Auteur: Jean-Paul GANDOLFO
Date: 31-01-2007 11:20
Bonjours Gilles
"Quelles perforations ?"
Celles du 135, hors sujet sur ce forum mais toujours intéressant car c'est un problème courant lorsqu'on est pas prévenu du phénomène. Avec le 120, la sur agitation reste un problème sérieux et c'est par ailleurs la prédatrice de l'acutance, processus remarquable d'"accentuation chimique" dont les effets sont essentiels en grand format.
"Je ne vois pas pourquoi se compliquer la vie , le film tri x va trés bien avec le D76 1+1.
J'ai arrété la Tmax a cause du révélateur spécifique , un poil cher et a réutiliser."
Les films Tri-X et T-Max sont couchés par le même fabricant mais le parralèle s'arrête là car aucune marque ne commercialise deux émulsions aussi différentes. Une majorité des utilisateurs - et des laboratoires - apprécie l'un et déteste l'autre, sur une base comparative souvent très subjective.
Ces deux films sont excellents, ils confirment le savoir faire de Kodak dans le domaine mais sont adaptés à des usages et à des exigences différents.
Par ailleurs, les propriétés véritables de ces émulsions dépendent du révélateur employé. Dans votre cas, avec la Tri-X développée en D-76 1+1 on limite le caractère grain fin pour favoriser l'acutance tout en introduisant un effet compensateur : stratégie efficace en grand format.
Pour revenir aux pb d'irrégularités à l'origine de la discussion, le HC 110 est très certainement le révélateur le plus difficile à diluer en raison de la viscosité de la solution de départ. Dans le passé, le fabricant conseillait une pré-dilution de départ (1+4 ou +5) du flacon entier suivie par une seconde dilution adaptée à la concentration de travail (ceci expliquant l'ambiguïté sur la dilution B à 1+9 mentionnée plus haut).
Cette préconisation est toujours d'actualité.
Dans tous les cas il est conseillé de transvaser deux à trois fois le produit de "bécher à bécher" pour homogénéiser la solution avant introduction dans la cuve de développement (méthode enseignée par Claudine et JP Sudre).
Pour reprendre une expression du siècle passé, le développement film reste un "stade déterminant".
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