Auteur: guillaume P
Date: 07-09-2004 13:17
Capucine,
La presse n'est pas le seul débouché pour un photographe, sinon comment vivraient les photographes de province ? Il y a, entre autres, la photographie industrielle pour laquelle la demande n'est pas uniquement basée à Paris.
Bien sûr l'idée de se grouper peut être intéressante, mais à mon avis, seulement si le groupe (le collectif pour employer le terme en vogue) propose une ligne clairement identifiable, ou disons une identité, et cela passe nécessairement par le fait de partager, au sein du groupe, certaines convictions.
Je connais des gens qui travaillent sous forme de collectif ; ils commencent à tenir la route parce que leur travail est effectivement collectif : les sujets sont discutés, les choix de photographies aussi…
Si l'objet n'est pas de défendre une identité ou une ligne éditoriale de groupe, votre problématique serait plutôt celle de la coopérative qui concilie liberté individuelle et mise en commun de moyens de représentation. La question critique est de bien régler les devoirs de chacun envers le groupe, pour que l'individualisme (courant dans le milieu des photographes) ne mette pas tout par terre.
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