Auteur: Gabriel
Date: 10-07-2006 00:08
Les révés papier sont un des (rares) domaines oú on peut se permettre de suivre les recettes des chefs; on s'aperçoit très vite que, pour des tons chauds, les formules sont toujours les mêmes: bp de bromure, pas trop de sulfite ni de carbonate,une assez gde proportion d'hydroquinone, des dillutions plutôt élevées, des papiers durs, des expos un peu longues, des révés plutòt courts, etc... . En général mieux vaut prévoir une longue séance de travail et effectuer un max de tirages pour conserver une similitude des résultats. D'ailleurs si le révé est dillué et utilisé à haute temp, il n'est pas utilisable très longtemps.
Une petite préférence pour le glycin; avec des grades durs et considérant que dans les tons très chauds les noirs ne semblent jamais bouchés, mon choix pour les tirages d'expo, l'été, quand le révé monte naturellement à + de 28º et que l'image suit.
(La vraie cuisine du chef!) . ¡Mais c'est dur de débrancher la clim!
En définitive, la plus grande variable c'est le papier et son choix est plus déterminant pour le résultat final que tous les révés du monde.
En ce moment pour le portrait chez moi c'est papier Adox et D166. Il faut dire que j'aime les tons chauds. (Avec cette combinaison je pousse longtemps le révé sinon c'est carrément brun.)
S' il faut reconnaître que les révés concentrés sont faciles à utiliser ce n'est pas non plus un gros boulot que de dissoudre qques produits, toujours les mêmes, dans un peu d'eau tiède. A vos balances! Le tirage ne meurt pas avec le WA.
Gabriel
|
|