume JOUET 
Date:   17-01-2009 11:19

"Un amateur peut-il atteindre un degré de qualité acceptable pour la haute résolution avec un Epson 750 ?"

OUI à partir d'un 4X5 ou encore plus d'un 5X7 !! Et même un 6X6 tiré en 30X30 ou 40X40 peut être très beau avec un V750.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   17-01-2009 11:38

frederic roberjot

Je ne calcule pas trop même si j'en donne l'impression.
Imaginez que je suis dans la situation de quelqu'un qui a été éloigné pendant plusieurs années du monde photographique et de son développement technique.
Dans l'archipel des Tuamotu, j'ai résidé sur certains atolls où l'électricité me permettait tout juste de charger les bateeries de mon APN quant avoir Internet ou recevoir la presse spécialisée........................
Donc aujourd'hui, j'essaye tout simplement de combler mon ignorance et il y a du boulot.

Il va falloir que je vienne voir des expos sur Paris car j'entends bien ce que vous me dites à propos du rendu différent de l'argentique et du numérique mais je ne visualise pas cette différence.

Quant au nombre de 40x50 que je vais faire, je ne sais pas répondre à cette question à cet instant même. Tout dépendra de ma volonté de participation à des expos ou des concours.
Toutes ces dernières années, je ne faisais exclusivement que du montage sonorisé mêlant images fixes et vidéo pour des groupements touristiques.

Amicalement.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: ioury 
Date:   17-01-2009 11:45

Oui, sans problèmes que ce soit du 6x6, 6x7 et formats supérieurs.
J'ai même vu des 20x30 tirés à partir de scans de 24x36 sur V750 qui étaient pas mal du tout .


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: pierreL 
Date:   17-01-2009 12:12

Cette pseudo opposition boulot_efficacité_mauvaise-conscience_numérique contre argentique_profondeur_démarche-réfléchie ne tient pas route une seconde vous le savez très bien.


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Henri Gaud 
Date:   17-01-2009 12:20

<<Cette pseudo opposition boulot_efficacité_mauvaise-conscience_numérique contre argentique_profondeur_démarche-réfléchie ne tient pas route une seconde vous le savez très bien.<<

Quand tu seras grand on t'expliquera ;-)))

<<Sur le plan du recepteur, l'argentique fonctionne à deux niveau d'information, l'image et la structure de l'image, et en 3 dimensions (la surface sensible a une épaisseur), le numérique n'a qu'un niveau d'information et le capteur est en deux dimensions, c'est donc beaucoup plus pauvre.<<

Réfléchis déjà à cela

Visitez le Blog de la Trichromie


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   17-01-2009 12:37

Euh dites, ça m'embrouille un peu ces derniers échanges.......(:o))

M. Gaud, puisque vous me faites l'honneur de lire mon fil, puis-je me permettre de vous demander ce que vous pensez d'une chaine composée de la manière suivante :
- Prise de vues argentique 6x6, 4x5 ou 13x18 (ces formats sont à ma disposition),
- Scanner V750 (ou autre suggestion financièrement abordable),
- Impression jet d'encre (d'ailleurs quelle type d'imprimante ?) en substitution d'un Durst 138.

Merci de bien vouloir partager votre savoir.

Amicalement.

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Henri Gaud 
Date:   17-01-2009 12:56

A ce stade il y a mélange en conviction et savoir

En couleur le V750 + imprimante est honorable et le tirage RA4 ou Ilfochrome parfois très décevant et/ou très laborieux.

En N&B il n'y a aucune comparaison possible, l'argentique est très loin devant en terme de rendu et de matière.

Pour ce qui concerne la résolution, le numérique a gagné la bataille et largement, mais est-ce bien une bataille ?

Pour point de vue sur cette question est simple, je préfère m'offrir une très bonne optique qu'un cul de bouteille, je sais que cette optique va assurer, je suis tranquille, c'est une sorte d'assurance, mais ensuite je m'en fous un peu je pense à autre chose.
Pour la surface de mon film, c'est pareil, le 8x10 c'est surtout le grand viseur, des contacts regardables, le côté qui peut le plus peut le moins, une assurance.

Le grand format c'est surtout savoir gérer du flou, et il en faut ;-)) et cela demande une certaine haute résolution.

La haute résolution, c'est une garantie, mais une fois aquise, il faut s'en moquer, et alors les comptes d'Apothicaires ne m'intéresse pas beaucoup, une fois que l'on sait que l'on a le bon outil, on fait ce que l'on veut.
Et un 13x18 ou 20x25 sous un agran en 30x40 et bien c'est net si l'on veut que ce soit net, et avec de la matière, ce qui reste la référence.

Remarque en N&B, un peu moins en couleur

Il y a une chose que le numérique HR ne sait pas faire, c'est de franchir la limite du possible, un tirage ne saurait refabriquer des pixels, donc il y a une limite à l'agrandissement de grande qualité, puis a celui de qualité moyen, puis à celui de qualité regardable, et c'est infranchissable.

En argentique on peu toujours agrandir, il suffit que le grain soit parfaitement net, de près on voit le grain de loin on voit l'image, ces deux niveaux permettent absolument tout.

Visitez le Blog de la Trichromie


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Gabriel 
Date:   17-01-2009 13:15

Il faut admettre qu'en numérique il existe de beaux papiers, tellements beaux qu'ils perdent beaucoup quand il y a de l'encre dessus.
En argentique le papier n'existe que tout á la fin, quand il est devenu un tirage.

Et, une fois n'est pas coutume, j'adhère entièrement au point de vue de Henri sur les deux niveaux d'information et les trois dimensions de l'image argentique.

Gabriel


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: ioury 
Date:   17-01-2009 13:27

<<Sur le plan du recepteur, l'argentique fonctionne à deux niveau d'information, l'image et la structure de l'image, et en 3 dimensions (la surface sensible a une épaisseur), le numérique n'a qu'un niveau d'information et le capteur est en deux dimensions, c'est donc beaucoup plus pauvre.<<

<<En argentique on peu toujours agrandir, il suffit que le grain soit parfaitement net, de près on voit le grain de loin on voit l'image, ces deux niveaux permettent absolument tout.>>

+ 1


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Charles Louis 
Date:   17-01-2009 14:59

Monsieur Gaud, un grand merci pour votre dernier post.

Votre remarque sur le N&B argentique (de la PdeV au tirage sous l'agrandisseur) va à l'encontre de propos de certains intervenants de ce fil.
Mon problème c'est que je n'ai encore jamais vu de tirage numérique HD en N&B.
Donc toutes ces remarques sur la différence de rendu entre les deux techniques rendent mon jugement tronqué.
Je me fais un l'impression d'être un aveugle à qui on essaierait d'expliquer ce qu'est la couleur rouge.
Vous évoquez "la matière" ça me parle, car depuis plus de 40 ans que je fais du tirage N&B, c'est une notion qui m'est familière.

"..........les comptes d'Apothicaires ne m'intéressent pas beaucoup, une fois que l'on sait que l'on a le bon outil, on fait ce que l'on veut. "
Nous sommes bien d'accord, c'est en cela que je voulais éviter de mettre des notions subjectives dans mon fil.
Ma démarche consiste simplement à faire le point sur l'évolution des techniques pour me remettre à niveau et au final choisir en connaissance de cause ce qui conviendra le mieux à ma pratique.
Ensuite que ce soit du numérique ou de l'argentique peu m'importe seul comptera le résultat final. Et s'il me plait, alors.....

Donc en N&B je vais continuer comme auparavant, c'est-à-dire avec mon SM 183 Durst.
Autre question, considérez-vous que la Sinar Norma est sujette aux tremblements du terrible obturateur Copal ?
Je n'ai que de vieilles optiques style Super-Angulon 5,6 de 90, un autre de 6.8 de même focale, un Symmar (même pas S) de 210, un Symmar 5.6 de 300 dont les lentilles se parent d'un déshabillé blanc vaporeux enfin pour terminer l'inventaire, un Sironar 6.8 de 360.
Ces optiques ne semblent pas être perturbées par l’agitation du Copal mais qu’en est-il réellement ?
Je m’en vais de ce pas partir en quête d’optiques correspondant aux impératifs de la HR.

D'autre part, vous soulevez le cas de la couleur. J'ai réalisé dans le passé un certain nombre de tirages (Cibachrome à l'époque) et cela à toujours été un peu compliqué à mettre en oeuvre à cause du contraste de la surface sensible.
J'ai pu améliorer les choses en faisant des dia destinées soit au tirage papier positif soit à la projection.
J'avais même acquis un masque de contraste "universel" qu'il fallait mettre avec le positif dans le passe-vue. Toutefois, cet objet a séduit un autre laborantin (indélicat) qui a dû trouver que c'était l'arme absolue pour faire du Ciba.
Je suis convaincu que le numérique a beaucoup apporter à la couleur en terme de simplicité et de rémission (en sens pictural)

Donc, je pense que vais continuer en numérique pour ce qui relève du voyage lointain où le "léger" laisse au photographe une liberté de mouvement que je n'aurai jamais avec ma Norma.
Celle-ci sera du voyage à chaque fois que son encombrement et ses 25kg ne seront pas un handicap.
En N&B ce sera 13x18, tirages sous agrandisseur.
Première étape : trouver des optiques correspondant aux impératifs de la photographie HR.

Amicalement

Charles Louis
Retraité et photographe dilettante


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: paco03 
Date:   17-01-2009 18:15

"je sais que mon attirail 5x7 pèse 25 kg et celui de mon matériel numérique 10kg.
Cela dit je ne pense pas que vous faisiez référence au poids des matériels."
mais si, c'est important! Si votre matériel vous cloue au sol ou vous permet des marches commodes... 10kg en numérique me parait encore trop considérable... Je pensais aussi à l'ergonomie de tout ça. La facilité que vous allez avoir à manipuler l'ensemble.
Et allez voir des tirages jet d'encre de qualité...


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: Alex V 
Date:   17-01-2009 19:40

A cet instant, je pense être un peu trop vieux pour faire cohabiter harmonieusement argentique et numérique. J'ai tant à apprendre en numérique.
Je ne pense pas non plus être en mesure d’assumer financièrement une telle cohabitation.
Si j’avais 30 ans en 2009 je pense que je me serais orienté vers le numérique mais j’ai beaucoup plus du double.


C'est marrant parce que lorsque j'ai repris la photo en essayant d'être sérieux (!) il y a quelques années (à 34 ans), j'ai plutôt décidé de faire de l'argentique (couleur, inversible) partant du principe qu'il fallait en profiter tant que c'était encore possible.

Pour info: prise de vue en 6x7 avec Mamiya 7II (paysages), scan avec Nikon Coolscan 9000 et impression sous HP Designjet Z3100 (max 61cm de large, rouleau). Gestion des couleurs sur toute la chaîne. Je suis satisfait des résultats.

Le travail de scan et de post-traitement est conséquent, on doit de temps à autre combattre des anneaux de Newton (5-10% des cas), le stockage des scans réalisés à 4000dpi en 16bits (550Mo) peut poser quelques problèmes (de moins en moins avec l'augmentation en taille des disques durs et la baisse du prix d'archivage ramené au Go; les originaux films sont conservés dans des pochettes polyester).

Il est tout a fait possible de faire du panoramique par assemblage avec des films scannés mais si vous vouler assembler plusieurs fichers à 550Mo dans un but de faire du GF, il faut un PC qui suit (syst. exploit. plutôt 64 bits, min. 3Go RAM) et un peu de patience (c'est sympa à imprimer les panoramiques avec une imprimante à rouleau ).

Alex.


Escapades photographiques


 
 Re: A la croisée des chemins de l'argentique et du numérique
Auteur: pierreL 
Date:   17-01-2009 20:26

Face à ce poids image, Charles va modifier sa roadmap et acheter un dos.

galerie-photo, le Site Français de la Photographie Haute Résolution

Vers le forum actuel de galerie photo : http://www.galerie-photo.info/forum

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