Auteur: mougin
Date: 05-09-2008 14:33
Stringa que j'ai joint sue son email m'autorise à vous communiquer sa réponse/
En ce qui concerne, la peau de lapin, son process de fabrication est différent (bien que proche tout de même (pas de chaulage et de "maturation")). La peau est simplement séchée et transformée directement en colle. La colle de lapin n'a pas la transparence de la gélatine (qui est aussi une colle comme tu le sais). Par ailleurs, ses qualités propres, en
particulier, le fait que les films produits sont thixotropes (id la colle si on la chauffe redevient liquide), qualité très intéressante pour la peinture à la tempera (primitifs italiens en particulier). Elle est intéressante, aussi, pour l'apprêt gesso que reçoit le bois pour la peinture à l'oeuf (ex. icône). Il serait malgré tout intéressant de faire quelques essais en particulier pour le gélatinage du papier (le film produit est d'une grande souplesse, élasticité). Par contre, je ne crois pas du tout à son intérêt pour la fabrication de films négatifs.
Pour la colle de bison, amène m'en un, dépecé et ... !!! bien sûr, tué par tes bons soins (je connais tes talents de
tireur!), je verrai ce que je peux faire (c'est un bovidé, ça devrait en principe marcher).
Rendez-vous donc à Bourges, où nous pouvons nous attendre à quelques révélations sur cette si curieuse substance qu'est la gélatine et sans laquelle la photographie n'aurait pas pu exister. Et mille regrets à tous ces bisons sans lesquels nous n'aurions pas pu aller au cinéma.
Imaginons un seul instant que les bovins n'aient pas aimé la moutarde, notre monde en aurait été changé et sans doute aurions nous dû attendre l'arrivée du numérique pour voir des images photographiques. on aurait manqué un épisode c'est sûr.
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