Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 29-09-2005 20:00
Il faut avoir en tête que, si l´on se contente de l´éclairage du scanner, ce qui est une hypothèse fort critiquable dans le cas général de la macrophoto, l´optique du scanner travaille dans le confort par rapport à la meilleure optique macro grand format du monde.
On demande en effet à l´optique macro de passer toute l´image d´un coup, pour cela il faut sans doute fermer à f/22 ou 32 alors que l´optique du scanner n´a à reproduire qu´un tout petit champ à la fois, elle peut donc être au top à f/8 f/11 un peu comme les optiques ´digitales´ à faible cercle-image. Si les deux optiques sont à la limite, elles sont donc... limitées par la diffraction donc à f/11 sur un petit champ l´image sera meilleure qu´une optique fermée à f/22. En gros deux fois meilleur en pl/mm. Soit en fait respectivement 22 microns et 45 micrnos de tache de tache à 1:1 à f/22 ou f/45 effectifs et non pas 11 microns uo 22 microns comme on l´aurait à f/11 ou f/22 en infini-foyer.
Petit détail : en effet pour des optiques travaillant au rapport 1:1, les ouvertures dont on parle sont les ouvertures effectives qui sont deux fois plus fermées que les ouvertures nominales à l´infini ; par exemple une optique graduée f/16 travaille à f/32 effectifs au rapport 1:1.
On pourrait aussi évoquer le fait que l´optique macro doit tout de même travailler dans une plage de grandissements assez variables, mais il existe au moins un scanner où le grandissement varie, c´est l´Imacon, donc match nul sur ce point. On sait que travailler au raport 1:1 permet la correction automatique de certaines aberrations pa symétrie, match nul également sur ce point entre l´optique classique et celle du scanner si les deux travaillent à 1.1 et ont éte optimisées pour cela.
Pour info : si le scanner comporte un miroir orientable, l´optique a une propriété spéciale au niveau de la distorsion, appelée "f-theta", c´est un peu subtil mais c´est a priori décorrélé de la limite de diffraction.
En d´autres termes pour reprendre un air connu, le raccordement de champs permis par ce diable d´ordinateur et sa mémoire gigantesque casse le beau métier, et fait de la concurrence déloyale au transfert optique classique !! à la limite, avec un microdensitomètre et une optique de microscope à 3 mm de champ et 500 pl/mm vous pouvez par balayage enregistrer votre image --elle est très plate a priori, pas de problème de profondeur de champ !!--, et cela grain d´argent par grain d´argent !!
On pourrait même ajouter sans acrimonie que mettre un dos à balayage derrière une optique classique, c´est un gâchis de cercle image terrible par rapport au vrai scanner dans lequel un miroir mobile la mémoire supplée au faible champ de l´objectif par raccordememt a posteriori ...
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