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 Synthèses des archives - 4 : Labo, développement
Auteur: Marc Genevrier 
Date:   30-08-2002 18:38

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AVERTISSEMENT : Ce texte constitue une synthèse réalisée à partir
des messages déposés sur le forum galerie-photo.org entre juin 2001
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Développement en cuvette --- anthony. jahn@wanadoo.fr --- date : 03 juil 2001 20:58:29
Essayez ceci (texte traduit librement de l'anglais)de "The Film developing cookbook". La méthode décrite marche très bien. Je suis limité à deux plans-films 20 x 25 plutôt par des problèmes de lavage. La limite suggérée sera de 8 plans-films.
Procédure du développement

1. Équivalences surfaces pellicule

1 plan-film 8x10" = 1 rouleau 24/36, 36 poses
= 1 rouleau 120
= 4 plans-films 4x5"
= 2 plans-films 5x7"

2. Quantité minimum de révélateur pour développement complet (pour 1 plan-film 8x10")

sans dilution = 250ml
dilué (D-76 1:1, Rodinal 1:25, PMK) = 500ml
très dilué (D-76 1:3, Rodinal 1:100, HC-100 1:90) = 1l

Il est évident que l'on mettra souvent plus de produit, en fonction de la taille de cuvette.

3. Rôle de l'Agitation

Selon le degré d'agitation, on modifie : le contraste, l'acutance, la sensibilité, et le temps de séjour dans le révélateur.
**Il faut constamment changer la direction des mouvements afin d'éviter les vagues statiques et les stries. **

4. Méthode pour développement en cuvette

4. 1. Les cuvettes doivent être d'une taille supérieure au format du négatif (exemple: négatif 8x10"->cuvette 11x14")
4. 2. Position des cuvettes (pour droitier): Eau de pré-trempe - en haut à gauche; Révélateur: en bas à gauche; Bain d'arrêt (ou eau): en bas à droite; Fixateur: en haut à droite. On suppose que l'évier (de ma cuisine) se trouve à droite des cuvettes.
4. 3. Mettre chaque plan-film, émulsion vers le bas et un par un par intervalle de 10 secondes, dans la cuvette de pré-trempe. Enlever les films ensemble au bout de 2 minutes, les égoutter pendant 15 secondes.
4. 4. Mettre le paquet, émulsion toujours vers le bas, dans la cuvette révélateur.
4. 5. Soulever le paquet avec la main gauche, SAUF pour le dernier film se trouvant au fond de la cuvette. Faire glisser et sortir complètement, avec la main droite, ce dernier film. Laisser reposer le paquet dans le révélateur, et poser le film que vous venez de sortir par dessus (en veillant à ce qu'il soit complètement couvert par le révélateur).
4. 6. Répéter pendant 60 secondes (j'ai compté dans ma tête). Faire sans précipitation.
4. 7. Agiter par soulèvement-repos de la cuvette pendant 15 secondes. J'ai estimé un cycle complet par 2 secondes. J'ai soulevé la cuvette 7 ou 8 fois pour compter 15 secondes dans le noir. Il ne faut pas le faire toujours dans le même sens. D'abord soulever la droite, puis le devant, puis la gauche, à nouveau à droite, etc...
4. 8. Répéter 4. 5 pour 1 film, puis de nouveau 4. 7. pendant 15 secondes, puis 4. 5, et cela jusqu'à la fin du développement.
4. 9. A la fin (ou idéalement juste avant), rassembler les films, soulever le paquet en entier, égoutter et les mettre dans le bain d'arrêt. Répéter 4. 5 comme méthode d'agitation pour le bain d'arrêt et le fixateur.


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Question naïve développement et tirage plan film couleur --- didiervidal --- date : 28 oct 2001 07:26:47
Jusqu'a présent je me suis contenté de faire des prises de vue en N et B a la chambre 4x5 inch. Depuis quelque temps j'envisage de passer a la couleur papier ou a la dia. Mais un petit problème majeur vient gâcher mon plaisir. Ou faire développer mes plans-films et ou les faire tirer ?
De plus comment cela se passe-t-il , on donne le film dans le châssis je suppose, et est-on sur de récupérer son propre châssis. Au cas ou dans ma région aucun labo ne voudrez traiter mes films existe-t-il des labos qui traitent par correspondance. (lesquels)
CORDIALEMENT et au plaisir de vous lire


Re: question naïve développement et tirage plan film couleur --- richaud philippe --- date : 28 oct 2001 10:12:42
bonjour, pourquoi ne pas effectuer le développement à la maison. avec une machine Jobo 1 cuve , du produit Tetenal pour la diapo ou de l'Agfa pour le négatif cela est très, très facile, le résultat remarquable et le coût de revient hyper rentable. C'est ce que je fais chez moi pour le 4x5. les tirages se font en numérique avec un scanner a plat 1200 dpi et une imprimante photo en A3. si tu veux des renseignements plus précis. philipperichaud@aol.com ou 04-42-84-94-62


Re: question naïve développement et tirage plan film couleur --- Henri Gaud --- date : 28 oct 2001 14:31:18
Je suis photographe professionnel et fais développer mes ektas (4x5 et 8x10) par correspondance chez Central Color, 10 rue Pergolese à Paris dans le 16eme.
Précaution : envoi en recommandé, emballage dans les boites d'origines (3 couvercles) + une cale papier pour éviter les mouvements dans le transport (rayures).
En prises de vues : faire 2 plans films exposés de la même façon et demander un développement test un sur deux et suite les plans films étant rangés par 2 à la suite les uns des autres. La première série un sur deux sert de test pour le développement des suivants qui sont corrigés pour le meilleur résultat possible.
C'est une bonne précaution, des petites corrections +- 1/3 ou +- 1/2 vous donneront des ektas presque parfait (la perfection n'étant pas accessible)
A bientôt


Re: question naïve développement et tirage plan film couleur --- Henri Peyre --- date : 28 oct 2001 17:59:51
Vous avez pas mal d'adresses pour envoyer vos 4x5 dans la boîte d'origine en http://www.galerie-photo.com/produits_et_laboratoires.htm.


Re: question naïve développement et tirage plan film couleur --- Jimmy Péguet --- le 28 oct 2001 21:52:49
Je me souviens avec émotion des premiers PF Provia envoyés au gros labo de façonnage Fuji du coin. Je les avais emballés dans les boîtes d'origine, avec indications écrites sur les boîtes. La vache ! J'en étais resté aux films 120 avec lesquels je n'avais pas de problèmes, je n'avais pas pris la précaution de faire des essais pour me caler, je n'avais pas fait de tests comme le suggère Henri. Le résultat a été abominable, et en plus, ils m'ont rendu les plans-films dans un état abominable. Et j'en avais envoyé un paquet ! Donc, tester avec quelques films avant d'en envoyer plus. On ne doit pas avoir ces problèmes en labo pro, mais ça coûte quasiment le double.


Re: question naïve développement et tirage plan film couleur --- henri peyre --- date : 29 oct 2001 20:12:20
Mes premiers plans-films en 4x5, donnés à un régional vauclusien furent aussi catastrophiques que ceux obtenus par Jimmy Péguet : une fois scannés ils présentaient des milliers de poussières à nettoyer. Encore novice en matière de scan, je considérais forcément que le problème venait de moi... Je n'arrêtais ainsi plus de souffler avec la bombe sur les plans-films avant de les scanner... peine perdue ! Il me fallut une dizaine d'infructueuses tentatives pour comprendre enfin que ces poussières avaient été ajoutées lors du développement par la machine empoussiérée de mon laborantin de pacotille ! La qualité est une ligne sur laquelle aucun des maillons ne peut avoir de faiblesse !


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Comment développez-vous vos plan films N&B ? --- quint. pascal@wanadoo.fr --- date : 03 juil 2002 18:26:05
Mon labo n'étant pas complètement noir durant ces périodes estivales, je cherche un moyen simple et pas trop cher de développer mes plan films sans utiliser les cuvettes. J'ai acheté récemment aux US une cuve Yankee qui permet de développer jusqu'à 12 plan films, mais les résultats ne sont pas toujours parfaits, ce qui est surtout visible dans les ciels unis. Sur les sites américains, certains soutiennent qu'il est impossible d'obtenir un développement uniforme avec ce type de cuves. Ils recommandent tous les cuves Unicolor avec leur base motorisée, qui sont apparemment faciles à trouver d'occasion aux US, mais que je n'ai jamais vues en France et je ne souhaite pas m'aventurer à acheter sur E:Bay aux US.
Y a-t-il des produits comparables disponibles en Europe que l'on peut trouver à vil prix ?
Merci d'avance pour vos idées


Re: Comment développez-vous vos plan films N&B ? --- Jimmy Péguet --- le 03 juil 2002 21:00:46
En dehors des cuvettes, on peut utiliser une cuve Combiplan. Elle est prévue pour 6 PF (certains en mettent plus), on agite comme avec une cuve classique, par retournement. Elle est mal pratique à remplir, le goulot est étroit, il est préférable de la remplir dans le noir.
La solution royale, c'est une machine Jobo rotative. La cuve est thermostatée, les résultats sont parfaitement réguliers et reproductibles, et on peut faire autre chose pendant qu'elle tourne. On utilise beaucoup moins de chimie qu'avec une cuve classique ou une cuvette. L'inconvénient, c'est que c'est cher en neuf, mais on en trouve assez facilement d'occasion (environ à partir de 150 euros - avec de la chance - pour une CPE2+, sans lift, compter 450 à 750 pour une CPA2 ou une CPP2 avec lift). Les cuves sont également chères.
Sur les premiers modèles, on peut monter le lift dont je parle, qui permet un remplissage et une vidange faciles et réguliers. L'acheter de préférence avec la machine, on n'en trouve jamais seuls.
Je n'ai jamais trouvé de cuve Unicolor ni de base motorisée en France. Dommage, ce serait une solution économique.
Info : http://www.Jobo.com


Re: Comment développez-vous vos plan films N&B ? --- quint. pascal@wanadoo.fr --- date : 04 juil 2002 07:46:44
Qu'est-ce que le lift pour la Jobo CPE 2 dont vous parlez ?
Pour les traces dans les gris uniformes, le pré-mouillage ne semble pas changer grand chose. Je le fais systématiquement. Le problème semble provenir de deux facteurs : d'une part la Yankee ne se retourne pas, son couvercle est étanche à la lumière mais pas au liquide, et d'autre part le support des plans-films est en plastique avec des bords maintenant les films assez épais, ce qui doit créer une concentration de produit à ces endroits même quand on agite horizontalement.
Dans la Combiplan, comment les films sont-ils maintenus ?
Merci encore.


Re: Comment développez-vous vos plan films N&B ? --- Jimmy Péguet --- le 04 juil 2002 08:20:40
Pour voir à quoi ressemble le lift, regardez sur les pages du site Jobo les photos des modèles CPA et CPP (on peut également équiper la petite CPE avec un lift). C'est un système relevable qui permet de remplir et vider directement la cuve. C'est très confortable et ça permet un remplissage plus uniforme qu'à la main, si on est un peu pinailleur.
Les films sont maintenus dans la Combiplan par un système en plastique à 6 séparations (les films ne sont pas serrés) incurvées pour les films, droites pour y mettre des plaques de verre. La cuve est étanche, on agite par renversement. Le problème des zones vient vraisemblablement de là avec la vôtre : il faut un minimum d'agitation (certains révélateurs en demandent plus que d'autres).
La base motorisée apparaît sur le site Beseler, sans indication de prix, et bizarrement, je ne la vois en vente sur aucun autre site américain. J'avais pensé un moment, pour développer mes 20x25, utiliser une base motorisée Ilford pour le Ciba et monter une cuve dessus. En occasion, le coût aurait été minime. Mais malheureusement, le moteur tourne toujours dans le même sens.


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Plans-films NB en cuve Jobo ? --- stephane --- date : 04 juil 2002 15:41:47
Pour l'instant je développe en cuve Combiplan mais effectivement les produits ont du mal à couler, il faut chasser l'air et de temps en temps il y a des zones. Comme c'est manuel, les résultats ne sont pas toujours réguliers... Je suis donc intéressé par la solution de la machine Jobo. J'ai la possibilité d'utiliser une Jobo ATL 2200 pour développer des films couleurs, mais j'avais un doute pour son utilisation en NB.
N'y a-t-il pas un problème avec l'agitation, qui est trop forte car elle est continue sur ces machines ? Cela ne fait-il pas monter le grain, le contraste ?
Quel révélateur conseillez-vous par exemple avec de la Tmax ou de la FP4+ ?? Le même révélateur que pour les développement manuels ?? Les durées de développement sont-elles plus courtes ?
Stéphane


Re: Plans-films NB en cuve Jobo ? --- Jimmy Péguet --- le 04 juil 2002 17:08:55
J'avais les mêmes a priori avant d'utiliser une Jobo : le noir et blanc, ça se traite à la main, et tout et tout... Je traite en Jobo depuis un an, et je ne voudrais pas revenir en arrière. de plus, vous avez une ATL, c'est une Rolls par rapport à ma petite machine de bricoleur !
Concernant l'agitation : les temps seront un peu plus courts pour limiter la montée du contraste. Il faut faire quelques essais pour trouver ses réglages, les résultats sont alors absolument excellents et parfaitement réguliers. Je n'ai jamais eu de problèmes de zones, de montée du grain ou quoi que ce soit.
Je traite habituellement sans prémouillage. On doit pouvoir utiliser la plupart des révélateurs courants (je n'ai pas essayé le PMK en rotatif, je pense qu'il doit y avoir des révélateurs au pyrogallol plus adaptés, le Rollo Pyro par exemple). Pour la FP4, j'utilise du D76 et je traite la TMX dans de l'XTOL. Rien que du très classique, donc.


Re: Plans-films NB en cuve Jobo ? --- tin --- date : 05 juil 2002 08:37:21
Vous avez raison, le grain monte, le contraste aussi, mais comme dit Mr Peguet, ce n'est pas gênant, surtout en grand format. En 24*36 et moyen format, c'est visible. Dans votre machine, contrairement à la petite Jobo d'entrée de gamme, vous pouvez régler la vitesse en continu. Ma méthode consistait à accélérer la rotation 10s par minute et à la réduire au minimum le reste du temps. Attention à la température réelle du révélateur en été : vous pouvez démarrer à 20°C et finir à 22°C. Le mieux est de mettre un thermomètre sonde par le bouchon.


Re: réglage de température --- E. Bigler --- date : 05 juil 2002 09:52:31
L'été, la solution que j'ai trouvée est de mettre un récipient genre bécher photo plastique de 2 litres d'eau au congélateur ; on atteint assez vite 15 degrés à partir de l'eau à température autour de 20 degrés. Je refroidis donc mon révélateur à 19-19,5 degrés en trempant le bécher de révélateur dans le bécher d'eau froide ; et je le verse dans la cuve sans prémouillage ; en l'occurrence la cuve est une cylindrique plastique Paterson pour Rollfilm et 135, mais cela doit marcher avec la Combi Plan.
De fait les échanges thermiques avec l'air ambiant sont très lents et le plastique ne conduit pas bien la chaleur. Cela va se réchauffer doucement si on est à 25 degrés en ambiance, mais en partant de 19-19,5 degrés, si cela monte à 20,5-21 à la fin du temps réglementaire, je trouve --et c'est quelque chose peut être surprenant a priori-- que les résultats sont beaucoup plus reproductibles ainsi en maîtrisant la température qu'en raccourcissant les temps dans le genre : -10% par degré au-dessus de 20 degré (voir les abaques Ilford par exemple).
Il faut dire qu'ayant expérimenté avec des révélateurs à réutiliser comme l'excellent Agfa Atomal, il fallait déjà augmenter le temps de développement d'un film à l'autre (5 à 10% par film selon la quantité utilisée) pour tenter de compenser l'usure du produit. Si on couple cet effet avec l'abaque température-temps de développement, on ne maîtrise plus rien du tout. Dans ce cas, j'avais trouvé que pré-refroidir le révélateur et augmenter le temps pour compenser l'usure me donnait de très bons résultats. Bien entendu, à bain perdu comme le Rodinal ou l'ID11 1+1, cette maîtrise de la température donne des résultats parfaits.
Cela doit être applicable à la cuve Combi Plan, qui est en plastique ; comme cela fait 1 litre de liquide au lieu de 600ml pour la Paterson, il faut trouver un bécher ou une cuvette d'eau plus grande.


Re: Plans-films NB en cuve Jobo ? --- tin --- date : 05 juil 2002 10:19:32
Le test que j'ai fait avec des sensitogrammes mesurés avec un densitomètre montrent bien que les corrections apportées changent le résultat. Les négatifs sont bons mais différents, par ex. le d76 contient du métol et de l'hydroquinone. L'énergie de développement de chacun de ces composants varie différemment selon la température, de sorte que l'équilibre à 20°C avec 2gr de métol et 5gr d'hydroquinone ne pourra pas être reproduit à 25°C, l'hydroquinone devenant très active ; en dessous de 18°C au contraire, cette même hydroquinone perd énormément de son activité. Le problème de la Jobo en agitation permanente devient critique avec des sujets très contrastés, du fait du renouvellement permanent du révélateur, qui élimine une forme de compensation par épuisement du révélateur dans les hautes lumières. C'est la technique mis en oeuvre dans le révélateur compensateur à deux bains, dans lequel il ne faut pas agiter du tout dans le bain (B).


Re: Plans-films NB en cuve Jobo ? --- Jimmy Péguet --- le 06 juil 2002 12:08:57
Le mieux serait d'aller jeter un coup d'oeil sur les fiches techniques des films et révélateurs Kodak, les temps sont suggérés pour le traitement en rotation.
En ce qui me concerne, avec une CPE (la vitesse 2 est un peu plus élevée si je me souviens bien), traitement à 23° (corriger avec les abaques de température), sans prémouillage, TMX exposée pour 64 ISO, tirage sur agrandisseur à tête couleur, je traite 9' dans l'XTOL dilué 1+2.


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Prémouillage avec la TMX --- Jimmy Péguet --- le 20 mars 2002 08:11:31
Suite à quelques jours de voyage en compagnie de châssis classiques, je vais passer au Readyload, et donc forcément à la TMX en noir et blanc. Je ne l'ai jamais traitée qu'en petit format, et encore, il y a longtemps. A l'époque, je prémouillais par habitude, mais il me semble que le prémouillage n'est plus vraiment nécessaire depuis pas mal de temps avec les films modernes. Qu'est-ce que vous en pensez ?
D'autre part, qui aurait l'expérience du Xtol en 4x5" ?


Re: Prémouillage avec la TMX --- tin --- date : 20 mars 2002 15:30:14
Le prémouillage est nécessaire quand le temps de développement est très court, par ex. pays tropicaux, révélateur rapide, temps inférieur à 5min. Avec une agitation continue la première minute, intermittente ensuite, vous aurez un développement très régulier. Vous trouverez sur le site Kodak.com une énorme fiche technique sur l'XTOL concentré, 1+1 ou 1+2 à différentes températures.


Re: Prémouillage avec la TMX Agitation --- tin --- date : 21 mars 2002 08:32:13
L'agitation continue favorise la montée en densité. Sur la CCP2, j'augmentais la vitesse 10sec par minute, puis je la réduisais au minimum. Mais je préfère l'agitation intermittente à la main. Le révélateur fait maison qui donne des bons résultat, avec un très bon effet de bord est lesuivant : 2gr métol, 50gr sulfite de sodium, 4gr Hydroquinone pour un litre d'eau. L'absence d'alcali diminue le contraste ; bains perdus, temps identiques au D76 1/1.


Re: Prémouillage avec la TMX Agitation --- Jimmy Péguet --- le 21 mars 2002 08:50:57
Le D76, je le fabriquais maison en lui ajoutant très classiquement de l'acide borique et en jouant sur la proportion borax/acide borique selon le film. Les résultats étaient excellents avec la TMY, mais je ne suis jamais parvenu à maîtriser le contraste correctement avec la TMX.
Depuis que je suis passé à la Jobo, je trouve que c'est un réel confort. Il faut adapter les temps (diminuer) et la dilution pour s'adapter à la rotation, pour éviter la montée du grain et du contraste. Les résultats sont alors très bons. J'avais quelques craintes au début par rapport à l'agitation manuelle intermittente, mais ça m'est très vite passé et je n'ai pas envie de revenir à la l'ancienne manière vu la qualité des négatifs.


Re: Prémouillage avec la TMX Agitation --- tin --- date : 21 mars 2002 10:28:53
La dilution et l'alcalinité changent la forme de la courbe en général. L'agitation accélère le développement des hautes lumières en particulier. Pas de proportionnalité, donc.


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Écart à la loi de réciprocité --- jacques blandin --- date : 05 avril 2002 19:43:21
Encore une question naïve !=========== Focale=150mm, Grandissement=2. 5, Tirage image=525mm, Tirage sujet=210mm, Ouverture=32, Vitesse=8s. ===================== Si je ne me suis pas trompé, le facteur de compensation=12. 25 donc la correction est de 3. 5. Admettons que je veuille rester à 32, je change donc ma vitesse et je passe à 60s (avec une correction de 3 parce que je ne vois pas comment corriger une vitesse d'un facteur 3. 5). A partir de ça, je vais ajouter l'écart à la loi de réciprocité et ça je ne sais pas faire, je ne trouve pas de formule. J'ai trouvé des abaques sur Internet pour panF, FP4, Delta100 qui semblent identiques et qui vont de 0 à 35s d'exposition pour 0 à 200 s avec correction. Je ne peux donc déjà pas placer mes 60s d'exposition (cela s'arrête à 35s) pour chercher la correspondance de correction, la courbe n'étant pas "rectiligne?, linéaire?"(j'ai fait philo!!!). Merci d'avance


Re: Ecart à la loi de réciprocité --- Jimmy Péguet --- le 06 avril 2002 06:16:48
Sur la réciprocité (je n'entre pas dans le détail de vos calculs du début), avec la FP4, pour 8", je pose 37" et je réduis le développement de 10%. Voici la table sur laquelle je me base avec les films classiques. Je ne sais pas où j'ai rangé celle pour les TMX/TMY, si quelqu'un en avait une, ça m'arrangerait bien.
1" : 2"
2" : 5"
Développement -5%
4" : 15"
8" : 37"
Développement -10%
10" : 50"
20" : 2'
30" : 3'15"
40" : 5'
Développement -20%
50" : 6'45"
60" : 8'45"
70" : 10'
80" : 13'45"
90' : 16'45"
Développement -25%
100" : 20'
Développement -30%


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pellicule BERGGER BPF 200 ISO --- roberjot@free.fr --- date : 29 mai 2002 19:39:02
Je viens d'acheter de la pellicule BERGGER BPF 200 iso en format 120 et 4x5. Mon révélateur habituel est le classique D76 que j'utilise à 1+1. Est-ce que quelqu'un a déjà essayé ce film? A quelle sensibilité l'exposer? Conseils pour le développement? Je connais le papier BERGGER baryté ton neutre et ton chaud qui me donne toute satisfaction. En sera-t-il de même pour les films?


Re: pellicule BERGGER BPF 200 ISO --- Jimmy Péguet --- le 30 mai 2002 05:19:38
C'est un bon film, le BPF 200 (je n'utilise que les feuilles). Je le traite dans le D-76 assez dilué (aux alentours de 1:3) avec une Jobo. Il est loin des 200 ISO annoncés, je l'expose pour 80. C'est un film très souple d'usage, avec un rendu de film ancien, les noirs sont bien différenciés, les gris différents d'un film comme la TMax, par exemple. Il est un peu long à sécher, je l'aide en ajoutant de l'agent mouillant.


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