Auteur: jean claude pr
Date: 26-09-2004 17:05
bonjour
Tout à fait d'accord avec votre analyse PdF mais voila, les seuls qui pourraient faire réfléchir la photo stéréo sur elle même ne fréquentent pas ou trop brievement les adeptes de la parallaxe.
J'ai assisté autrefois à des séances de projection mensuelles du SCF et les question des spectateurs étaient toujours les mêmes: quel appareil? quelle ouverture? quelle émulsion? quelle base parfois?, on critiquait les aspects purement stéréoscopiques," trop plat ou trop de jaillissement", et surtout le montage qui est la grande diffculté, moins du 1/10 de mm de dénivellé dans la diapo et c'est le mal de tête assuré.
Jean Soulas dans un opuscule en anglais sur la stéréo avait abordé les problèmes d'une esthétique de la stéréo et la participation active du cerveau à reconstruire l'image, source de plaisir pour le spectateur quand les conditions sont toutes réunies.
Il faut reconnaitre une caractéristique absolument constante, le spectateur d'une photographie stéréo passe beaucoup plus de temps à scruter l'image, à profiter du spectacle que ne le font les observateurs d'une photo en 2D.
J'avais eu en main des photos stéréo de la guerre de 1914 sur plaque de verre, sur l'une d'elle on voyait un village assez dévasté sous la neige et des fantassins qui le traversaient , visiblement fatigués . Tous ceux qui regardaient la photo disaient "il neige", utilisant le présent, comme si l'évocation les transportait la-bas.
jean claude
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