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 Synthèses des archives - 1 : Les agrandisseurs
Auteur: Marc Genevrier 
Date:   30-08-2002 18:36

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Agrandisseur n et b pour 4x5 inch ou supérieur --- didier vidal --- date : 04 déc 2001 12:35:35
Voici ma question. Quelles sont les marques qui proposent de bons agrandisseurs (pas de lumière froide car trop chère) offrant la possibilité d'aller du 24x36 au 13x18, voire plus, uniquement pour le N&B (lumière directe)? Actuellement, je fonctionne avec un agrandisseur que j'ai modifié pour du 4x5 inch, mais les résultats en termes d'homogénéité de la lumière sur le plateau laissent fortement à désirer. Il faut dire que celui-ci était prévu initialement pour du 6x9.


Re: Agrandisseur n et b pour 4x5 inch ou supérieur --- taos --- date : 04 déc 2001 15:24:30
La qualité des tirages obtenus avec une source de lumière diffuse, et notamment une lumière froide, est incomparablement meilleure que celle obtenue avec une source à condenseurs. Les images sont plus modelées, avec plus de détails dans les hautes lumières. Les agrandisseurs qui passent le 13x18 ne sont pas légion, du moins ceux qui sont abordables pour l'amateur. L'avantage du 13x18 est qu'il offre une bonne homogénéité lumineuse pour le 4x5.


Re: Agrandisseur n et b pour 4x5 inch ou supérieur --- Jimmy Péguet --- date : 04 déc 2001 15:52:21
Pour le 13x18, il doit y avoir par exemple le Durst 138, qu'on trouve facilement et qu'on doit pouvoir équiper avec des têtes différentes. Il y a beaucoup plus de choix en 4x5 inches, où on trouve de bons engins rigides, bien construits et abordables. J'ai eu brièvement l'occasion d'utiliser un Durst 1200 qui m'avait fait une excellente impression et un De Vere qui m'avait beaucoup plu, construction superbe, excellente ergonomie. J'avais tiré autrefois sur un Ahel qui par contre ne m'avait pas emballé, j'ai le souvenir (peut-être injustifié) de quelque chose d'un peu "château branlant". De mon côté, j'utilise un très bon Fujimoto à tête couleur. Côté impressions perso : vous tenez aux condenseurs ? Travailler avec une tête couleur (je n'ai jamais utilisé de lumière froide) est bien agréable et offre beaucoup plus de souplesse.


Re: Agrandisseur n et b pour 4x5 inch ou supérieur --- Henri Gaud --- date : 04 déc 2001 17:29:11
J'ai utilisé un DeVere 504 avec plaisir et très bon résultat. Les 3 types de sources d'agrandisseur existent car elles donnent des résultats différents : dirigé ; semi-dirigé et diffus.
- dirigé donne une netteté maximum
- diffus un modelé maximal et l'absence de pétouilles.
- le semi-dirigé est le plus courant et est une sorte de compromis.
Pour tirer un bon 4x5 en 30x40, une tête couleur (diffuse) et du papier multigrade donnent sans doute les meilleurs résultats.


Re: Agrandisseur n et b pour 4x5 inch ou supérieur --- Nicolas Pernot --- date : 05 déc 2001 08:13:42
Personnellement, je préfère la lumière dirigée, j'y trouve une petite différence de contraste, ou plus exactement de micro-contraste et d'effets de bords, qui vaut bien les soucis de poussières. J'ai essayé plusieurs De Vere, à tête froide ou condenseur, et des Durst à tête froide. Évidemment, la lumière froide, c'est plus efficace et plus pratique, mais je préfère les condenseurs ! Enfin, j'ai entendu beaucoup de bien des Beseler...
Au passage, quelle marque et quel modèle d'objectif préconisez-vous? (y compris pour le 6*6)?


Re: optiques d'agrandisseur, préférences --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 05 déc 2001 15:07:20
>> Objectifs d'agrandissement
J'ai utilisé depuis 25 ans en 6x6 un Componon Schneider f-5,6/80 à 6 lentilles. J'ai fait surtout du N&B avec mais aussi un peu de Cibachrome-Ilfochrome et je suis très satisfait. Je me suis laissé tenter récemment par son successeur de la même maison de Bad Kreuznach, un Componon-S f-4/80 trouvé en occasion à l'état neuf. Il se trouve qu'un problème de dégradation de la couche anti-reflet était apparu sur ce fidèle Componon de 25 ans d'âge. L'effet sur l'image-papier est difficile à voir car la dégradation a été très lente, mais vu à contre jour c'était comme des micro-poussières ou des micro-bulles couvrant toute une face de lentille à l'intérieur. J'ai fait démonter et nettoyer l'optique chez Elteca à Paris.
Curieusement mon Componon f-4/50 (24x36) à peine plus récent ne présente pas cette "maladie". La couleur du traitement est un peu plus "jaune" comme s'il y avait eu un changement de procédé entre les deux objectifs. À ce sujet, la liste des numéros de série Schneider est publique et vous donnera l'âge de votre objectif d'occasion, que ce soit un Xenotar de Rolleiflex, un Symmar de chambre ou un Componon d'agrandisseur :
La formule Componon-S existe en 100 (6x9) et 150 mm (9x12-4x5), 6 lentilles. Je pense que les optiques de reproduction G-Claron (il y a en en 150) doivent faire de très bonnes optiques d'agrandisseur sauf leur "médiocre" ouverture max de f/9. Rodenstock propose bien entendu un concurrent direct à 6 lentilles sous la marque "Rodagon". Enfin, il y a des modèles "apo" qui coûtent APO-minablement cher. Mais quand on aime les pl/mm...


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choisir un agrandisseur d'occasion de bonne qualité --- structim@wanadoo.fr --- date : 11 fév 2002 08:56:57
bonjour amis de la photographie
je suis à la recherche d'un agrandisseur noir et blanc, mais je n'y connais absolument rien. J'aimerais avoir des conseils sur les différentes marques et leurs avantages et aussi les bons plans pour dénicher les bonnes affaires.
Merci d'avance


Re: Choisir un agrandisseur d'occasion de bonne qualité --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 11 fév 2002 13:57:39
L'offre en agrandisseurs 6x6 - 6x7 - 6x9 noir et blanc est encore vaste en neuf et en occasion. On peut trouver par exemple un Ahel-6 ou 6x7 à moins de 150 euros. Clairement, et mon avis sur ce point est tout à fait biaisé, pour le 6x6 c'est l'Ahel que je chercherais. Si vous avez un appareil 6x9, le Krokus est très tentant car il est le moins cher et il équipait beaucoup d'amateurs et de clubs dans les années 1980.
Mais une bonne optique d'agrandisseur vous coûtera peut-être plus cher que l'agrandisseur lui-même ! Sur ce point je conseillerais d'être très prudent avec les optiques d'agrandisseur d'occasion, disons vieilles de 15-20 ans ou plus, il y a potentiellement des problèmes de moisissures.
Les modèles d'agrandisseurs ont chacun une très forte personnalité et une ergonomie différente, un peu comme pouvaient en avoir les voitures des années 60. D'ailleurs beaucoup d'agrandisseurs noir et blanc n'ont pas changé de conception mécanique et optique depuis les années 50. Seul l'éclairage a progressé, avec les lampes halogènes ou les sources fluorescentes. Il n'est pas certain que cette pléthore de l'offre perdure, mais le point n'est pas là. Les fabricants français sont encore présents en neuf si cela a un sens pour vous : Ahel, Rohen. En occasion, Priox correspond à de gros agrandisseurs pour les pros, mais qu'on peut trouver très abordables en occasion.
D'Europe, Durst est une marque très répandue dont la localisation géographique est en elle-même un symbole de l'Union Européenne : une région d'Italie où l'on parle allemand, à proximité de l'Autriche. Bien sûr l'Allemagne fournit des modèles excellents avec Kaiser (et d'autres marques), bien qu'a priori moins présents en France, pour des raisons qui n'ont à mon avis rien de technique, plutôt culturelles ou commerciales. Je ne me rappelle pas de marque britannique, ce qui m'étonne un peu ???
Les pays d'Europe Centrale ont une industrie du noir et blanc (film, papier, labo) encore très vivante (en apparence ?), qui fournit le célèbre Krokus 6x9 polonais en occasion, et les actuels Krokus et Meopta (tchèque). Comme exemple de petit matériel labo "à l'ancienne", on peut citer, par exemple, l'excellente essoreuse (pour papier baryté) distribuée par Ahel, fabriquée en Europe centrale.
Enfin un agrandisseur 6x9 d'outre-Atlantique qui est très attrayant, c'est le Beseler 23 sous ses différentes versions : en noir et blanc il permet d'éclairer correctement tous les formats sans changer de condenseur (grâce à un système de focalisation à soufflet). C'est construit à l'américaine, large, costaud, "rugged and reliable" comme on les aime dans l'Ouest, séduisant pour qui a un peu plus de place qu'une salle de bains "squattée" comme labo photo.



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choix agrandisseur --- hadrien --- date : 12 mars 2002 17:34:30
je suis sur le point d'acheter un agrandisseur, mais j'hésite sur le choix de celui ci :
entre un durst laborator 1000 ? un durst 670 ? un krokus RG3 ?
si quelqu'un possède une de ces bêtes... qu'il me dise ce qu'il en pense!
merci d'avance pour vos réponses


Re: choix agrandisseur --- André en Haute-Loire --- date : 12 mars 2002 20:36:23
J'ai un Durst Laborator 1000 depuis 3 ans (occasion), 3 optiques 50 , 75,105 . Il faut juste penser à le faire chauffer un peu avant de démarrer. En fait je l'allume quand je prépare la salle de bain (pardon, le labo…). Le seul inconvénient concerne le multigrade : le filtre se place obligatoirement après l'optique.
Sinon, c'est idéal contre les poussières, un minimum de dépoussiérage et c'est bon.
André


Re: choix agrandisseur --- Matthieu (lstrauss@infobiogen.fr) --- date : 13 mars 2002 09:06:55
J'ai également un DURST 1000 à condenseurs dont je suis très content (André doit avoir une version "lumière froide" puisqu'il doit le faire chauffer et qu'il n'a plus de problèmes de poussières). Cet agrandisseur permet d'agrandir le 4x5 inches avec une très bonne homogénéité de lumière, et a l'avantage de ne pas être "monstrueux" (il se pose sur une table) comme, par exemple, le DURST 138 qui accepte les négatifs 13x18 cm. Je ne connais pas le Krokus, mais, à mon avis il n'y a pas de comparaison avec le DURST 670 qui est un agrandisseur "amateur" beaucoup plus léger qui, comme son nom l'indique, n'accepte que le 6x7cm. En ce qui concerne les filtres multigrades, le mien (version condenseurs) a un tiroir à filtres au dessus des condenseurs. Si celui qu'on vous a proposé est une version à condenseurs, il faut être très attentif à ce qu'il soit vendu avec un jeu complet de condenseurs correspondant à tous les formats que vous souhaitez tirer, car il est très difficile d'en trouver séparément d'un agrandisseur.


DURST 1000 : ATTENTION --- devisu --- date : 13 mars 2002 17:53:25
Attention pour les Durst 1000 : la pièce fragile est le ressort dans la colonne (qui permet de monter et descendre la tête). S'il est cisaillé ou qu'il casse, il n'y a plus de pièces de rechange chez Durst (matériel de + de 10 ans) et il est impossible de trouver un "équivalent". Divers personnes ont eut ce problème sans solution... Le problème à été résolu avec le L1200. Je crois que le ressort se voit a l'arrière de la tête. Même s'il est impeccable, c'est un risque à prendre.
D'occasion le prix s'en ressent : maximum 5000F complet et en parfait état, alors que les Durst 138S cotent plus haut, car ils n'ont pas de panne insoluble...
@+
Rodéric


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accessoires LATUB / DUTUB pour Durst 138S ? --- elmeunier@free.fr --- date : 20 mars 2002 08:01:05
Qquelqu'un pourrait-il me dire à quoi servent les accessoires DUTUB 1 et 2, et LATUB pour l'agrandisseur DURST 138S ?
D'avance merci,
Loïc Meunier


Re: accessoires LATUB / DUTUB pour Durst 138S ? --- tin --- date : 20 mars 2002 15:16:41
Les tubes rentrants permettent d'utiliser les courtes focales sans trop comprimer le soufflet, alors que les tubes sortants permettent d'allonger le tirage nécessaire pour les réductions, ou même pour le rapport 1 avec le 210mm.


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condenseur durst laborator --- hadrien --- date : 26 mars 2002 07:23:03
J'aimerais savoir quels sont les condenseurs "obligatoires" pour le Durst Laborator 100,0 en sachant que je me limite pour le moment au 24*36 et 6*6? J'ai avec un autocon 90, 180-1 ,180-2.
Hadrien


Re: condenseur durst laborator --- Matthieu (lstrauss@infobiogen.fr) --- date : 26 mars 2002 08:32:59
La combinaison de condenseurs correspondant à chaque focale (et à chaque gamme de rapports d'agrandissement) et le réglage de leur hauteur (il y a trois positions possibles) est indiquée sur la face interne du volet qui ferme le compartiment dans lequel on insère les condenseurs. Si je me souviens bien (je n'ai pas mon agrandisseur sous les yeux), les condenseurs 180-1 et 180-2 permettent d'utiliser soit un 150mm, soit un 105mm (selon la façon dont on les place, dans un cas le 180-1 est au dessus, dans l'autre cas il est au dessous). Pour un 80mm, il faut un des deux 180 (je ne me souviens pas si c'est le 180-1 ou le 180-2) et un 130. Pour un 50mm, il faut un des deux 180 et un 90. Avec la combinaison que vous indiquez, vous ne pouvez donc pas utiliser un objectif de 80mm, mais vous pouvez tirer le 6x6 avec un objectif de 105mm, ce qui vous garantira une qualité d'image optimale (vous n'utilisez alors que la partie centrale du champ couvert par l'objectif). C'est d'ailleurs la solution que j'ai adoptée, je tire le 6x6 avec un 105mm et le 24x36 avec un 80mm (le DURST 1000 a une très haute colonne, donc on tire des 30x40 sans problème, même avec cette combinaison).


Re: condenseurs, règles simples --- E. Bigler --- date : 26 mars 2002 09:24:08
Pour poursuivre et sur un plan plus général, il n'est peut-être pas inutile de rappeler les règles simples définissant le réglage correct d'un éclairage par lampe et condenseur. Dans tout système de projection, on met l'objet à agrandir tout contre une lentille de condenseur, de préférence la face plane d'une des deux lentilles plan-convexes mises bosse contre bosse. Beaucoup d'agrandisseurs fonctionnent avec des combinaisons de lentilles différentes mais le principe reste le même. Afin que l'éclairage soit uniforme il faut bien sûr un diamètre de lentille au moins égal à la diagonale du format, de fait un peu plus grand.
Ensuite le réglage des condenseurs et le choix de leur focale vient de ce que l'on doit former l'image de la lampe sur le diaphragme de l'objectif de l'agrandisseur. Ce réglage n'est pas critique avec une lampe opale classique. Avec une lampe ponctuelle comme une lampe de rétroprojecteur, une mauvaise position de lampe fait apparaître des irisations rouges ou bleues en bord de champ. Ceci arrive rarement avec une lampe opale d'agrandisseur, mais est une plaie dans les conférences où personne ne se soucie jamais de régler correctement le centrage de lampe, pourtant prévu par un bouton externe ; ou bien ce bouton est-il manipulé sans arrêt par les utilisateurs qui cherchent fébrilement le contact marche/arrêt qui n'est pas normalisé d'une machine à l'autre ;-);-). Si le condenseur est symétrique, formé de deux lentilles plan-convexes identiques bosse contre bosse, il donnera la meilleure focalisation en position symétrique 2f-2f. On voit que ceci est en théorie impossible à réaliser si on bouge la position de l'objectif pour changer de grandissement sans bouger ni la lampe ni les condenseurs, mais la large tolérance permise par la lampe opale est là pour arranger les choses.
Le seul inconvénient à utiliser des condenseurs plus gros que nécessaires est que pour une puissance lumineuse donnée on va perdre "bêtement" de la lumière qui ne passera pas à travers un petit négatif. de plus l'utilisation, par exemple, d'une focale de 80mm pour un 6x6 illuminé par un système de condenseurs prévu pour le 9x12 rapprochera trop l'optique du condenseur, en principe on perd la focalisation optimale 2f-2f d'où une autre perte de lumière et peut-être en y allant *vraiment* trop fort dans ce "déréglage" du condenseur des irisations colorées pourraient apparaître.
Moralité : à l'exception du Beseler 23 où un système à soufflet permet à volonté de re-focaliser l'image de la lampe exactement sur le diaphragme de l'objectif, on se contentera d'un réglage moyen ; par exemple comme le dit justement Matthieu, un réglage unique pour le 6x9 traitera tous les formats du 4,5x6 au 6x9.


Re: condenseurs, règles simples --- Matthieu (lstrauss@infobiogen.fr) --- date : 26 mars 2002 09:44:57
Dans la pratique, la tolérance dont parle Emmanuel permet effectivement de ne pas changer le réglage des condenseurs quand on change le rapport d'agrandissement (sauf si l'on utilise des rapports "inhabituels", moins de 1,5x ou plus de 12x). Cependant on ne peut pas utiliser d'objectif 80mm avec, par exemple, la combinaison de condenseurs prévue pour un 105mm, car l'homogénéité de la lumière devient alors très mauvaise (c'est en tout cas ce qui se passe avec le DURST 1000). Par contre, comme le dit Emmanuel, on peut utiliser un objectif 105mm pour agrandir un négatif 4,5x6 mais on perd de la lumière et de la possibilité d'agrandissement.


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Source agrandisseur N/B --- micheldezorzi@aol.com --- date : 05 déc 2001 09:27:36
Quelles sont les différentes sources lumineuses pour agrandisseur 4/5 et leurs qualités spécifiques?. En language "Amateur" SVP...
Merci a tous.


Re: Source agrandisseur N/B --- tin --- date : 05 déc 2001 18:05:04
On peut chiffrer à quatre les sources utilisées dans les agrandisseurs modernes.
Ponctuelle : la lumière d'une lampe à filament très ponctuelle est acheminée par des condenseurs qui concentrent cette lumière (dans le meilleur des cas) sur le centre optique de l'objectif, lumière très dure qui fournit la plus grande netteté, mais aussi les rayures et poussières ; les verres anti-newton sont inutilisables, le grain du film très marqué
Lumière dirigée : presque le même principe sauf que la lampe est opale, d'un diamètre nettement plus grand ; les verres anti-newton sont utilisables, le contraste est un peu moins fort. Le système le plus répandu dans les années soixante.
Lumière diffuse : la source lumineuse, en général une lampe basse tension avec réflecteur intégré, envoie la lumière vers une boîte de mélange où les rayons sont diffusés vers les parois et sortent à travers un dépoli placé juste derrière le passe-vues ; lumière douce, les rayures, le grain et les poussières sont moins visibles, c'est la source la plus courante sur les têtes multigrades et couleurs.
Enfin, lumière froide : c'est tout simplement une table lumineuse à néons qui fournit la lumière la plus douce et la plus économique, très utilisée dans les tirages N/B à partir de négatifs grand format.


Re: Source agrandisseur N/B --- Jimmy Péguet --- le 05 déc 2001 11:23:28
Schématiquement : la lumière dirigée. C'est l'agrandisseur classique à condenseurs. Une source ponctuelle dont la lumière est répartie par les condenseurs en verre sur le plateau (cette répartition n'est pas toujours très homogène). Les résultats sont bien contrastés, la définition est bonne, ça ne pardonne pas les défauts du négatif, la chasse aux poussières est le sport national avec ce type de tête. Le filtrage se fait soit sous l'objectif, soit depuis le tiroir à filtres si on tire sur du papier à contraste variable.
La lumière diffuse : par exemple la tête couleur dichroïque. La lumière issue d'une source halogène se mélange dans une boîte à lumière. La lumière est plus douce, la répartition lumineuse est en général bonne, les résultats sont nets et bien modelés, les problèmes de rayures et pétouilles sont quasiment éliminés. Le filtrage se fait en général en continu directement depuis la tête. C'est extrêmement confortable à utiliser par rapport à une tête à condenseurs, les réglages sont plus pointus, les résultats sont vraiment très agréables et très nuancés (à mon goût). Si on sort d'une tête à condenseurs, il va falloir adapter le traitement des négatifs qui devront être plus contrastés. La tête multigrade est une tête couleur calée sur les filtres multigrade courants, à mon avis moins intéressante qu'une tête couleur complète. Avec les papiers à contraste variable, on utilise les filtres magenta et jaune, le cyan ne sert à rien (puisque le papier n'est pas sensible au rouge) sinon, éventuellement, à jouer sur l'intensité lumineuse si on a trop de puissance.
Certains agrandisseurs combinent les types de lumières.


Re: Source agrandisseur N/B, en noir et blanc --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 05 déc 2001 11:23:59
Quelques éléments sur les sources pour ce qui est du tirage *en noir et blanc*. Ceci s'applique de fait à tous les formats pour autant que je sache, seules les dimensions des condenseurs et des filtres changent.
Le plus simple c'est l'ampoule à vis blanche classique de 75 watts. Pour les agrandisseurs 4"x5" c'est peut-être un peu faible comme puissance, mais si vous passez avec une lampe de 150W vous serez sans doute obligé d'ajouter un filtre anti-calorique comme sur un projecteur de diapos pour ne pas chauffer votre négatif. Mais ici le filtre anti-calorique aura une surface de 15x15cm ce qui le rend assez cher.
Les ampoules pour agrandisseurs, celles qu'on achète chez le détaillant photo spécialisé et non pas au supermarché du coin, sont censées être un peu survoltées pour émettre une lumière un peu plus "bleue" que "rouge" (l'oeil ne peut pas voir cela), les papiers noir et blanc classiques sont sensibles au bleu et pas du tout au rouge, un peu au jaune. Ce qui veut dire qu'il ne faut pas s'attendre à ce que ces ampoules d'agrandisseur durent aussi longtemps qu'une ampoule dépolie ordinaire. Mais elles durent beaucoup plus longtemps qu'une ampoule survoltée classique de 500W pour la prise de vue en studio. Une ampoule ordinaire dépolie marchera aussi mais les temps de pose seront un peu plus longs.
En résumé la lampe dépolie classique c'est un bon compromis, sans souci, mais pas très puissant. Cela donne un contraste moyen et le réglage du condenseur s'il est à vérifier n'est pas très critique. Je n'ai pas d'expérience d'agrandisseur avec une ampoule claire, pour laquelle on voit directement le filament. On dit que la source est d'éclairage dirigé. Le réglage correct des lentilles de condenseur est a priori plus critique dans ce cas car il faut former l'image du filament sur le diaphragme de l'objectif de l'agrandisseur. Avec cet éclairage le contraste est plus fort qu'avec la lampe dépolie et on voit plus les poussières sur le négatif (on ne voit jamais les poussières qui sont sur l'ampoule ou sur les condenseurs). C'est l'éclairage des projecteurs de diapos et des rétro-projecteurs. Vous avez peut-être vu des liserés bleus ou rouges en bord de champ sur des rétroprojecteurs mal réglés, ce problème se posera potentiellement aussi sur un agrandisseur en lumière dirigée. Par rapport à l'ampoule dépolie, il y a plus de lumière disponible pour un même nombre de watts en entrée. Les problèmes d'échauffement sont du même ordre qu'avec une ampoule dépolie, avec peut-être le problème que si les condenseurs sont mal réglés vous risquez d'avoir de la lumière concentrée projetée au mauvais endroit, arrêtée par la monture de l'objectif ce qui fait courir un risque d'échauffement à tout l'objectif.
Les sources de lumière froide sont un peu comme un négatoscope avec des tubes fluorescents blancs dedans et un grand dépoli. Le grand dépoli fait que la source est large, la lumière est diffuse venant de tous les côtés ce qui réduit le contraste ce qui n'est pas forcément un inconvénient si vous maîtrisez parfaitement le contraste de vos négatifs au développement. La source de lumière étant "froide" vous ne risquez pas de gondoler vos négatifs. La source étant très large il n'y a plus à renvoyer son image avec précision dans le diaphragme de l'optique d'agrandisseur.
Avec l'une de ces trois sources vous pourrez tirez sur papier N&B à contraste variable en utilisant un jeu de filtres que vous mettrez, par exemple, sous l'ampoule dans un tiroir (cela dépend des agrandisseurs). L'intérêt de mettre les filtres avant les condenseurs est que les poussières dessus ne se verront pas. On pourrait parfaitement mettre des filtres contre le négatif, mais on risquerait d'en voir les poussières sur l'image. Vous pouvez aussi mettre des filtres de plus petite dimension sous l'objectif mais comme vous faites l'image à travers vous aurez besoin de filtres de très bonne qualité optique. En général les filtres colorés de tirage N&B sont un peu diffusants et ne sont pas faits pour former un image à travers. Par exemple en Wratten(TM) chez Kodak(TM) vous avez justement les deux qualités selon que c'est pour éclairer ou prendre un image à travers. En 4"x5" la surface des filtres est de 15x15cm. Un jeu de filtres de ce type reste abordable en prix, disons 70 euros. Il faut s'attendre évidemment à des canulars si on cherche à filtrer une ampoule fluo "moderne" pas du tout prévue pour la photo. Mais en noir et blanc c'est moins critique, cela va changer un peu la gradation effective du papier ce qui veut dire qu'au pire un étalonnage personnel est à refaire.
Maintenant le fait que la dimension de la source ait une influence sur le contraste de l'image et la visibilité des poussières est une question très pointue techniquement. Dans les traités de photographie classiques on parle de l'effet Callier. En résumé selon le type d'éclairage il faudra adapter le contraste initial du négatif. Les temps de développement standard des révélateurs sont plutôt calibrés pour l'éclairage semi-dirigé, avec lampe dépolie classique.


Re: Sources, lumière froide et miroir froid --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 05 déc 2001 14:11:14
Juste une précision sur la "lumière froide".
Le terme de "lumière froide" peut prêter à confusion. Éclairer sans chauffer, on peut y arriver soit avec un tube fluorescent, soit en se débarrassant des infrarouges émis par une lampe à incandescence classique ce qui est très différent dans le principe.
Dans les docs d'agrandisseur comme l'Ahel on voit le terme de "grille fluorescente" qui veut simplement dire un alignement de petits tubes fluorescents avec un dépoli. C'est un premier type de lumière froide (et de source large, diffuse : on ne sait pas faire facilement une source fluorescente ponctuelle) car les tubes fluorescents sont bien plus efficaces pour délivrer des watts de lumière visible en sortie (ce que vous cherchez, de fait) par watt électrique en entrée (celui que vous payez). Au Japon, pays a priori pauvre en énergie, les lampes fluorescentes équipent tous les ménages depuis longtemps.
Maintenant les "têtes froides" (celles qu'il faut toujours garder sur www.galerie-photo.org ;-);-) des agrandisseurs sont, pour autant que je le sache, équipées de lampes à incandescence mais il y a un "miroir froid" à 45 degrés qui réfléchit le visible là où on veut s'en servir (sur le négatif) et qui laisse passer l'infrarouge "tout droit" qui finalement est absorbé dans la tôle de la boîte plutôt que dans le miroir lui-même.
Le miroir froid est bien plus astucieux que le filtre anti-calorique. Ce dernier, en arrêtant les infrarouges, "se les prend dans la figure" sous forme de chaleur, d'où le fait qu'il ne faut jamais serrer (un mécanicien dirait : brider) un filtre anti-calorique dans sa monture sous peine qu'il casse. Dans un projecteur, il faut le laisser libre de se dilater car il va vraiment chauffer beaucoup ; en contrepartie, votre diapositive ou votre négatif d'agrandisseur peut lui dire merci. Le miroir froid, technique basée sur des traitements multicouches réfléchissants/anti-réfléchissants, est une façon moderne et efficace de filtrer les infrarouges indésirables. Il y a des lampes de projecteur ciné avec miroir sphérique "froid" incorporé à l'arrière qui font cela par construction.
Dans les têtes couleur, je serais étonné (mais je peux me tromper) qu'on utilise des sources fluorescentes à cause des problèmes délicats d'équilibre des couleurs lorsqu'on éclaire avec un tube fluo. Ce qui est valable en prise de vue me semble s'appliquer aussi à l'agrandisseur.


Re: Source agrandisseur N/B --- Matthieu (lstrauss@infobiogen.fr) --- date : 05 déc 2001 16:47:15
Une toute petite remarque : l'agrandisseur classique à condenseur ne produit pas de lumière dirigée, mais de la lumière semi-dirigée qui est un compromis entre la "vraie" lumière dirigée et la lumière diffuse des agrandisseurs couleurs ou à tubes fluorescents. La "vraie" lumière dirigée, où tous les rayons traversant le négatif convergent vers le centre du diaphragme, n'est obtenue qu'avec des équipements assez spéciaux, associant une petite ampoule transparente (lumière ponctuelle) et des condenseurs traités multicouches pour éviter les réflexions. Le réglage des condenseurs doit alors être très précis pour obtenir le contraste maximum. Dans les agrandisseurs classiques qui utilisent des condenseurs non traités réglés une fois pour toute (pour chaque combinaison format/objectif) et une grosse ampoule dépolie une bonne partie de la lumière arrivant sur le négatif est diffuse ce qui explique qu'en pratique les différences entre tête couleur et condenseur ne soient pas si spectaculaires. Certains agrandisseurs anciens utilisaient même un système à "contraste variable" où, si j'ai bien compris, le contraste maximum était obtenu avec un cache percé devant la lampe, la transformant en source ponctuelle, et où le contraste minimum était obtenu avec un cache annulaire qui bloquait les rayons susceptibles d'être focalisés au centre du diaphragme de l'objectif.
L'avantage des condenseurs est de permettre d'avoir un grain très bien défini en 35mm, ce que certains photographes apprécient. L'avantage de la lumière diffuse est de permettre de tirer plus facilement les négatifs contrastés (moins de masquages pour pousser les hautes lumières).


Re: Source agrandisseur N/B : avantage des sources fluo en gr... --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 05 déc 2001 17:00:35
Je verrais un avantage des sources fluo dans un agrandisseur grand format, c'est d'être capable de faire une grande source riche en bleu et en proche UV pour avoir des temps de pose courts. De plus une "grille fluo" est une source qui ne chauffe pas beaucoup par rapport à une grosse lampe à incandescence. Et comme en plan film grand format on est censé adapter le contraste film par film, on peut "régler" les négatifs comme on veut en contraste.


Re: Source agrandisseur N/B, en noir et blanc --- Matthieu (lstrauss@infobiogen.fr) --- date : 05 déc 2001 17:09:09
J'ai, comme vous, été étonné de l'apparente mauvaise qualité optique des filtres pour contraste variable que l'on place sous l'objectif. J'ai donc comparé le résultat obtenu avec des filtres placés dans le tiroir de mon agrandisseur (entre la lampe et les condenseurs) ou bien sous l'objectif. J'ai observé l'image aérienne avec un appareil de mise au point et j'ai regardé avec une loupe puissante les tirages obtenus avec le même négatif, le même jour. Je n'ai vu aucune différence. Cette expérience plaide en faveur de l'utilisation des filtres sous l'objectif qui sont plus faciles à manipuler et à ranger dans leur jolie boite (j'utilise des filtres Ilford).de plus, ces filtres, qui peuvent être délicatement insérés , permettent de modifier le filtrage au cours d'un tirage sans faire bouger la tête de l'agrandisseur, ce qui n'est pas le cas du tiroir dont l'ouverture peut nécessiter parfois un mouvement un peu brusque.


Re: filtres *sous* l'objectif : çà marche ! --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 05 déc 2001 17:49:29
Merci de faire partager votre expérience : j'avoue que je n'aurais peut-être pas essayé de mettre des filtres CC courants "granuleux" sous entre l'optique et le papier. Donc rien ne remplace l'expérience et l'examen final à l'oeil. La situation que vous décrivez est un peu analogue à celle de la lente dégradation d'une des surfaces optiques de mon Componon 4/80 : pas facile à voir sur les épreuves, alors que le défaut sautait aux yeux en regardant les lentilles, du moins en éclairant fortement l'objectif par l'arrière.
Ce test est donc sévère ; il faut le faire sur une optique qu'on veut acheter d'occasion et si cette optique observée de cette façon ne révèle rien, c'est au moins que le traitement anti-reflets n'est pas altéré.


miroirs froids dans les agrandisseurs et les projecteurs diapos --- E. Bigler <bigler@esn2m.fr> --- date : 08 déc 2001 08:38:52
Les miroirs froids sont utilisés depuis fort longtemps dans les têtes *couleur* des agrandisseurs. C'est même tellement banal qu'on aurait tendance à les oublier. Dans cet équipement, souvent appelé « à filtres dichroïques », la source est presque toujours une lampe halogène basse tension (12V-100W, couramment) à miroir incorporé... un miroir froid, justement.
En 1980, de telles lampes à miroir froid équipent déjà l'agrandisseur couleur 6x7 LPL (Japon) commercialisé par Rollei (référence : C. Prochnow, Rollei report 4) ; les agrandisseurs récents, par exemple chez Kaiser, utilisent toujours des lampes à miroir froid pour certaines têtes noir et blanc à condenseurs, pour les têtes noir et blanc multigrades et les têtes couleur à filtres dichroïques (référence : catalogue général Kaiser, très bien fait, truffé d'explications et de schémas ou bien www.kaiser-fototechnik.de). Contrairement aux lampes halogènes courantes, les lampes à miroir froid incorporé (un miroir sphérique ou parabolique, un peu comme sur un phare de voiture) sont placées horizontalement pour une sortie de lumière horizontale également. La lumière est émise principalement perpendiculairement au filament (d'axe horizontal) et se réfléchit pour sortir horizontalement, ce qui fait que l'angle d'incidence moyen pour les rayons est voisin de 45 degrés. Un miroir froid multicouches ne fonctionne bien qu'au voisinage d'une incidence donnée. On peut avoir des miroirs froids à 45 degrés ou des miroirs froids en incidence normale.
référence : http://www.edmundoptics.com/IOD/DisplayProduct.cfm?Productid=1900
Maintenant, dans les têtes couleurs, on cherche à mélanger les faisceaux colorés ; on ne peut donc pas utiliser de miroir réfléchissant spéculaire à 45 degrés pour renvoyer les rayons vers le négatif, ceci créerait un "point chaud" nuisible à l'uniformité d'éclairage (référence : R. Kingslake, "Optics in Photography", SPIE press). On utilise donc un diffuseur blanc mat à 45 degrés (référence : C. Prochnow Rollei report 4 ou catalogue Kaiser). Une première partie de la chaleur est évacuée dans la tôle au niveau de la lampe, les infrarouges traversant le miroir incorporé. Bien entendu la tête doit être étanche à la lumière, la plupart de ces infrarouges ne peuvent donc être évacuée que par convection naturelle autour de la boîte à lumière. Sans doute une autre parie est-elle absorbée dans le diffuseur, mais ceci n'est sans doute pas suffisant. Kaiser ajoute un filtre anti-calorique et un filtre UV. Le placement de la lampe à l'arrière du système d'illumination et non pas au-dessus comme dans les systèmes classiques assure un meilleure refroidissement de la lampe en minimisant la chaleur conduite vers le film.
Maintenant (on sort un peu du sujet) dans certains projecteurs de diapositives de haut de gamme, où l'on souhaite une puissance lumineuse maximale, on ne néglige aucun moyen pour arrêter les infrarouges avant qu'ils n'atteignent la diapo : lampe à miroir froid incorporé, miroir froid supplémentaire sur le chemin optique de l'illuminateur, traitement des condenseurs réfléchissant l'IR, plus un filtre anti-calorique.
Référence : http://www.leica-camera.com/imperia/md/content/pdf/projektion/5.pdf


Re: miroirs froids dans les agrandisseurs --- Nicolas Pernot --- date : 11 déc 2001 11:45:57
J'ai vu sur la machine que j'ai utilisée (un De Vere tête couleur) quelque chose qui ressemblait fort à un ballast, et le bruit de mise en route à un amorçage ; la couleur froide ne vient pas, selon moi, d'une lampe à incandescence, mais plutôt d'une lampe à décharge type xénon, par exemple (sans doute autre chose).


Re: lampes à xénon dans les agrandisseurs --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 11 déc 2001 13:59:53
Oui, il est certain que les lampes à xénon sont utilisées dans des agrandisseurs professionnels grand format, si j'en juge par cette page web qui indique un modèle Beseler 45 comme étant équipé de ces lampes très blanches et très puissantes : http://www.sweethaven.com/academic/lessons/021500/110/default.asp?unNum=12&lesNum=2
Il est également certain qu'il y a dans ces machines une combinaison de systèmes de refroidissement et d'anti-rayonnement IR très efficace. La température de couleur de l'arc à xénon (ou xénon-mercure) est bien plus élevée que celle d'une lampe tungstène.


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lumière froide --- alainfalluel@club-internet.fr --- date : 26 mars 2002 18:04:45
Quels sont les avantages, les inconvénients, les contraintes des têtes d'agrandisseurs lumière froide ? Qui pratique les deux formes d'agrandissement (condenseurs, et lumière froide) et peut donner ses préférences et les raisons qui poussent vers une option ou vers l'autre ?


Re: lumière froide --- Henrigaud@éditionsgaud.com --- date : 26 mars 2002 22:01:35
A - en N&B, changement de contraste entre les deux mondes (diffus plus doux) et, en pratique, les poussières sont invisibles en diffus (moins de repique).
B - en Couleur, poussière invisibles
Bien à vous
Henri Gaud


Re: lumière froide et contraste variable --- E. Bigler --- date : 27 mars 2002 08:02:27
On peut ajouter qu'il est a priori difficile de faire varier par une commande électrique ou opto-mécanique la couleur d'une source fluorescente (je préfère ce terme à celui de "lumière froide", une "source" de polémiques sur ce que "froid" veut dire dans une source lumineuse) afin qu'elle puisse traiter les papiers N&B à contraste variable. Avec une source tungstène, on peut facilement faire du noir et blanc sur papiers à contraste variable ou de la couleur.
Il existe néanmoins, de ce que l'Internet nous dit, au moins une source fluo "VC" ("variable contrast") de ce type aux USA (Aristo D2/HI (v54)), voir cette discussion : http://www.photo.net/bboard/q-and-a-fetch-msg?msg_id=001Uly dans laquelle il y a des tubes fluo de couleur différente dont on fait varier la puissance indépendamment afin de modifier le spectre équivalent émis.
Bien entendu, on peut envisager de filtrer une source fluorescente "traditionnelle" avec des gélatines, mais la maîtrise du résultat est sans doute plus acrobatique qu'avec une source tungstène (lampe opale traditionnelle ou lampe quartz-iode "à miroir froid") dont le spectre est parfaitement "lisse" et bien connu pour une température de filament donnée.


Re: lumière froide et contraste variable, autres référence... --- E. Bigler --- date : 27 mars 2002 08:22:42
Le sujet de la comparaison entre sources pour agrandisseurs est très documenté, avec des débats passionnés sur les groupes Internet nord-américains. Par exemple :
http://www.photo.net/bboard/q-and-a-fetch-msg?msg_id=000gp0
http://www.photo.net/bboard/q-and-a-one-category.tcl?topic=photo%2enet&category=Darkroom


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MERCI DE NE PAS RÉPONDRE À CE MESSAGE.
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