Auteur: Jean-Louis Llech
Date: 27-07-2007 11:25
Pour moi, il y a deux situations différentes :
- la photographie occasionnelle, celle à laquelle se prête si bien le Rolleiflex bi-objectifs. Là, on ne sait pas si on va déclencher une seule fois dans les trois heures qui suivent ou si on va faire une 12 poses en vingt minutes. Dans ce cas, j'ai l'appareil dans son étui en cuir (qui doit être presque aussi vieux que moi), au bout de la courroie, le tout autour du cou ou dans le sac. La maraude. J'ouvre l'étui, je cadre, je déclenche... ou pas.
- la photographie intentionnelle. Je suis parti pour aller photographier quelque chose de précis, que j'ai déjà vu, reconnu, identifié. J'ai même choisi quel appareil j'allais utiliser pour traite le sujet. Tiens, le Rollei bi irait bien...
Là, je prends le Rolleiflex, sans étui, dans un sac, et j'emporte le pied avec le Rolleifix monté sur la rotule. Mais js suis parti pour ne faire que de la photo pour un bon moment.
Je sais, on peut aussi prendre la situation intermédiaire, c'était pour illustrer. L'étui n'est vraiment utile pour protéger le Rollei, mais parce que le beau cuir brun c'est très beau, très chaud et très sensuel. Les cuirs noirs actuels n'ont pas le même "sex-appeal".
Et puis, on frime un peu aussi, parce que ça attire l'attention.
Mais un bon sac Lowepro protège autant, sinon plus. Quand on enlève et remet le Rollei dans l'étui fréquemment, on condamne les vieilles coutures à une fin tragique à brève échéance. On les écartèle à chaque fois qu'on en sort le Rollei.
J'ai un bon cordonnier, mais il met plus de trois mois à refaire les coutures ;>))
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