Auteur: Christian Martin
Date: 12-02-2005 22:49
Pour Louis et Georges, bien sur qu'il n'est pas trop tard. De toute façon, rien n'est formel et les portes doivent rester ouvertes. Personnellement, j'en suis toujours à chercher une inspiration pour un lieu et local, à la fois sympathique et pratique. Si rien ne marche, j'ai quand même (je l’espère) une solution.
De par ma minuscule expérience, je pense que vouloir une rencontre, ce n'est pas avant tout pour la limiter aux pratiquants delaphotolaplusgrande ou avecleplusdepixelpossible. De toute façon, il n’y aura pas d’examen de passage pour savoir si la poussette utilisée pour transporter la machine à photographier, entre dans les normes définies par certains zinzins de Galerie-Photo. Même limitée au 24x36, ou à autre minuscule chose, qui comme le numérique grand public (on pourra pas dire que je ne suis pas provo ! ) arrive avec quelque difficulté, à se hisser (ouille ) au niveau de l'argentique mal fait, (je reprends mon souffle ), l'essentiel est de rassembler une population qui refuse la photographie mitraillette descriptive du quotidien, le banal, l’horrible, le sanguinolent, le révulsant. Ce qui pourrait porter à croire que le succès photo est étroitement liée à la scène la plus insoutenable. Comme ici par exemple, et ce n’est pas n’importe quelle instance.
The Best Of the Day
Mais ou donc est la photographie d’art ?
En résumé, tout le monde est bien venu, dans la mesure ou il a une approche de l'image qui n’est pas capture fortuite d’une opportunité, mais une chose pensée, réfléchie, composée. Et puis même si vous êtes un mitrailleur de situations banales, quand même avec un peu plus d’ambition (en photographie) que de faire ce que l’on voit dans National Géographie, ou autre chose du genre, je veux dire, si le spectaculaire n’est pas la limite de vos ambitions photographiques, mais si justement vous cherchez un peu plus ou un peu moins, même si encore mal défini, il y a des chances pour que le moyen (?), plutôt le grand format (mais rien ne sert de brûler les étapes) soit l’occasion ne franchir un grand pas dans l’approche du résultat.
Dés l’instant où photographier son nombril ne nous intéresse plus !
L’objectif premier de cette rencontre doit être avant tout de faire connaissance, quelle que soit nos différences, et notre façon de voir la photographie.
Excusez moi, il se fait tard, et dans notre région (Pascal comprendra), notre fatigue intellectuelle n’est pas ondulée par le Chablis, pathologie d’origine étrangère socio-maniaque abêtissante inconnue chez nous, mais par le Jurançon.
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