Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 02-03-2006 09:33
Claus Prochnow dans le Rollei Technical Report a une position un peu provocante : il dit qu'après nettoyage soigneux du mécanisme, il vaut mieux à tout prendre ne rien re-lubrifier du tout sur un appareil de collection que ne va plus tourner beaucoup, plutôt que de risquer de mettre de l'huile n'importe où. La règle dor en horlogerie : on ne re-lubrifie jamais un mécanisme qui n'a pas été soigneusement nettoyé, l'huile ne tiendrait pas. Vous avez donc fait ce qu'il faut !!
Les huiles recommandées sont décrites dans les manuels de réparation p.ex. du synchro-compur qu'on trouve çà et là sur Internet sous forme de scan sur CD. Je ne peux guère en dire plus car je n'ai pas été intéressé à faire ce boulot moi-même, mais l'info existe.
Donc c'est possible de faire le boulot soi-même avec la bonne huile, je dirais une huile spéciale horlogère, je pense à celle qui sert au niveau du pivot de balancier, si tant est qu'il y ait plusieurs huiles (je ne sais pas..)
La problématique est qu'il ne faut re-huiler que quelques pivots stratégiques en particulier au niveau de l'échappement des vitesses lentes. Trop d'huile fait courir le risque d'éclabousser vers les lamelles de l'obturateur... ce qui est une catastrophe.
Traditionnellement on utilise un outil d'horloger appelé « pique-huile » qui est la version microtechnique du cure-dents, les pointes sont calibrées pour ne délivrer que tel ou tel volume d'huile, pivot par pivot.
Si vous êtes intéressé, les huiles & pique-huiles se trouvent dans les magasins de fournitures d'horlogerie ; à Paris il y a, ou il y avait « selfor » dans le quartier du Marais ; personnellement mon magasin c'est chez Toutoy & Bertholon à Pirey près de Besançon, devant chez qui je passe presque tous les jours ;-);-)
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