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 BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: michel Legendre 
Date:   16-11-2004 20:10

Je me demande(ou plutot je vous demande)si il y a une difference notable, visible ou calculable , autre que le nombre de pixels formant l'image(et donc le poids du fichier) entre un dos numérique Betterlight et un capteur CCD ou CMOS (Imacon ou Sinar Back 54 par exemple).
Je me prepare a utiliser la captation numerique sur les appareils grand format (4/5) du studio(Sinar P) pour des reproductions d'oeuvres d'art , plans d'architectes, dessins etc...
L'appareil sera evidement dédié au travail en studio pour des photos d'objects fixes seulement. La precision nécéssaire est extreme(je ne parle pas du poids du fichier, 400 ou 500 MB sera suffisant) mais bien de la reproduction de fins traits de 'crayons' )
Ce qui me chicotte en premier lieu avec les dos Betterlight c'est l'idée de devoir transformer les 'habitudes' de controle de l'eclairage. Il faut bien sur changer de systeme d'eclairage completement(je suis au flash Broncolor en ce moment) .
J'ai aussi le préjugé que les dos numérisateur utilisent une technologie qui ne durera pas tres longtemps.
Mais j'ai aussi le préjugé que cette technologie est supérieure.

Merci pour vos avis éclairés sur le sujet.

Salut

Michel


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: PdF 
Date:   16-11-2004 21:20

Bonjour !

Qu'entendez-vous par "dos numérisateur" ? CCD-CMOS ou dos à balayage (Betterlight) ?

PdF


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: michel Legendre 
Date:   16-11-2004 21:39

Désolé si je n'ai pas été assez clair...
Je demandais si il y a une différence entre les dos Betterlight et un capteur CCD ou CMOS et je donne l'exemple de SinarBack 54 ou du Imacon.
Par dos numérisateur j'entends les dos a balayages Betterlight.

Merci
Salut


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: PdF 
Date:   16-11-2004 23:23

Il y a beaucoup de différences. Pour faire simple, je dirais:

- Un dos Betterlight "balaye" l'image point par point, comme un scanner film, en quelque sorte. Il exige un éclairage constant et sans scintillement pour de très longs temps de pose. Une fixation de la caméra sur un support très stable est indispensable. Ainsi, un collègue avait les pires difficultés parce que son studio, installé au premier étage, vibrait à chaque ouverture de porte au rez-de-chaussée, ou lorsqu'un camion passait dans la rue... Il permet de réaliser des images très "lourdes, avec une excellente définition. Malheureusement, il est difficile de l'utiliser pour des images nécessitant des éclairages "sophistiqués". Pour la repro pure et simple, par contre, c'est nickel.
Le dos à balayage peut avoir de belles dimensions (jusqu'au 4/5 inches, plein format (je pense), et peut être utilisé avec toutes les chambres "classiques"

- Un dos CCD ou CMOS fonctionne très différemment: la captation de l'image s'effectue sur toute sa surface, avec une sensibilité relative assez confortable (25 à 400 ISO pour certains). Mais la surface est restreinte (de 24/36 mm à 38,8/50mm (pour un 22Mpix)), réduisant donc la souplesse d'utilisation à faible profondeur de champ. On n'utilise qu'une portion de l'image "classique" de la chambre ou de l'appareil moyen-format sur lequel le dos est monté. Le format idéal pour un 22Mpix est actuellement le 6/4,5cm (Hasselblad, Mamiya, Sinar, Contax).
Si certains dos CCD/CMOS peuvent fonctionner en multishoots (permettant, grâce à des filtrages électroniques idoines, une exposition spécifique des diverses couleurs RVB, et une absence de moiré), ce n'est pas forcément le cas pour tous. En outre, certains dos permettent la surimpression de 4 images successives "complètes" après déplacement micrométrique du dos, pour augmenter encore le poids de l'image et donc ses possibilités d'agrandissement (à condition de travailler avec des optiques "de course", et un ordinateur assez puissant pour digérer les 88 Mpix, soit 264 Mo par image !
Un dos CCD/CMOS se rapproche beaucoup plus de la pellicule au niveau de son utilisation (possibilité de photos au flash, et divers temps de pose), comme un "simple" appareil numérique.


Mais il y a encore beaucoup à dire, et je répondrai à toutes les questions auxquelles je serai capable de répondre... dès demain !

PdF


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: michel Legendre 
Date:   16-11-2004 23:30

Merci PDF.
Vous avez brillement etale ici ce que j'aurais du utiliser comme intro de mon message. Bref pour ce qui est de la methode de travail qur chaque type de dos necessite...ca va assez bien ...j'en sais pas mal...
Mon idee etait de savoir si en plus du nombre de pixels que le Betterlight peut me donner y a t-il un autre avantage technologique...est-ce que chaque pixel de chaque systeme se valent???

Je coupe un peu court ...j'y reviendrai...mon bébé m'appelle.

merci
salut


michel


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: PdF 
Date:   17-11-2004 09:19

Bonjour,

sur la comparaison des deux types de dos, je suis incapable de répondre, tout simplement. N'ayant jamais vu que des fichiers de l'un ou l'autre système, mais jamais de manière comparative, je suis dans le brouillard. Mon choix personnelétant, bien entendu, pour le dos numérique CCD (voire bientôt CMOS) pour l'universalité d'emploi.

A mon avis , un dos à balayage ne convenant qu'à un seul mode de prises de vues, il est très limité et ne saurait me convenir.

PdF


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: michel Legendre 
Date:   17-11-2004 15:59

Merci encore.

A bientot

Michel


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: michel Legendre 
Date:   18-11-2004 15:41

A PdF et aux autres...
Je relis votre premiere reponse et je note votre mention du format ideal pour un Capteur CCD disons 36mm*49mm.
Est-ce que vous croyez y que j'y perd en utilisant le format 4/5 avec un dos comme ca comparé au 6,45.
J'ai l'intention de me procurer une optique de course pour le numerique d'une focale qui convient a mes besoins de repro d'art...

Merci encore a vous.

Salut

Michel


 
 Re: BetterLight versus CCD/CMOS
Auteur: PdF 
Date:   18-11-2004 21:54

Bonjour à tous,

Cher MIchel, je suis tout-à-fait d'accord avec vous. Idéalement, l'utilisation d'un optique "de course" de plus grand format sur une chambre avec un dos numérique de plus petit format présente de nombreux avanteges (c'est la configuration que je choisis le plus souvent): possibilités de décentrement extrême, définition maximale à une profondeur de champ confortable, montage aisé, ...

Cependant, il y a des "mais": ouverture maximale faible (possibilité de problèmes avec certains systèmes de live-video), entrainant une difficulté de faire le point de manière ultra-précise, définition réelle moins performante que certains objectifs spécifique moyen ou petit-format, prix, ...

Je pense que pour un format déterminé, un système optique le plus proche possible de ce format sera souvent le plus perforamnt. Il est plus facile de trouver un excellent objectif pour Mamiya, Hasselblad, Contax, voire Nikon ou Canon, s'il ne s'agit que de capter une image 6/4,5 ou 24/36 en très haute définition.

Pour des travaux de reproduction très piqués, mon objectif préféré avec un dos numérique Sinar est le Mamiya-Sekor 80 mm f4, nettement plus performant que le meilleur de mes Schneider, Rodenstock ou Sinaron 4/5. Je parle ici de comparatifs "sur le terrain" (photos très gros-plan de montres), situation pour laquelle j'ai dû passer en revue l'ensemble de mes objectifs à différentes ouvertures, ainsi que celles d'un collègue qui "jouait avec moi" pour accepter que, visuellement, il y avait de grosses différences de rendu.

En ne perdant pas de vue qu'en numérique haute-définition, le contraste acceptable permet de ratrapper les détails dans les hautes et basses lumières, qui seraient irrémédiablement perdues sur des ektas, avec le même éclairage (pourtant aussi doux que possible) !

PdF




 
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