Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 09-05-2005 10:37
Salut Marc.
Une remarque gentille pour abonder dans ton sens.
Il semblerait qu'il y ait une tradition, peut-être du commerce franchouillard mais qui disparaît certainement dès qu'on passe le Quiévrain ou le Col de Jougne, je ne sais, qui consiste à prétendre que les produits qu'un client pénible demande n'existent plus, renvoyant le client chez les dinosaures, pour reprendre l'image d'une campagne de publicité actuelle pour mon fabricant de logiciels favoris ;-)
S'il n'est, effectivement, et entre gens de bonne compagnie, pas civilisé d'exiger des commerçants français qu'il connaissent l'existence des sites de vente par correspondance de leurs concurrents photo en Europe (qui proposent, sans souci, problemlos, sofort-lieferbar, available in stock, le Microdol)®, ils pourraient au moins se renseigner sur le site ouaibe du fabricant et dire que le site n'est pas à jour sur un produit périmé ou que l'importateur exclusif français ne veut pas les livrer, ou qu'on leur en demande tellement peu par rapport au minimum de commande imposé par l'importateur, cela leur permettrait de « botter en touche » sans perdre la face.
http://wwwfr.kodak.com/FR/fr/produits/photoPro/pro0000000234.shtml
C'est le moment de rappeler un sketch fameux des Monty Python.
C'est le sketch du client pénible et du marchand de fromage.
Un client apparemment très distingué entre chez un marchand de fromage des Îles britanniques (oui, cela existe). Le vendeur l'accueille chaleureusement et lui demande ce qu'il pense de la musique de fond dans le magasin, un air lancinant de bouzouki grec. Le client encore de bonne humeur trouve que c'est effectivement une très bonne idée de mettre du bouzouki en musique de fond plutôt que l'Adagio d'Albinioni.
D'un air enjoué, le client commande donc une première sorte de fromage. Le vendeur dit qu'il vient juste de vendre le dernier morceau ; le client demande alors une autre espèce, on lui répond qu'il n'en stocke qu'une très petite quantité et que, désolé, il n'y en a plus. Suit une litanie interminable qui n'atteint tout de même pas les quatre-cents & quelques espèces qu'on crédite à la production fromagère française, à chaque fois le vendeur trouve une nouvelle excuse pour dire que l'espèce demandée n'est pas disponible. Et toujours ce lancinant air de bouzouki en arrière fond.
Je ne dévoile pas la fin, cela pourrait donner de mauvaises idées à Marc G. ;-);-);-)
à défaut de révélateur à grain fin et de bouzouki, au moins certaines boutiques françaises pourraient nous mettre un peu d'accordéon en fond musical (on ne va pas demande de jouer du pipeau), lorsqu'elles sont situées si près de la Rue de Lappe !!
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