Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 03-04-2006 17:53
M. M. Le Mandat, que je salue au passage, avait répondu sur l'ancien forum à la même question de façon encourageante, mais il a démonté pas mal d'appareils classiques, il faut se faire la main, si c'est pour une seule réparation, c'est un peu hasardeux de s'y lancer.
http://galeriegf.free.fr/archives-forum/a-f-18d.html
Nous laisserons Monseigneur Gaud à son ironie anti-française.
N'ayant pas de SEMFLEX, étant connu pour des accointances du côté de Braunschweig, nous avouons être dans la position de celui qui conseille «faites comme je vous dis, ne faites pas comme je fais »
De tous les bi-objectifs inspirés du Rolleiflex, le SEMFLEX n'a pas à rougir. Surtout sur le plan optique, Berthiot et Angénieux savaient faire de bons tessars.
Mais 100 à 150 euros est la juste rétribution de l'homme (ou de la femme) compétent(e) qui va vous remettre tout cela en ordre, pensez au taux horaire de votre garagiste, section « démontages spéciaux »
Concernent le SEMFLEX, je me rappelle quelques notes lyriques de Patrice-Hervé Pont, le grand spécialiste des appareils de collection, qui disait, pensant au SEMFLEX de ses débuts :
« La rampe ferraillait,
l'Orec était sec,
mais le Berthiot piquait !»
P-H. P. eut enduite un Rolleiflex, mais il ne porte pas sur l'appareil français très répandu dans les familles un jugement aussi sévère qu'on le fait au presbytère de Moisenay.
Concernant l'obturateur « Orec » (Aurec, en Haute Loire, est le lieu où l'on fabriquait le SEMFLEX), il a été conçu par un jeune diplômé de l'École Nationale d'Horlogerie de Besançon. À peine embauché, le patron lui pose un Compur sous le nez, et lui dit en substance : « C'est facile, vous me faites quelque chose comme cela, moins cher, aussi bon, et bien entendu sans recouper les brevets de chez Deckel »
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