Auteur: Jean-Paul Gandolfo
Date: 09-09-2005 23:40
Bonsoir à tous
La production de systèmes additifs Lumière a cessé vers 1954-55 avec les Alticolor qui étaient conditionnés en roll-film MF (base nitrate de cellulose ou celluloïd).
Comme le souligne Henri, la projection d'originaux n'est pas conseillée. Tous les procédés additifs historiques ont en commun une stratigraphie relativement épaisse, composée de plusieurs couches, et des problématiques d'adhésion de ces couches entre-elles. La chaleur dégagée par la source de la lanterne produit un stress physique qui peut générer des fractures irréversibles accompagnées de retraits.
Par ailleurs, les diapositives additives inversibles de ce type sont caractérisées par une transparence globale toute relative avec des hautes lumières situées vers O,8, 1 (D) ou plus selon les talents de l'opérateur et du développeur ... Dans ces conditions, les performances des meilleures lanternes sont réduites d'autant.
Vous pouvez faire des duplis. N'hésitez pas à prendre un film de prise de vue (artif ou jour en fonction de votre source) car la dynamique des images additives est très faible (delta D compris entre 1 et 1,5), et les caractéristiques spectrales des colorants très éloignées de la triade YMC des émulsions soustractives sur lesquelles sont calées les films duplicating (hyper bascule vert magenta qui rappelle les pires moments de la grande époque du chromogène ...).
La numérisation est naturellement une bonne solution, retour au RVB, de l'acquisition à la projection et hommage posthume à la préfiguration du pixel Lumiérien (12 microns) via le tubercule de Parmentier.
Bon courage et longue vie à votre patrimoine familial.
Salutations lumiéristes à l'ami Gaud.
Jean-Paul Gandolfo
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