Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 01-10-2004 17:28
Ne serait ce pas plutôt la pupille de sortie ..
Daniel. L'affaire est un peu difficile à expliquer en peu de mots, Yves Colombe et moi-même avons prévu de mettre cela au clair dans un article... qui se fait attendre, je sais.
Mais le point cherché est la pupille d'entrée, c'est le lieu autour duquel on doit tourner tout objectif pour minimiser les déplacements relatifs des images des objets étagés en profondeur devant l'appareil en cas de raccordement panoramique avec film fixe par rapport à l'objectif et apparei tournant dans son ensemble.
La pupille de sortie en diamètre et position détermine le nombre de photons/cm2 qui tombent sur le film ainsi que les effets de profondeur de champ.
Le point nodal ou principal objet (d'entrée) ne joue pas de rôle particulier en photo si ce n'est que dans ce plan principal objet se croisent les plans de netteté limite en profondeur de champ avec bascules. Les formules générales de profondeur de champ sont plus simples si on les écrit en partant du point principal (ou nodal) objet.
Le point nodal d'émergence ou point principal image est séparé du film d'une distance focale en conjugaison infini-foyer avec netteté sur le film ; si on tourne l'objectif autour de ce point avec un objet lointain fixe et un film fixe par rapport au paysage (c'est donc le cas d'un test sur banc optique, ou d'un appreil à tambour panoramique, pas le cas du raccordement panoramique avec un appareil ordinaire), l'image reste quasi-stationnaire par rapport au film en se défocalisant légèrement. Si on tourne autour de n'importe quel autre point dans les mêmes conditions, l'image bouge par rapport au film ce qui conduirait à un effet de brouillage dans les appreils comme l'Alpa Rotocaméra ou le Seitz Roundshot (les deux appareils sont fabriqués par Seitz AG.)
La confusion entre pupille d'entrée et point nodal vient tout simplement que les appareils panoramiques à tambour doivent faire tourner l'objectif autour du point nodal d'émergence. Et, oui, ces appareils à tambour rotatif ne respectent pas la condition de minimisation des effets de parallaxe lorsque bouge l'objectif. Mais dans les conditions usuelles et avec les focales courtes employées sur les appareils panoramiques à tambour, ces effets sont quasi-imperceptibles.
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