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 photographier la maladie
Auteur: rafa 
Date:   28-04-2005 18:31

la semaine derniere je suis allé voir la maman d'un tres bon ami à l'hopital. Ele est atteinte d'un cancer. En phase terminale elle va bientot nous quitter.
Je fus tres touché par cette visite.
J'ai proposé de revenir faire quelques clichés.
j'y retourne demain matin et je suis preneur de tous vos conseils.
sachant que:
je ne veut rien cacher ni dramatiser.
le soleil tape directement contre une grande fenetre.
la lumiere est dure et je compte jouer sur le contraste ombre-lumiere.
j'emporte un mamiya7 + 80mm.
de la scala 200.

Et j'ai un gros soucis, quand et comment donner les tirages?
merci .


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: guillaume p 
Date:   28-04-2005 18:51

Streill'nge kouèchtieun !
quand donner les tirages ?

A qui ?


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: rafa 
Date:   28-04-2005 21:27

répunsen bêten .............aux interessés.
la maman s'il n'est pas trop tard, sinon au fils


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: jean-claude LAUNEY 
Date:   28-04-2005 22:46

Rafa,
je vous ai envoyé un mail directement.

Cela me rappelle ce que fait Nan Goldin : les photos de ses amis et amies qui se mourraient du sida. J'ignore ce que devenaient ces photos sur le moment. Les montrait-elle ou pas ?

JCL


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Jean DESMAISON 
Date:   28-04-2005 22:59

Je me suis trouvé dans une situation comparable il y a quelques années, et je me suis posé autant de questions à la fois éthiques, esthétiques, et métaphysiques que possible.

Les questions les plus graves sont certainement: A quoi, à qui se destinent ces images?

Quel est le projet du photographe, quels sont effectivement les destinataires impatients de ces images, quel est l'objectif poursuivi, quel en est le message?

Que restera-t-il de ces images de souffrance...
Est-ce bien le souvenir que souhaite laisser le mourrant...

Ne préférons-nous pas garder une image de bonheur de nos parents, de nos proches, de ceux que nous aimons et de ceux qui nous ont aimé?
Ne préférerons-nous pas nous-mêmes laisser une image de bonheur à ces mêmes proches?

Imaginons-nous ces visages torturés dans un cadre au milieu du salon...

Je n'ai pas de réponse, pas de solution.
Rien que des interrogations...


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: rafa 
Date:   28-04-2005 23:25

merci.
je commençais à croire que le sujet était vraiment tabou.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Michel Guigue 
Date:   28-04-2005 23:41

Dans ce même cas de figure bien délicat, je choisirais plutôt un film négatif comme TriX au lieu de scala.

Je comprends, rafa, que vous voulez faire une photographie 'document'.

Votre souci <<quand et comment donner les tirages>> ne devrait pas en être un ; il sera toujours temps de les donner un jour, à la demande de la famille.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: rafa 
Date:   28-04-2005 23:53

en fait, je n'ai jamais utilisé la scala, elle me semblait a propos . la triX, et le grain en géneral me semblent trop evoquer la profondeur d'ame du sujet. je ne veux surtout pas surfaire ou surjouer. je veux des fotos seches.
merci Michel pour ce conseil, tous vos avis sur la scala sont bienvenus.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: GOUPY Jean 
Date:   29-04-2005 00:16

C'est courageux d'aborder un sujet a priori tabou.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Pierre MOVILA 
Date:   29-04-2005 08:30

Je dirais, pour avoir vécu des situations similaires, que si vous en avez la volonté, et que l'interressé est d'accord, il faut faire ces images. Si vous suivez votre instinct et que vous êtes sincère, vous ferez au mieux.
Pour ce qui est de l'avenir de ces images, pour ma part j'ai simplement prévenu la famille que ces photos existent et qu'ils pourront les voir lorsqu'ils le désirent, sans rien leur montrer ou donner d'emblée. De même, alors que j'ai senti le besoin de faire ces photos, pour la plupart, curieusement, je n'ai pas eu le besoin d'en faire des tirages ni de les montrer. Ce sont des photos "pour moi", elles n'ont pas besoin d'être exposées. J'ai le néga et la planche contact, c'est tout. Je crois que c'est l'acte de photographier qui était nécessaire, dont j'avais besoin, parce que c'est ma manière de m'exprimer et d'une manière de rendre hommage, très respectueusement à la personne. La personne photographiée y trouvait son compte en prolongeant un peu sa vie au travers des images qui lui survivront, pour témoigner de leur souffrance aussi, et certainement encore pour me laisser faire ce que je voulais. Je crois que ce sont des images qui ont besoin de beaucoup de temps avant de pouvoir être vues. Je crois qu'il faut laisser à la famille le temps d'être prête à les voir ou revoir. Attendez donc qu'on vous le demande !
TriX ou Scala, à vrai dire, cela n'a guère d'importance dans ce contexte, mais prenez ce avec quoi vous êtes à l'aise car vous aurez autre chose à penser au moment de la prise de vue que de vous adapter à un nouveau film.

Pierre


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: François Besson 
Date:   29-04-2005 08:56

Bonjour,

Je suis médecin généraliste et j'accompagne plusieurs fois par an des malades en fin de vie à leur domicile. Je leur rends visite également après leur mort pour établir le constat de décès. Quelques soient les affinités que l'on peut avoir pour ses patients - certains sont plus jeunes que moi - on développe au cours des dernières semaines une réelle intimité avec ces personnes qui vont passer le pas et je ne manque pas d'occasion de les regarder, parfois longuement. Je vous conseille donc, si cela est possible, de photographier votre amie après son décès, car le visage des morts est souvent infiniment plus beau et serein que celui des malades et le dernier souvenir sera donc celui d'un être apaisé qui peut être regardé avec sérénité.

Ceci est naturellement un avis tout à fait personnel

François Besson


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: rafa 
Date:   29-04-2005 09:19

merci d' avoir pris le temps d'ecrire.
bonne journée à tous.

Raphaël.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Michel Guigue 
Date:   29-04-2005 09:40

<<la lumiere est dure et je compte jouer sur le contraste ombre-lumiere>>

Vous dites, rafa n'avoir jamais utilisé la scala ...

Prenez du négatif, TMax ou ? si vous craignez le grain de la TX.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: JJ 
Date:   29-04-2005 10:32

Suite à la remarque de Francois et pour les Germanophones, je conseille vraiment le nouveau livre de Walter Schels "Nochmal Leben vor dem Tod".
Personnellement, je pense que l´on peut photographier pour soit et ensuite se poser la question de savoir ce qu´on fait des photos (des "livres" pour les parents..)mais vous verrez que les photos ont une charge émotionnelle tellement forte qu´il faut se poser la question de leur circulation: je trouve la prise de vue en elle même beaucoup plus naturelle.

JJ


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Jean VIGNE 
Date:   29-04-2005 12:17

J'ai fait des photos de mon père, malade et marqué. J'ai honte chaque fois que je les revois, mais je ne les ai pas détruites.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: fabrice pejout 
Date:   29-04-2005 12:43

bonjour,
il semble qu'en occident nous entretenions avec la mort un rapport délicat certainement
lié à notre culture judéo-chrétienne. Contextualiser ce rapport peut nous aider à mieux faire la part des choses, en particulier à mieux relativiser la culpabilité qu'il y aurait
à faire des images dans de telles situations.

Philip Blenkinsop me disait qu'en Asie,la mort n'etait pas tabou comme ici, et qu' il n'avait aucune difficulté à photographier
des victimes d'accident de la route qui constituait souvent un spectacle pour les passants, sans que cela ne gêne quiconque, pas même les flics.

Une amie qui a perdu un enfant en bas âge (mort subite) me confiait que après quelques années pour laisser s'estomper la douleur, les photos qu'elle avait fait de son enfant décédé lui procurait un vrai bonheur.

voilà, c'est une question à mettre en perspective, culturelle et temporelle,mais vaut sans doute mieux avoir fait des photos que l'on peut toujours laisser au fond d'un tiroir, que regretter de ne pas en avoir fait.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: jean-claude LAUNEY 
Date:   29-04-2005 13:19

Si vous avez eu l'occasion de fouiller dans les archives de photographes tenant boutique dans les villes on s'aperçoit que dans les années 20 ou 30 il n'était pas rare que l'on demande au photographe local de venir photographier le mort. En particulier de jeunes enfants. Et parfois des retoucheurs, véritables virtuoses de la retouche en tiraient des portraits colorés sensés être fidèles.

JCL


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: jfl 
Date:   29-04-2005 14:41

Je résume ma situation personnelle actuelle.
Il a été diagnostiqué chez ma femme (32 ans) un cancer du sein. Dans les semaines à venir les premiers effets de la chimiothérapie vont commencer à faire leur apparition (perte des cheveux par exemple), ensuite viendra la mastectomie (l'ablation totale des seins). Tous ce long parcours difficile pour arriver (j'espère) à la guérison total.
J'ai donc en ce moment, le même types d'interrogations:
- Dois-je la photographier?
- Pourquoi j'ai envie de la photographier? (Souvenir? Témoignage? ...)
- Que va-t-il se passer quand nous (moi, ma femme et fille) tomberons sur ces clichés dans quelque temps
- Devons-nous nous faire tirer le portrait en famille au cas où?
- Comment dire à femme qu'elle est toujours belle malgré la maladie et que je souhaite la prendre en photo?
- ...

En ce moment, la mort plane toujours sur mes prises vues, j'ai l'impression d'être un voyeur, de faire quelque de malsain (photographier une dégradation dont l'issue n'est pas connue).
Mais prendre des photos me « fait du bien ». Peut-être que l'appareil me permet de mettre une barrière entre sa maladie et moi: je me réfugie dernière pour ne pas avoir à affronter cette lente dégradation?
Bref, je suis sûrement confus dans l'expression de mes interrogations, mais mon esprit est un petit peu perturbé en ce moment.

Jean-François


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Nicola 
Date:   29-04-2005 15:25

Jean-François,

Ne vous laissez pas guidez par votre impression dont les origines sont sans doute culturelles, de l'ordre du tabou, fiez-vous plutôt à votre coeur et à ce que la nécessité immédiate vous pousse à accomplir.

Il serait malsain, au contraire, qu'un jugement moral entrave cette nécessité. Sans doute plus tard, la signification de tout cela se révèlera à vous.

De tout coeur avec vous, ds votre démarche.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Sans Flèche 
Date:   29-04-2005 16:47

"Est-ce bien le souvenir que souhaite laisser le mourrant ?..."

Jean Desmaison a posé la bonne question, il me semble. Personnellement, je ne ferais pas de photographie, j'aurais mieux à faire, je prendrais la main de cette maman, je l'encouragerais à m'évoquer ses meilleurs souvenirs ; elle me parlerait de ses parents, de son enfance, de ses premiers émois lorsque son futur mari la prit dans ses bras audacieux, de leurs enfants qui ont illuminé sa vie, je trouverais les mots pour dissiper ses angoisses et ses regrets, j'en aurais le courage.

Quand le destin s'impose à nous de pareille manière, c'est le moment où l'on établit l'ultime bilan de sa vie. On ne compose plus, on ne pose plus, on finit par ressembler à ce qu'on est devenu. On sacrifie l'accessoire pour ne garder que l'essentiel : franchir le seuil de la Porte Sombre dans sa vérité, sans feux de la rampe. On s'offre tout entier, vulnérable, à une expérience UNIQUE, intime et si peu photogénique. A respecter, sincèrement.

Francis G.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Jean VIGNE 
Date:   29-04-2005 16:53

Jean-François
Ne photographiez votre femme que si elle vous le demande.
Elle a besoin de toute son énergie, ne lui transmettez pas vos angoisses.
Cherchez dans vos négatifs une belle image d'elle, cadrez sur les yeux et le sourire, pas les seins, et faites un beau tirage - pour vous.
Depuis dix jours, le bras droit en miettes, en attente d'être opéré, je scanne pour mes enfants des photos de famille que je suis le dernier à pouvoir légender.
J'avais retrouvé une photo de mon père ( j'en ai parlé plus haut) que j'avais faite dans les conditions où vous avez envie de photographier votre femme. J'en ai retrouvé une autre, où il rigole, la clope aux lèvres. Je l'ai imprimée, et je suis heureux.
Je ne me sens pas le droit de vous donner de conseils - un seul, pourtant : pensez à votre femme et à votre fille.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Nicola 
Date:   29-04-2005 17:09

Oui, il est, au préalable, évident que son avis sur la question reste maître.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Michel M 
Date:   29-04-2005 17:41


Bonjour,

Ci-dessous ce que disait Richard Avedon....
Où l'on voit qu'il n'a pas fait seulement d'excellentes photographies.

Cordialement ,

Michel M



Photography is a sad art. It’s gone but it remains. When I was young, death was one of my subjects. I photographed Jean Renoir, Stravinsky, John Ford, artists at the end of their lives, and my dying father. (I’m no longer interested in approaching this subject through my work. It’s too close for art. Death is a young poet’s romance, and an old man’s business.)

My father, Jacob Israel Avedon, was a teacher before he was a businessman. It was my father who taught me the physics of photography. When I was a boy he explained to me the power of light in the making of a photograph. He held a magnifying glass between the sun and a leaf and set the leaf on fire. The next day, as an experiment, I taped a negative of my sister onto my skin and spent the day at Atlantic Beach.

That night, when I peeled the negative off, there was my sister, sunburned onto my shoulder. I knew from the beginning that being a photographer and playing with light means playing with fire. Neither the photographer nor the subject gets out of it unsinged.

In 1970, I showed my father for the first time one of the portraits that I had made of him in the years just before. He was wounded. My sense of what is beautiful was very different from his. I wrote to him to try and explain.


Dear Dad,

I’m putting this in a letter because phone calls have a way of disappearing in the whatever it is. I’m trying to put into words what I feel most deeply, not just about you, but about my work and the years of undefinable father and son between us. I’ve never understood why I’ve saved the best that’s in me for strangers like Stravinsky and not for my own father.

There was a picture of you on the piano that I saw every day when I was growing up. It was by the Bachrach studio and heavily retouched and we all used to call it "Smilin’ Jack Avedon"-it was a family joke, because it was a photograph of a man we never saw, and of a man I never knew. Years later, Bachrach did an advertisement with me-Richard Avedon, Photographer-as a subject. Their photograph of me was the same as the photograph of you. We were up on the same piano, where neither of us had ever lived.

I am trying to do something else. When you pose for a photograph, it’s behind a smile that isn’t yours. You are angry and hungry and alive. What I value in you is that intensity. I want to make portraits as intense as people. I want your intensity to pass into me, go through the camera and become a recognition to a stranger. I love your ambition and your capacity for disappointment, and that’s still as alive in you as it has ever been.

Do you remember you tried to show me how to ride a bicycle, when I was nine years old? You had come up to New Hampshire for the weekend, I think, in the summer when we were there on vacation, and you were wearing your business suit. You were showing me how to ride a bike, and you fell and I saw your face then. I remember the expression on your face when you fell. I had my box Brownie with me, and I took the picture.

I’m not making myself clear. Do you understand?

Love, Dick


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: biloko 
Date:   29-04-2005 18:08

Moralement... je ne vois aucun problème à ces photos, j'en vois même la nécessité... J'en ai faites (ou était ce ma femme qui a pris l'appareil) de notre bébé mort. J'en ai faites de mon épouse à travers la vitre d'une cellule aseptique. Que je les regarde ou ne les regarde pas n'a pas grande importance, ces photos sont, et rassurent ma mémoire... elles rassureront celle de mes enfants dans quelques années sur la réalité de leur souvenir.
La fin de vie est évidemment le dernier moment où l'on peut capter l'image d'une personne... La maladie est aussi un de ces moments qui nous rappellent l'importance des êtres qui nous cotoient. Ma femme est maintenant fière de certaines photos d'elle "la boule à zéro"... Tant que cette image laisse voir une personne "aimable", j'aimerais la faire. La photo est comme un mot d'amour...
Esthétiquement... je peux comprendre que vous soyez satisfait d'éclairages durs... pour des images qui vous satisfassent et qui disent vos propres sentiments et émotions. Personnellement, si votre intention est d'en faire don à la famille, dans de telles circonstances, je fermerais plutôt les rideaux pour pouvoir aussi offrir à la famille une image plus douce... Laissez leur aussi le choix de leurs émotions.
Enfin, comment les donner? Personnellement je ferais savoir à la famille que j'ai ces photos, sans plus. A la famille de faire part de son envie, maintenant ou plus tard.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: PLESSIER Claude 
Date:   30-04-2005 20:38

situation extrèmement délicate .


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Pierre MOVILA 
Date:   02-05-2005 09:39

je pense qu'il faut aussi offrir un appareil photo à votre femme pour qu'elle puisse prendre des photos en retour si elle en sent le besoin. Je trouve que quand on est pris en photo, on est un peu pris au piège et que l'on fait une concession, pour toutes sortes de raisons. Alors il faut pouvoir lui donner l'occasion au moins de vous prendre en photo et ce qu'il y a autour.. Cet échange vous remettrai à pied d'égalité.

Pierre


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: zozo anonyme 
Date:   02-05-2005 11:22

jean-françois,

dans le même cas que vous actuellement (mais le sein conservé),
passée la semaine qui suit la chimio, la vie normale reprend cours, je fais des photos (le crane nu est une belle source d'inspiration), et de toutes les façons la meilleure façon de dédramatiser est de banaliser.
résultat, la grande discussion avec les enfants samedi matin était de savoir s'il vallait mieux mettre une casquette ou un bonnet pour le look.

faites de photos, ou pas, mais tenez bon la barre pour garder une vie normale et l'équilibre des enfants autour de vous.

à votre dispo pour en parler en mail privé si vous voulez.


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: rafa 
Date:   02-05-2005 23:57

Une pensée pour JF, Zozo et leurs familles.

Finalement je n'ai pas fait les photos, elle était fatiguée. Elle avait plus besoin de soutien que d'autres choses. Je ne suis pas de sa famille, je ne me sens pas devoir rendre compte de la soufrance. C'était, une beauté sereine de l'âme qui s'en va, qui m'interessait; La serenité s'est barré sans l'attendre.
Je ne ferai surement jamais ces photos mais je dirai à mon vieux pote que sa mere est une femme digne, et combien elle rayonnait ce jour là (la 1ere visite).


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: Michel Guigue 
Date:   03-05-2005 07:43

""La photographie est l'art de ne pas presser sur le bouton ""

http://www.horvatland.com/


 
 Re: photographier la maladie
Auteur: rafa 
Date:   03-05-2005 14:48

Et d'appuyer sur là ou ça fait mal?

magnifique site sur frank Horvat, merci.




 
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