Auteur: Christian Martin
Date: 12-05-2005 12:05
Au début je mangeais mes modèles, puis ceux ci n'étant pas toujours de la première fraîcheur (halogène oblige ...), j'ai renoncé au coté gastronomique. Puis l'odeur quasi permanente est devenue une obsession, au point ou je trouvais que mes platines sentaient le poisson. Le modèle suivant devait être un Saint Pierre, mais j’ai besoin d’une désintoxication d’abord. Cela viendra peut être plus tard.
Aucun rapport avec le coup de pied de Saint Pierre.
Je n’ai aucune mauvaise dent contre Saint Pierre, mais peut être contre ceux qui se croient au niveau du ciel ….
Le maquereau fut le point de départ de ce qui suit, tout est donc à cause du maquereau, de François Croizet, et de Nadar 2005. Ceci dit, je scanne toute nouvelle épreuve que je reçois, ready pour en faire une rubrique spéciale sur mon site quand tout sera bouclé, si François, et tous les participants sont d’accord. Mais j’attends quand même une information sur le poids du trois pieds qui n’est pas un Berlebach, celui sans tongue il va de soit.
Carrix versus poussette, je compte faire un compte rendu en fin de saison, quand j’aurai traîné le traîneau par Mont et GR10, si j’y arrive sans rien casser. Pour l’instant, il y a encore trop de neige, ou pas assez. De toute façon il pleut sur les montagnes, et ma 20x25 n’est pas une Calypso-Tachihaleau/Sinar-Phot
Le détourage est fait par un masque lith (Kodak Lith), réalisé par une suite de contre type négatif/positif jusqu’à l’obtention du masquage idéal. Mais il faut dés le départ, avoir un sujet à détourer qui se détache déjà bien du fond de la photographie. Dans le cas contraire, il faut faire le détourage à l’encre inactinique uniquement, ce qui implique de travailler sur un grand négatif, d’avoir une table lumineuse bien adaptée, et de ne pas être maladroit (je n’en suis pas encore la). En chemin faisant, je tartine abondamment de l’encre et du ruban inactinique. Le plus difficile est la maîtrise ou suppression du liseré, que l’on approche en faisant « baver » l’insolation des limites insolées du dernier masque, par un éclairage diffus à travers un verre +/- épais intercalé entre le contretype final et l’avant dernier contretype.
Si l'on me dit que c'est plus facile et rapide avec Photoshop et un négatif numérique, je repondrai que je le sais, que je m'en fiche, et que j'ai plus de satisfaction à travailler ainsi.
CM
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