Auteur: Jean-Louis Llech
Date: 07-01-2005 17:48
L'utilisation des modes macro avec le SL66 nécessiterait largement un bouquin entier.
Le système est totalement diabolique, parce que compte tenu des deux possibilités de base (soufflet incorporé tirage 50mm + possibilité d'inverser les objectifs) si on y ajoute les objectifs macro, les bagues-allonge de 40 et 80mm et le soufflet macro de 25cm, et si on combine le tout, on doit pouvoir compter les poils de la partie la plus intime d'un acarien... le tout en conservant l'automaticité du diaphragme.
Ainsi, avec le Distagon de 50mm monté en position rétro et le seul soufflet de l'appareil, on obtient un grossissement de 3x à 9cm de l'objet, avec les bagues-allonge on monte jusqu'à 5,4x (1,5x au soufflet jusqu'à 3x avec les bagues-allonge avec le Planar de 80 mm).
La bascule de ±8° permet aussi d'augmenter la profondeur de champ. Compte tenu de son axe de pivotement c'est en réalité une bascule du corps arrière, pas de l'objectif.
Le format étant carré, il suffit d'incliner l'appareil de 90° pour pouvoir appliquer une règle de Scheimpflug sur des objets inclinés latéralement en profondeur.
La mesure de la lumière TTL/OTF pouvant se faire en spot avec un angle inférieur à 3° avec le Planar de 80mm, les possibilités sont énormes. Comme le SL66 est doté d'une règle indiquant l'augmentation de l'exposition en fonction du tirage, on doit disposer d'un des meilleurs - et surtout d'un des plus simples - systèmes macro existant en moyen format.
Compte tenu du fait que je n'ai pas acheté le SL66 pour faire de la macro, mais du paysage urbain, c'est un plus incontestable. Je me lancerai un de ces jours dans quelques tests macro sérieux.
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