Auteur: Jean DESMAISON
Date: 11-04-2005 22:15
D'abord ce que l'on voit à l'écran, c'est une copie.
Copie négative d'un master en négatif.
En 35 mm, il y a belle lurette que l'on ne tourne plus en inversible.
Ensuite, la plupart des effets passent effectivement par la numérisation, c'est le télé-cinéma. On numérise l'argentique, on le retouche, modifie, incruste... et on le recrache par le process inverse, le kinescopage. Aucune perte par rapport au rush-master.
Je vous raconte pas le coût de ces deux opérations.
Le grain est visible sur les mauvaises copies, mais en général, la persistance rétinienne (qui permet au cinéma d'exister) efface de votre vision la perception du grain.
De plus, la projection cinéma est (heureusement) imparfaite. Ca bouge dans tous les sens imperceptiblement, et ça gomme les petits défauts.
Et puis pour finir comme le dit Michel G, ce n'est pas ce qu'on est venu regarder.
|
|