Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 18-09-2006 11:17
Il ne me semble pas avoir lu plus haut cette vieille règle permettant, dit-on, de dégrossir les temps de fixage.
Le temps de fixage, selon cette règle que je soumets ici à critique, serait le double du temps de clarification.
C'est à dire : on pose une goutte de fixateur sur du film sacrifié et on regarde en plein jour le temps mis pour que le film devienne transparent à l'endroit de la goutte. Le temps de fixage effectif selon cette règle simple est le double de ce temps de clarification.
Pour ce qui est de l'usure du fixateur la règle précise même que si le temps de clarification double par rapport au temps de clarification initial lorsque le produit était frais, c'est qu'il est épuisé.
il existe des bandes test pour tester l'usure du fixateur, en testant, je ne sais, peut-être la la teneur en argent ?? (??) un peu comme le papier pH pour l'usure du bain d'arrêt..
Mais personnellement, je comptais les surfaces sans mélanger fixateur film et fixateur papier. Comme ma consommation mensuelle était assez faible, mon fixateur finissait toujours par prendre un louche de soufre et une odeur désagréable avant d'avoir atteint la limite théorique comptée en surface.
Par ailleurs des essais de fixage avec du fixateur affreusement plein de soufre m'avaient autrefois montré que cela fixait toujours. Si le fixateur a vraiment peu fixé en surface est qu'il est déjà trouble, on peu le filtrer avec un filtre à café (en dédiant bien entendu le porte-filtres à la chimie, il faut percer plus de trous au fond pour que cela s'écoule plus vite que le café ;-)).
Donc avec une consommation d'amateur on a, me semble-t-il, de la marge si on est raisonnable sans chercher à tirer le maximum, même si le fixateur a l'air trouble, si les surfaces théoriques ne sont pas dépassées, il ne semble pas avoir de trop grand risque.
Mais vu le prix modéré du fixateur par rapport au prix des heures de travail, en cas de doute, jeter un fixateur douteux semble le plus sage.
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