Auteur: Henri Gaud
Date: 05-02-2003 12:02
Bonjour,
Pour la photo d'architectures (le S est important) je vous confie qq remarques.
- Ce n'est pas le photographe qui décide et maitrise mais plutôt l'architecte, même s'il est mort depuis des siècles.
- Nous n'avons que le choix du point de vue et encore dans une limite très restrainte.
- En Architecture le créateur c'est l'architecte et il faut respecter son point de vue, qui est bien souvent étudié pour des vues du sol, pour cela les points de vue d'un échafaudage peuvent-être une trahison des lieux.
- Dans le discours de la correction totale pas totale, il s'agit simplement d'une sous correction souvent a peine décelable pour éviter l'effet cornet de glace (on corrige en on sous corrige d'un ou deux degré).
- Par contre il existe des situations, des cadrages et des architectures qui demandent des images comportant des fuyantes importantes et il faut le faire avec discernement.
Des remarques photographique sur la mise en oeuvre :
La chambre se place callée horizontalement, et le cadrage se fait avec le decentrement vertical du corps avant ou arrière, les monorail font cela sans problème.
La bascule (axe horizontal) avant ne sert que dans des cas très précis de gestion du plan de netteté (ou de couverture d'optique), mais souvent le plan de netteté souhaitable est vertical (en Archi).
Pour ma part la bascule (axe horizontal) du corps arrière ne sert en archi qu'à compenser les carrances techniques du matériel ou à créer des images comportant des fuyantes verticale, mais n'est pas un outil de "Correction".
Pour ce qui concernent les bascules (axe vertical) des corps avant arrière, elles sont assez libre et sans contrainte, notre cerveau et notre culture acceptant sans état d'ame les fuyantes dans cet axe (horizontal).
HG
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