Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 08-09-2004 11:43
Parmi les différents méthodes permettant de lutter contre le courrier électronique non sollicité, il y en a une mise en oeuvre par l'un de mes correspondants aux USA. Son adresse électronique est affichée et ré-affichée dans des milliers de documents publics et il n'en a pas changé. Quand on lui écrit, un robot répond gentiment : bonjour, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de tester si vous êtes un correspondant sympa ou un robot-de-spam. Je vais donc vous poser quelques questions, et si cela me convient, vous serez alors autorisé à écrire directement à votre correspondant. Cette méthode du certificat d'accès pourrait sembler facilement contournable par les spammeurs qui volent les adresses, mais une analyse détaillée des en-têtes mél, qui sont en pur ASCII et qui satisfont à certaines normes de codage, révèle toujours la supercherie. On espère donc que le filtre de mon correspondant étazunien est capable de vérifier que c'est bien moi qui lui écris et non pas ceux qui volent mon adresse.
C'est un peu une lutte du canon contre la cuirasse.
En ce qui concerne le libre accès à ce forum, je me satisfais parfaitement de la situation, on est libre de rester anonyme pour toutes sortes de bonnes raisons ou même de moins bonnes, il est plus que légitime de protéger sa boîte à courrier. Simplement dans un argumentaire esthétique ou technique pointu, le discours de l'anonyme intégral perd de sa force car on n'a pas de références ni personnelles ni, comme parfois pour les contributeurs anonymes, bibliographiques ou Internet. Si je me cache derrière un pseudo et que, par exemple, je me mette à clamer : "De toutes les optiques du Rolleiflex, c'est le tessar 2,8-80 de Iéna qui restera, à mon avis, le meilleur" le tout sans référence, on admettra aisément que c'est un peu faible.
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