Auteur: Arthur Delabie
Date: 23-06-2005 20:35
Toai,
La projection en 6x6, c'est décoiffant. Rien à voir (si l'on peut dire cela à propos de photographie) avec le 24x36. Lorsque je faisais partie d'un club photo, j'étais le seul à faire de la diapo MF. Lorsque je suis arrivé dans ce club, les autres membres trouvaient cela bizarre, un type qui utilise un appareil lent, lourd, encombrant et cher. Jusqu'au jour où ils m'ont invité à projeter des dias MF. J'ai amené mon projecteur perso et j'ai commencé la projection sur un écran de grande taille. Un festival sur tous les sujets. Résultat : des ho et des ha à n'en plus finir. De façon unanime, tous les membres ont été émerveillé par la qualité technique du format. A tel point que lorsque les projections ont continué en petit format, les auteurs étaient un peu contris, à cause de la chute importante de qualité. Même réaction à la maison, lorsque je projette pour les copains quand je reviens de mission.
Vraiment, s'il y a bien un aspect de la photo qui ne m'incite pas à me lancer dans le numérique, c'est la diapo (et le N&B).
Seul contrainte (mineure) : la mise en oeuvre. Il faut installer, projecteur, écran, etc., ce qui prend 15 minutes tout au plus, donc rien en fait.
Une touche amusante : lors d'une projection récente, il y avait un jeune "numériste" enragé, fils d'un ami, qui n'avait jamais assisté à une projection, même en petit format. Comme il n'avait pas réalisé, étant arrivé après le démarrage de la séance, que le projo contenait des diapos, il a déclaré, au vu de la qualité de la projection, que le numérique, c'était quand même supérieur et hypersuper . Je l'ai laissé développer son argumentation jusqu'au bout. Une fois la projection finie, je l'ai amené près du projo et en ai extrait une diapo.
Ceci me fait penser qu'une des raisons de la survalorisation du numérique provient en partie de l'ignorance de ce que l'argentique peut encore réaliser, dans certaines conditions.
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