Auteur: J-L Salvignol
Date: 20-05-2005 18:37
"Partegeriez-vous mon idée de minimaliser les équipements et d'en vivre une période de normalisation pour par la suite mieux se regarder vers l'intérieur."
Suggère Mehmet.
Comme utilisateur non professionnel, n'ayant donc ni clients, ni cahiers des charges, sans autres limites que ma capacité à faire correspondre ma perception et son expression, je suis tenté de dire oui, mille fois oui !
Et de fait...
Vieux Zeiss ou Rollei, Pentax ou Nikon, l'Ikeda avec son Ektar ou son Sironar, Hasselblad ou DSLR contemporain, je ne vois rien de redondant ou de superflu, car finalement je reste sur une gamme de focale très similaire et chaque outil répond à l'humeur du moment et à son adéquation à ce que je souhaite exprimer.
L'avantage de tout ce bric-à-brac, c'est de ne jamais avoir d'automatismes, de chaque fois remettre tout en question pour se concentrer sur la chaîne décisionnelle s'ensemble qu'est tout acte photographique.
De quelque manière que l'on aborde le rapport au matériel, il est impossible et sans doute stérile de tenter d'oublier que la photographie est une technique de condensation de l'espace-temps et que l'outil ne fait que fixer sur un banal plan x/y ces moments que la mémoire va travailler, transmuter au fil de la vie.
Acte égoïste par nature ?
Comme cette question est essentielle, Mehmet, je fais comme tout le monde, j'imagine, j'y répons sans rien avoir lu de ce que les autres ont proposé.
JLS
|
|