Auteur: Michel Guigue
Date: 11-06-2005 16:01
Pour revenir à la question du départ de 'tasmanjac', sur la qualité des dépolis ; je me demande si au début du siècle dernier, les photographes de l'époque, derrière leur 13x18cm en bois munie d'une vulgaire vitre sablée, se posaient la question.
On a pu lire sur un fil récent la difficulté de 'mettre au point' sur un dépoli soit disant très performant.
L'important est ce que le photographe a envie de montrer ; ce qu'il a trouvé digne d'intérêt pour lui-même ou pour les autres. L'étape intermédiaire de la prise de vue avec tout ce que cela comporte n'est qu'une toute petite opération nécessaire et indispensable, pour laquelle il ne faut pas trop se prendre la tête.
Si, par exemple, avec une optique grand angle, on voit mal dans les coins, on se contortionne un peu derrière l'appareil et peut juger du cadrage ; la profondeur de netteté se fait par le jeu du diaf et du choix du point net avec l'aide de tables de PdC.
On pourrait en raconter des pages (certains l'ont fait), je pense que l'essentiel est le sujet, la lumière, le choix du point de vue et du champ ; en fonction du rendu d'émotion qu'on a l'intention de faire partager (pour la photographie-plaisir ; la photographie-commande-professionnelle étant un autre domaine).
Pour ce faire, c'est l'oeil qui commande au départ lors du choix et à l'arrivée lors de la contemplation du tirage final. Je dirais même que c'est l'oeil qui commande au départ en fonction du résultat final.
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