Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 09-04-2005 19:25
L'appareil est-il à soufflet ou bien est-ce le cousin du Mamiya Press avec optiques sur rampe hélicoïdale ? si soufflet alors soupçonner des trous d'épingle dans le soufflet.
Sinon : étanchéité au niveau du châsis ???
665 : P/N comme Positif ET Négatif récupérable. Sur les autres polas le négaitif n'est pas récupérable.
La balayette imprégnée d'un liquide nauséabond et collant sert à laquer & stabiliser les positifs. Surtout ne pas approcher cet instrument bizarre des négatifs !!
Si on vise de travailler avec le négatif il faut exposer plutôt 25 ISO, peut-être 40 mais pas 80. Le positif sera donc très souzex et illisible.
Si on jette le négatif pour conserver le positif (ce qui est dommage, autant utiliser du 669) alors il faut exposer 80 ISO.
Le négatif est à tremper dans l'eau pour enlever les désagréables gommes noires et les lichettes de papier en marge puis il doit, selon le fabricant, être clarifié dans une solution quasi-saturée de suflite de sodium à environ 220 grammes pour un litre d'eau (18% en masse totale).
On peut utiliser pour cette clarification le produit éliminateur d'hyposulfite pour tirages classiques de chez Kodak qui n'est pas plus cher, aussi efficace selon les praticiens des 665/NN P/N et qui laisse moins de traces blanches que le sulfite standard. Le sulfit est une vraie plaie par les traces qu'il laisse un peu partout.. surtout, dit-on, dans les voitures ;-)
L'inconvénient des films 8x10cm en cassettes de 10 est qu'on est obligé de développer pour passer au suivant ; En format 4 po x 5 po, les films de type 55 sont sous étui individuel, on peut les stocker non développés et faire le développement et le sulfitage à la maison.
Sur le terrain avec le 665 P/N il faut donc trimballer un seau contenant au moins de l'eau, au mieux du suflite à 18% si on veut récupérer le négatif.
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