Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 26-10-2006 09:54
Ahem au risque de jouer les emm... rs, la question est de placer des accus 1,2 volts dans le berceau prévu pour les piles 1,5 volts. On sait que Metz a prévu la différence de tension entre les deux berceaux par deux entrées différentes pour piles de 1,5V (soit 9V au total en l'absence de débit) ou 6 accus de 1,2 V = 7,2V ; mais Metz ne prévoit pas a priori de mettre des accus 1,2 volts dans le berceau des piles.
L'expérience correspond-elle à cette situation qui est celle intéressante en pratique ?
C'est ce résultat là qui tranche(-ra) le débat !
Sinon, désormais que la conclusion est proche ;-) mon collègue, sans trancher ex cathedra, m'a donné une clé intéressante pour analyser ce genre de circuit hacheur/survolteur qui charge un condensateur au secondaire d'un transfo avec redresseur. L'idée est de considérer l'état d'équilibre final lorsque le condensateur ne voit plus sa tension augmenter, du moins en moyenne sur un temps assez long.
Dans ces conditions, le transfo fournit exactement autant de courant pour entretenir la charge qu'il ne s'en sauve par différentes résistances « vues » depuis les bornes du condensateur. Quelle que soit la complexité du circuit, avec des asservissements dans tous les sens, la conservation de la charge impose que la tension d'équilibre soit égale au produit de cette résiatance équivalente par le courant moyen fourni par la source, (courant qui s'écoule de façon pulsée dans la résistance équivalente).
La valeur moyenne de ce courant pulsé est bien entendu liée à l'amplitude des oscillations au primaire du transfo, donc a priori à la tension d'alimentation du hacheur, mais elle dépend aussi du pourcentage du temps pendant lequel le courant est débité en régime impulsionnel, avec une forme d'oscillations a priori bien complexe ! Donc bien malin qui peut dire lequel des deux facteurs est le plus important à la lecture de cette jungle terrifiante que'est le schéma complet du metz 45 !!!
Cet argument de conservation de la charge est similaire de l'argument de conservation de l'énergie dans votre chauffage domestique. Lorsque votre température de pièce est à peu près régulée avec de petites oscillations dues à la régulation, tout ce qui brûle dans votre chaudière (ou tout ce qui se débite dans votre compteur électrique : horresco réferens : se chauffer à 80% au nucléaire plutôt qu'au bon méthane de chez gazprom, est- bien raisonnable ?) bref cette bonne & coûteuse énergie, à température stabilisée, repart illico dehors, chauffer la nature et les p'tits oiseaux ! La conséquence étant que pour économiser le chauffage il faut le couper quand on n'est pas là ;-)
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L'expérience tranchera donc dans cet affaire de Metz !
Cela me rappelle une autre anecdote déjà citée (pardon pour la redite) du même professeur d'Orsay spécialiste des hologrammes, il adorait les controverses théoriques avec ses jeunes collaborateurs. Lorsqu'il était impossible de se mettre d'accord à partir d'un raisonnement théorique, le patron proposait de parier le champagne et de laisser l'expérience trancher !
Sur galerie-photo, avouez que de tels paris auraient de l'allure ! (un pari qui vaut bien un Metz, comme chacun sait)
On parierait, au choix, un chablis grand cru ou un pessac léognan, ou bien une boîte de diapositives couleur format 20x25, ou tout autre de nos consommables de luxe favoris qu'on dégusterait entre les protagoistes de la controverse, réconciliés, soli photographia gratia !!
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