Auteur: Olivier D
Date: 23-05-2006 15:51
La résolution d'impression me semble avoir une influence sur le rendu détaillé, je choisis de ne pas utiliser le terme de piqué trop équivoque.
Tout d'abord, la préparation du fichier à la taille d'impression n'est pas le fruit du hasard. Vous mentionnez 300ppi comm eune norme. Elle me semble venir soit de ce fameux pourvoir résolvant occulaire, non pas de l'impression jet d'encre, soit de Canon, 300 dpi étant la moitié des 600dpi "natifs" de ces machines ou encore des minilabs qui utilisent une résolution fixe de 300dpi pour la plupart. Epson extrapole le fichier à une résolution de 720ppi pour les "petites" machines et 360 pour les LFP. Ce sujet récurrent tient en fait au débat des méthodes d'interpolation : le pilote Epson extrapole en bicubic (à ma connaissance), PS bicubic lisse/net et divers autres logiciels suivant d'autres méthodes dont certaines adpatatives. Chacun est bien sûr libre de son choix, pourvu qu'il soit fait en connaissance de cause.
Ne traitant que de l'impression jet d'encre, je ne commenterai pas la prise de vue et vous accorde le plus grand crédit à ce sujet. Concernant le pouvoir résolvant de l'oeil, je précise de nouveau que je ne me place que d'un point de vu mécanique (la machine) et informatique (le pilote et le tramage) : il est important de le garder à l'esprit.
Les dpi annoncées sont la capacité à déposer une goutte avec une précision donnée. Selon le principe de la synthèse soustractive, plusieurs gouttes peuvent être nécessaires pour reproduire un ton : j'évite de parler d'un détail. Pourquoi ?
Parce que un point-pixel n'est pas reproduit par un point-impression ni une goutte. Il est la résultante de l'algorithme de tramage et du seuillage de la matrice d'impression qui sert à diffuser l'erreur d'impression lorsque le ton n'est pas reproductible (de multiple référence sur Google et dans la documentation de l'anciennement nommé Gimp Print). Plus cette matrice est importante, plus la probabilité d'un point d'exister à sa valeur tonale juste est importante. C'est la raison pour laquelle par ex les kits d'encre NB multiplient le nombre d'encres grises (le maximum étant 7 à ce jour, soit plus qu'au début de l'impression couleur) : s'il existe plus de valeur utilisables de gris d'encre, le tramage favorise le détail, tout en maintenant une couverture d'encrage maximum.
La taille de goutte variable, le fait que la matrice peut ne pas être fixe, l'engraissement du point, le partitionnement des encres, le mulit-passe... sont autant de facteurs ajoutés ou liés à la résolution d'impression qui visent à favoriser le détail tout en maintenant un gradient le plus linéairement dégradé possible. Il y a toujours une relation contradictoire entre détails et tons. Voilà pourquoi il existe des résolutions de 2880dpi, à l'inverse le public souhaitant des vitesses d'impressions élevées, il existe des résolutions moindres et un mode bi-directionnel qui diminue le temps d'attente du tirage.
Est-ce visible ? Cela dépend de la capacité de repérage de la machine, des encres installées, ect... et de chacun.
Concernant la distance de visionnage, chacun peut aisément se faire une opnion : je suis de ceux qui colle leur nez sur un tirage.
Enfin concernat Gardner, son test est juste, ses conclusions plus équivoques : il met en évidence entre autre un effet de moiré dû à la relative faiblesse du repérage de sa machine individuelle. Une autre 2100 procurerait un autre résultat. Il est normal qu'il ne puisse détecter une différence à cetaine résolution : nous sommes dans la limitation de ce que la machine peut produire mécaniquement.
N'étant pas développeur de pilotes d'impression Epson ou autre, ces propos n'engagent que moi et sont sujets, sinon à contreverse, du moins à rectification.
Amitiés respectueuses à JMS.
Olivier
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