Auteur: Pierre MOVILA
Date: 15-04-2005 08:36
Jusqu'à preuve du contraire je trouve que tout le souci des sauvegarde est avant tout dans l'organisation :
- d'abord bien concevoir son rangement. Je connais "des gens" qui sont tellement bordeliques qu'on ne risque pas de retrouver quelque chose, même si c'est bien enregistré quelque part. Et ce souci augmente proportionnellement avec les volumes de stockage. Je connais un centre serveur...
- ensuite le second risque majeur, c'est la grosse bêtise : oups tout le dossier passe à la corbeille...
- puis l'action des "parasites" : virus, panne d'OS,
- le matos qui lache : disque dur qui scratche (les 2 disques d'un coup en RAID1 ça existe : surtension), moins connu : le CDROM qui se coince dans le lecteur, etc...
- puis la présence dans l'entourage d'éléments adorables mais perturbateurs : "mais papa, j'avais besoin de place pour installer mon jeu !", ou "agheu agheu, bip"
- ensuite l'atteinte directe : le feu, l'eau, la poussière, rayures en tout genre.
- la disparition du moyen de lecture : ZIP, Jazz, disque optique, priez pour nous
- le format des données qui devient obsolète : ah le TGA 48 bits ! sans parler du RAW...
- le vieillissement des données... intrinsèque : des scans d'il y a 10 ans, laissez moi rire ! mais au moins, avec le numérique on aura pas de pb avec ça, les mauvaises images numériques d'il y a 10 ans le resteront.
- et puis les agacements : la télésauvegarde qui mobilise un accès ADSL en permanence (quand il marche - on a découvert près d'ici un serveur censé se télésauvegarder toutes les nuits dont le soft était planté depuis des mois), la perte des mots de passe et la hotline qui ne répond pas...
Bref à mon avis, c'est d'abord tout ça qui fait le gros du problème.
La durée de vie des CD vient après. Ah, on ne connaissait pas notre bonheur avec nos petits classeurs à négas ! Je constate que je passe de + en + le clair de mon temps à gérer cet aspect des choses "admnistratives". Ah le progrès....
Mais ce qui est bien c'est que nos oeuvres sont destinées à aller dans les musées : dans 50 ans, il risque de ne pas rester grand chose des images "grand public".
Pierre
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