Auteur: Henri Gaud
Date: 11-09-2004 11:19
Bonjour,
Je suis étonné qu'il n'y ait pas de vrai réponse,
La somme n'est pas égale au tout,
On peut formuler autrement,
Une multitude d'exposition n'est pas égale à sa somme en continue,
Pour la somme, on prendra la valeur de la lumination cumulé.
Ce phénomène est connu depuis longtemps,
Et sous un agrandisseur il y a 2 origines :
A - La qualité de la source et son allumage, c'est un problème très simple,
Il y a au début de l'allumage une montée en énergie qui correspond pour nous en une variation combinée et dépendante des Lux et de la T°C, ce que les papiers n'aiment pas du tout.
Il est possible de règler ce problème en rendant l'allumage négligeable par un temps de base plus long ou de mettre un obturateur la lampe restant allumé.
Mais ce phénomène est très simple et facile à contourner.
B - La c'est autre chose, il s'agit de la théorie de l'image latente, qui touche bien sûr tout le gélatinobromure, on appelle cela la non réciprocité, qui a des consequences sur les multitude de temps de pose court ainsi que sur les temps de pose long.
Le problème des papiers c'est que les fabriquants ont tenté d'avoir une réponse linéaire entre 1 et 100 s par exemple et audela et endeçà ce n'est plus de même.
De plus chaque papier va avoir une façon bien a lui de capter le phénomène.
Comme ce qui compte c'est le raisonnement, le plus simple est d'attaquer le principe de base.
L'image lattente se forme sous l'action des photons, on appelle image latente le fait de former des atome d'argent sur un cristal de gélatinobrumure, oui mais combien, tout est là. Si vous bombardez votre cristal de photon, les atomes d'argent se forment mais ils sont volatiles et leur espérance de vie est très courte, il deviennent un peu plus stable par agloméra de 3 puis un peu plus par 10 et très stable par 20.
Ce qui fait que si vous envoyez un temps de pose très long, les groupes stables ont du mal a se former, cela demande plus de temps et sera impossible dans certaines zones.
Si vous envoyez des multitudes de temps de poses courts, c'est la même difficulté a créer des noyaux stables qui posent problème, l'émultion n'ayant pas assez de temps pour créer des noyaux stables dans toutes les zones.
Remarque : on comprend très vite que ce phénomène joue sur la sensibilité relative en un point, mais aussi entre les points en fonction des éclairements, d'oû des changement très importants sur le contraste.
Et tout cela est également vrai en PdV, mais le phénomène est mieux controlé par les fabriquants.
HG
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