Auteur: guillaume p
Date: 07-09-2005 11:42
Bon, je vais devoir aller à la rivière… le serpent a pris de belles rondeurs mais est resté au lit.
Pour David, l'ordre, c'est : les ektas et négas d'abord, les zappareils, les zordis ensuite… euh, où ai-je mis femme et enfants ?
Bref…
Pour Henri,…
Merci pour les exemples d'usages autres du grand-angle ; je n'ai jamais douté qu'il y en ait, pour parfois les pratiquer.
Je maintiens que ce type d'optique est utilisé en photographie d'architecture essentiellement pour satisfaire ce besoin (demande ?) de globalité du cadre.
Il s'agit bien souvent d'une demande, et pour répondre à David, c'est la demande majeure, certes. La globalité du cadre (comme "standard" du document), et la perspective (comme condition de la représentation de l'espace) en sont les principaux caractères.
Il faut bien avoir à l'esprit les usages de la photographie commanditée par les architectes. Elle s'adresse à deux publics différents : les maîtres d'ouvrage (au travers des books présentant les références du candidat architecte) et les autres architectes, étudiants-architectes et amateurs d'architecture, lecteurs des revues du même nom. Les premiers ont souvent peu de culture architecturale et peu de culture de l'image ; la représentation conventionnelle domine. Les seconds sont censés avoir une culture architecturale, mais pas nécessairement une culture de l'image. C'est à ceux qui commanditent les images que revient le choix (évidemment), et c'est la plupart du temps un manque de culture de l'image qui induit une demande de représentation conventionnelle.
Quelqu'un cite Nouvel… C'est un cas particulier d'architecte (il n'est pas seul, heureusement) doté d'une culture de l'image, qui ne cherche pas dans la photographie une sorte de vérification a posteriori en actualisant par la photo les dessins produit dans la phase de conception, mais qui attend un retour sachant pertinemment (ce que je crois du moins) que l'image photographique ne représente pas l'espace – en sortira-t-on un jour ? – mais construit à partir de quelques objets composant l'édifice un espace-image dont les caractères propres et la perception sont très éloignés de l'expérience architecturale.
J'abrège…
A propos d'une image unique pour "documenter" un édifice… Au fond pourquoi pas !? Encore faudrait-il que l'architecte soit prêt à se mouiller ! Mais ne le font-ils pas quand pour les concours, il présentent parfois une seule image-simulation pour "résumer" le projet ?
J'ai oublié qui – peu importe – mais un architecte célèbre disait qu'une seule idée (une seule idée, pas plus) suffisait dans un projet architectural… Si on arrive à rendre présente cette idée dans une image, à quoi bon se perdre à en faire dix ?
Pour caricaturer et (enfin) finir, je dirais que les architectes ont besoin de beaucoup d'images faute d'avoir les idées assez claires !
(-;
;-)
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