Auteur: Jean-Louis Llech
Date: 23-02-2005 10:17
Fabrice,
le Cray one, oui, bien sûr... (pense quand même à prendre tes gouttes à midi...) ;>))
Pensez-vous sérieusement qu'il y ait une importance fondamentale à ouvrir un fichier en cinq secondes plutôt qu'en quinze, ou que la rotation de 90° se fasse en 2 secondes plutôt qu'en quinze ???
On arrive dans des temps de traitement qui sont excellents, dès lors qu'on tombe en dessous de la minute ou de la demi-minute. Il n'y a pas si longtemps, on avait le temps de fumer une cigarette ou de boire un café quand on lançait certains traitements, quand ce n'était pas d'aller faire ses courses. ;>)
Je pense sincèrement que pour des amateurs, ou même des professionnels dits "modérés", ce problème de rapidité est devenu secondaire.
Nous sommes tombés sous la coupe de revues informatiques qui pissent cinq pages pour expliquer justement que le modèle A fait ça en 12 secondes et le modèle B en 11 secondes 3 dixièmes.
Les besoins n'existent pas chez les utilisateurs ? Qu'à cela ne tienne, en quatre coups de revues informatiques, on va vous le faire naître, le besoin.
Je me marre également de plus en plus quand je lis des revues informatiques lorsqu'elles traitent de matériel photographique.
Si vous les lisez attentivement, vous verrez que l'objectif, ça n'existe pas ! Les performances optiques : rien à foutre. Danss certains cas, on ne sait même pas quel objectif est monté sur l'APN. Et ne parlons pas du nombre de lentilles, des groupes, ou des ouvertures. Ça ne les concerne ab-so-lu-ment pas.
Par contre qu'il ait une USB 2 au lieu d'une USB 1.2, ça c'est capital. Mais que la photo soit prise à travers un cul de bouteille, aucune importance.
Les revues de photographie qui abordent de temps en temps les ordinateurs sont bien plus sérieuses. Au passage, je vous renvoie au dernier numéro du photographe qui traite du Powermac G5.
De toutes façons, l'ordinateur idéal n'existe pas, et aussitôt que vous l'aurez déballé, avant même de l'avoir branché, il sera dé-pas-sé !
Le canon A perce la cuirasse B, donc on augmente l'épaisseur de la cuirasse B, jusqu'à ce que le canon C la perce à son tour. Conclusion : la course aux armements n'a toujours bénéficié qu'aux marchands de canons.
Je sais bien, toujours plus vite... oui, et après ?
|
|