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 Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   30-08-2004 13:50

Cette question s'adresse à tous les utilisateurs de Rollei SL66, mais en particulier à AlainB... parce que je sais qu'il en possède un, et Emmanuel Bigler, pour ses connaissances sur les optiques Zeiss, et celles sur le SL66 qu'il dit "livresques" mais qui me seront néanmoins précieuses.

Je photographie surtout à la chambre, et au Rolleiflex quand je ne veux pas embarquer "l'artillerie lourde".
Mias j'aimerais revenir au moyen format et trouver un boitier d'occasion ,avec optiques et dos interchangeables, à prix raisonnable, pour occuper un créneau entre la Master Technika et le Rolleiflex.

J'ai envisagé le Hasselblad 503CW, le Rollei 6008 et le Mamiya RZ67.
J'ai exclu le Mamiya 7 et le Pentax 67-II, l'un parce que je ne l'apprécie pas, l'autre parce qu'il n'y a pas de dos interchangeable. Travaillant au Rolleiflex, il va sans dire que le format carré ne me gène pas, au contraire.

J'ai donc pensé au Rollei SL66. On en parle très peu, pourtant, cet appareil est adulé par ses utilisateurs, au point que sur le site des "fans" du SL66, figure la phrase suivante : "Today the Rolleiflex SL66 still is unsurpassed in its quality and unique features". (Aujourd'hui le Rolleiflex SL66 reste insurpassé pour ses qualités et ses caractéristiques uniques)

Nombreuses questions :

1°) Du fait que les SL66 ne sont plus commercialisés en neuf, les optiques Zeiss pour SL66 ont subi une forte décote, alors que les objectifs pour les 6008 et les Hasselblad 500/200 suivent en occasion les hausses du prix du neuf.

Elles sont donc moins chères en occasion : un Distagon 4/50mm vaut 800 €, un Sonnar 4/150 750 €, alors qu'un Sonnar CFi pour Hasselblad 500 vaut 2000 € en occasion.

Compte tenu du prix exorbitant des Rollei 6008 et des Hasselblad et des optiques Zeiss de ces deux modèles, est-ce que l'achat d'un SL66SE en bon état permettrait d'accéder à l'utilisation des optiques Zeiss à un prix raisonnable, et de l'utiliser sans problèmes techniques particuliers ?

2°) Que valent les matériels d'occasion de ce modèle, en terme de solidité et de fiabilité, et comment se place le SL66SE du point de vue de l'ergonomie, des fonctionnalités et du confort d'utilisation par rapport aux 6008 et 503CW ?
(Le Mamiya RZ, je connais, j'ai eu un RB pendant quelques années)

3°) Concernant les optiques, que vaut par exemple en termes de qualité d'image un 4/150mm Sonnar, par rapport à ses homologues d'Hasselblad, ou aux HFT PQS du 6008 ?

4°) Rollei ne semble plus commercialiser le Distagon de 50mm pour les 6008, remplacé par le Schneider Super-Angulon 50 mm f/2.8 HFT PQS.
Que valent les Distagon 4/50 de SL66, par rapport aux Super-Angulon et aux Distagon CFi 50 mm d'Hasselblad ?

5°) J'ai vu qu'il existait un Rolleigon 75mm f 4,5 HFT à décentrements. Quelqu'un l'aurait-il utilisé ?

Pensez-vous qu'entre la fin de la production des SL66 (vers 1992-93 pour les SL66 SE) et les optiques actuelles, il y ait eu des changements importants dans la fabrication ?

Merci pour votre aide et votre patience.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   30-08-2004 14:21

Jean-Louis. Douche froide comme une averse de novembre à Braunschweig lorsque le vent du nord se met à souffler ; concernant le SL66 SE. Il s'en est fabriqué tellement peu (moins de 5000) qu'il a basculé dans la catégorie 'morceau de choix pour collectioneurs' et que complet avec l'optique couplée et le dos-magasin dernière modèle, il ne descend pas souvent à ma connaissance au-dessous des 2500 euros, alors que l'offre en 6008 (tous modèles confondus depuis son introduction) entre 1500 et 2000 euros est pléthorique. Les optiques spéciales E/SE sont rares et surcotées. Seules les non couplées sont faciles à trouver, et elles ne sont pas toutes HFT® (entre Rollei HFT® et Carl Zeiss T*, il y a à peine l'épaisseur d'une mono-couche anti-reflet, soit 0,6/4 microns ;-);-)
Si Alain Bé n'a pas vendu son SL66 c'est le moment de reprendre contact avec lui ;-);-)
Le distagon 4/50 du SL66 est identique celui du 'blad, le classique à groupes fixes qui a survécu quelques temps en gamme CF. Il est toujours "made by Rollei" pour la série EL.
Rolleigon : c'est du japonais, en okkaze je le vois mal dépasser les 8000+ euros du Schneider de 2004, donc cela laisse de l'espoir. Mais vite mon Prochnow volume 2 que J.L.L devrait commencer par acheter avant tout rêve de SL 66 ;-);-)


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Gérard 
Date:   30-08-2004 15:11

Bonjour à tous et bonne reprise.
J'ai depuis peu acheté un SL66 d'occasion avec un 80/2,8 HFT et un 150/4 Sonnar Zeiss. Pendant les vacances j'ai fait quelques péloches NB et couleur mais je n''ai pas encore les résultats de ses prises de vue et donc du rendu. De toute façon je pense qu'il faut pas mal de prises de vue pour se prononcer la dessus. Donc je donne mon avis que sur sa prise en main.
Mes premières impressions :
J'ai eu quelques difficultés à comprendre le fonctionnement du dos avec le boitier. D'après le vendeur l'amorce du film s'insère entre les deux rouleaux situés du coté de la bobine réceptrice (il y a 3 rouleaux en tout un en bas deux vers le haut) mais j'ai un doute car je ne vois pas l'utilité du 2ème rouleau ??? (quelqu'un peut - il m'éclairer la dessus). Le boitier doit être armé pour toute action sur le dos et son cache. Donc, son usage ne me semble pas aisé. J'ai par contre apprécié les possibilités en macro, le souflet du boitier, le basculement et la possibilité d'inverser les optiques offrant un fort rapport. Pour ce qui est du prix ils sont à la baisse. Les professionnels passent complètement au numérique. Pendant mes vacances jai vu dans une vitrine 3 MF: 2 superbes Rolleiflex 2,8 planar (450 euros) et un Mamiya C330 je crois avec 3 optiques et sa valise (600 Euros). Mon achat est du même ordre et bien inférieur à la coteFNAC/CI. Pour ce qui est de la comparaison des optiques Rollei SL 66 et Hasselblad je pense que c'est blanc bonnet et bonnet blanc car Zeiss et approximativement c'est la même gamme et les même prix).
A plus


 
 Re: Rolleiflex SL66 et trois rouleaux
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   30-08-2004 17:15

Gérard. Félicitations pour votre SL66 et bienvenu au club des Rolleiphiles. Les dos-magasins du SL66 ont un palpeur de vue 1 à rouleaux comme le Rollei-bi. Système abandonné sur les derniers dos du SL66SE.
Pour info : sur galerie-photo Mr-Rollei-SL-66 c'est Alain Bé.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Alain B 
Date:   30-08-2004 17:41

Bonjour,

Pour les objectifs , c' était les mêmes que chez le concurrent suedois .

Le ROLLEI SL 66 a plusieurs avantages sur son cousin suedois ; il une bascule a l'avant , il a un soufflet qui permet avec un 150mm de faire du portrait serré sans rajouter une bague .Les dos sont 120/220 , ils ont une fente a l'arriere qui permet de ranger le volet (chez blad il a fallu attendre plus de 30 ans pour l'avoir)

Il est un peu plus envelopper que le blad .

C'est un materiel agréable a utiliser que ce soit sur pied ou a main lever avec sa poignée .

Jean-Louis ,

Si tu veux essayer le mien pour te faire une idée de la bête tel moi ; 06 60 23 12 38

A plus

Alain


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: jean claude pr 
Date:   30-08-2004 21:50

bonsoir
Jean Louis, il parait que le Mamiya 7 est un appareil fantastique, léger, précis pour la mise au point et dont la gamme d'objectif est tres performante. Il ne s'agit pas de la régurgitation d'une annonce commerciale mais de jugement d'utilisateurs "pointilleux" et bons photographes.
jean claude


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: jean claude pr 
Date:   30-08-2004 21:54

rebonsoir
Aux lectures de ce forum il me semble que nous aimons tous nos chambres mais trouvons souvent du plaisir à manier un moyen format, plus léger, moins encombrant et vite en batterie.
Je viens d'utiliser aujourd'hui avec grande satisfaction mon Rolleicord VB
jean claude


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: gilles 
Date:   30-08-2004 22:08

Bonsoir

Legere disgression pour répondre à un regret de Jean Louis , le Pentax 67 n'a pas de dos interchangeable mais un boitier de la génération précédente est , en occasion, à un prix a peu prés équivalent à certain dos, et trés facile à trouver.
Certe c'est un peu plus encombrant

Pour info mon deuxiéme P67 (avant derniere génération ) avec prisme simple, en excellent état, m'a couté 530 €


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Alain B 
Date:   30-08-2004 23:12

Bonsoir,

Emmanuel sera d'accord avec moi(je pense)


On ne compare pas un ROLLEI SL66 avec un Pentax 6X7.

Bonne nuit

Alain


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Gérard 
Date:   31-08-2004 09:41

Précision SVP :
Pour le palpeur à rouleau cela signifie que le film doit glisser sur les 2 rouleaux du coté de la bobine réceptrice et non pas entre ???
Je n'ai pas remarqué le système pour ranger le volet. Faut dire que ma vue baisse. Je vais bien regarder ce soir.
Me voila à présent avec :
- un Rolleiflex MX avec un Zeiss Tessar Nickel Chrome (pour le reportage)
- un Bronica S2A avec des objectifs Nikkor (pour le paysage)
- un Rollei SL 66 avec des objectifs Zeiss (pour le portrait et la macro)
Ma préférence va pour le plus vieux le MX, , il fonctionne impécablement, il est léger et très compact et simple d'emploi.
Tout ceci pour pas cher. Merci le numérique


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   31-08-2004 11:19

Gérard : je connais mal le palpeur à rouleaux du SL66, mais j'imagine que le fonctionnement est analogue à celui du Rollei-bi. Le rouleau supérieur appuie sur une détente qui ne bouge pas tant que l'épaisseur entre les rouleaux n'excède pas 0,15 à 0,2 mm soit l'épaisseur du papier. Au passage de la surépaisseur formée par le film et sa bande collante, on atteint une épaisseur totale qui excède 0,3mm, le système se déclenche.
Sur le Rollei-bi, le palpeur est du côté de la bobine débitrice, ce qui fait que la séquence est : passage de la surépaisseur, déclenchement de la détente, enclenchement du compteur et de la roue à encoches qui stoppera le film en vue 1 après avancée d'une longueur de l'ordre de 8 cm (un cadre de 56mm plus une amorce). Si sur le SL 66 le palpeur est du côté de la bobine réceptrice, cela veut dire que la roue à encoches stoppe la manivelle de pré-bobinage après 1 ou 2 cm.
Il faut demander au Révérend Alain Bé, que je salue au passage, pour qu'il vous sorte de l'embarras. Vu le nombre de rollfilms qu'il a mis dans ses dos-magasins SL66, il est, comme il se doit pour un pro', capable de charger/décharger un jour de reportage de mariage, les yeux bandés, avec un verre de champ' en main droite.


 
 J'aime pas les 6x7 à dos fixe ;>)
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   31-08-2004 12:51

Mon explication concernant les Pentax 67 II, Mamiya M7-II, Fuji GW/GSW et autres 6x7 ou 6x9 à dos fixe :

Le principal grief que j'ai contre ces appareils réside dans leur construction sans dos interchangeable.

1°) Je n'aime pas travailler en pellicules 220, pour des raisons de planéité. La 220 n'ayant pas de dos cartonné, je pense que la planéité du film est plus aléatoire.
(Les sytèmes d'inversion 120/220 ayant pour but d'avancer ou de reculer le presseur, c'est encore un système mécanique de plus, donc un sujet d'usure et de panne).

2°) Les pellicules 120 permettent 10 vues, les 6x9 8 vues, ce qui est assez réduit et implique de fréquents rechargements.
(J'en sais quelque chose avec mon Rolleiflex, qui a 12 vues, et en outre n'est pas des plus évidents à charger. C'est le seul reproche que je lui ferais, mais c'est le prix à payer en contrepartie de l'utilisation d'un outil exceptionnel)
En plus, on ne peut pas, à moins d'utiliser plusieurs boitiers, changer d'émulsion en cours de prise de vues, ce qui est quand même assez fréquent.
J'avais abandonné le Mamiya 645 1000 S en partie pour le problème des portoirs préchargés qui ne permettaient pas le changement en cours de film.

3°) Je travaille fréquemment avec deux émulsions différentes en NB, et une à deux en Polaroid, plus rarement une pellicule couleur.
Pour moi, les points non négociables sont a) les 2 émulsions en NB, b) le Polaroid.

NPC commercialise des dos Polaroid avec fibre optique pour les Pentax 67 et Mamiya 7. Mais ces systèmes ne sont pas des dos interchangeables (Pour le Pentax 67, retour chez NPC, ou pose d'une charnière spéciale). Par conséquent, il faut avoir un boitier dédié au Pola.

Je m'étais amusé à faire le bilan en matière de poids de certains appareils, et de leurs objectifs.
Cette petite étude m'avait conduit à conclure que côté poids et encombrement, la Linhof folding 4x5" avec 6 objectifs, les dos, les magasins etc... était un poids plume par rapport aux équipements moyen format, et même à certains systèmes 35mm, genre Nikon F5 ou Canon EOS1V.

Certaines des solutions abordées sont des "solutions de riches musclés", absolument pas réalistes, mais je pousse l'absurde jusqu'au bout pour démontrer que les appareils à dos interchangeables ont un net avantage.

- Donc, j'ai pris le poids du Pentax 67-II et du Mamiya 7-II, comparés au plus lourd des moyens formats, le Mamiya RZ67 (J'ai exclu le Fuji 680 qui est peu utilisable à main levée)
- Les trois appareils sont comparés sans objectif, avec en facteur commun le dos NPC pour les deux premiers et les dos 120 et dos Pola pour le RZ.
- Pour être équitable, j'ai pris en compte un système équivalent de mesure de la lumière : cellule embarquée pour le Mamiya 7-II, prisme AE pour le Pentax 67 et le Mamiya RZ.
Je ne me vois pas, à chaque changement d'appareil enlever et remettre le prisme des 2 ou 3 Pentax. Un prisme reste à demeure sur le boitier. Moins on manipule ces accessoires, plus longtemps ils durent.

Solution 1 boitier
Pentax : 1660 gr
Mamiya 7 : 920 gr
Mamiya RZ : 2670 gr

Solution 1 boitier + 1 boitier ou dos Pola
Pentax : 3810 gr
Mamiya 7 : 2330 gr
Mamiya RZ : 3000 gr

Solution 2 boitiers ou 2 dos
Pentax 67 : 3320 gr
Mamiya 7 : 1840 gr
Mamiya RZ : 3200 gr

Solution 2 boitiers + 1 boitier ou dos Pola
Pentax 67 : 5470 gr
Mamiya 7 : 3250 gr
Mamiya RZ : 3530 gr

Je ne parlerai pas de l'encombrement quand il faut déjà trimballer 2 boitiers, de l'énorme sac qu'il faudrait pour caser 2 ou 3 boitiers, et des manipulations pour monter-démonter les appareils du trépied, si on l'utilise, et du montage-démontage des objectifs.
A côté de tout ça, un dos Polaroid de Mamiya RZ pèse 330 gr, un dos 120 530 gr.

Il va sans dire qu'un dos 120 coûte nettement moins cher qu'un boitier complet, est moins encombrant et moins lourd, et le changement reste infiniment plus souple.

Néanmoins, l'augmentation de poids des solutions Pentax ou Mamiya 7 est largement compensée par l'allègement du portefeuille.


 
 Re: J'aime pas les 6x7 à dos fixe ;>)
Auteur: guillaume P 
Date:   31-08-2004 12:57

Jean-Louis, il est communément admis que le 220, n'ayant pas de papier au dos, est d'une planéité supérieure au 120…


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Alain B 
Date:   31-08-2004 13:32

Bonjour,

Pour le palpeur, je regarderai ce soir sur un dos , car pour charger les dos du SL66 ,j'ai telement l'habitude de le faire que je le fais machinalement .

Pour Emmanuel , je prefere un verre d'eau qu'une coupe de champagne , dans de nombreux mariages le champagne est du style champagne de tir forain , et j'ai l'estomac fragile

A plus

Alain


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   31-08-2004 14:05

Merci Alain ; je me rends compte que le fait que les dos-magasins du SL66 aient un palpeur de vue 1 comme le Rollei-bi prouve pas du tout que cela fonctionne pareil ! donc tu nous diras pour les rouleaux.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Henri Gaud 
Date:   31-08-2004 14:20

Bonjour,

>>1°) Je n'aime pas travailler en pellicules 220, pour des raisons de planéité. La 220 n'ayant pas de dos cartonné, je pense que la planéité du film est plus aléatoire.>>
Tous les testeurs du monde pensent le contraire, il y a un BUG,
Et personnellement j'utilise justement le 220 pour avoir la meilleur planéité,
C'est aussi pour cela (la planeité) que je préfère le 608 au 500 CM.

>>(Les sytèmes d'inversion 120/220 ayant pour but d'avancer ou de reculer le presseur, c'est encore un système mécanique de plus, donc un sujet d'usure et de panne).>>

A ce compte là il ne reste que le sténopé, pas de panne possible ;-)

HG


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   31-08-2004 15:17

Henri,
la planéité, oui, à condition que le presseur soit bon. Je crains que les ressorts des presseurs aient tendance à faiblir avec le temps.
Je persiste à penser qu'un film sans support aura davantage tendance à onduler, si la tension n'est pas suffisante, que s'il est soutenu par l'épaisseur du carton.
Le 220, oui, avec un dos à aspiration.

Pour les systèmes d'inversion, pourquoi croyez-vous que les dos adaptables sur les chambres (Linhof, Horseman...) et les moyens formats, comme le Mamiya RZ sont ou en 120, ou en 220, et rarement en format mixte 120/220 ?

Mais j'ai le droit de me tromper, Henri.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   31-08-2004 15:23

Jusqu'en 85, les dos pour SL66 étaient 120-220 avec un inverseur situé à l'arrière en bas et à droite du magasin.

A partir du SL66SE, les dos ont été redessinés et il y en a eu 4 différents, deux en 120, et 2 en 220 : 120/6x6, 220/6x6, 120/4.5x6 et 220/4.5x6.

Pour quelle raison...


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Henri Gaud 
Date:   31-08-2004 15:30

Bonjour,

Jean-Louis,

Vous n'êtes pas obligé d'être de mauvaise foi,
Tous les testeurs le soulignent, le papier n'est qu'un gène, 2 fois plus de possibilité de problème,
Même Linhof sur son Technorama a 120-220 combiné, et en 617 la planéité çà compte.
Sur les magasins motorisés beaucoup sont monoformat, sans doute pour des questions de compteur et de mécanique et aussi de fric, il vous faut 2 magasins.
Si vous êtes un fan de la planeité il vous reste le 6008, son magasin à simple enroulement est exemplaire de planéité et le reste même à 2,5 image/S.
Si le papier était si formidable on en aurait mis partout (135 ; plan film ; 178 mm perforé pour la photogramétrie etc etc).

HG


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Marie Solichon 
Date:   31-08-2004 15:36

Jean-Louis, est-il nécessaire que vous nous donniez la migraine avec vos raisonnements alambiqués et confus pour dire seulement, et c'est un exemple comme un autre, "mon MF de prédilection est le Pentax 6x7 parceque bon marché et commun en occasion, optiques excellentes et peu onéreuses, map rapprochée précise, etc..." ?
JMS


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Alain B 
Date:   31-08-2004 19:56

Bonsoir,

Pour les rouleaux , on ne passe pas le film entre des rouleaux , on fait simplement le tour du recepteur de film, tout simplement , on fait coïncider la fleche du film avec le trait qui est sur le côté du recepteur , on repositionne le recepteur dans le dos , on referme ,on tourne la molette jusqu'au blocage , on appui sur la molette pour qu'elle rentre dans son logement (elle en sortira avec un petit bruit dès que le film sera terminé )

Apres il n'y a plus qu'à metre le dos sur le boitier qui lui doit etre IMPERATIVEMENT armer , sinon probleme et SAV pour ceux qui forcent la bête .

Une fois le dos sur le boitier , on enleve le volet que l'on range a l'arriere du dos (la fente est légerement en dessous du dos

Et pour finir BONNES PRISES DE VUES

A plus

Alain

Emmanuel; pour les mariages je prefere utiliser un 4,5X6 (bronica ETRS ) plus adapté pour le reportage mariage .Le Rollei c'est surtout pour le plaisir (il faut que les clients le merite)


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   01-09-2004 09:39

Avant de me faire agresser un peu plus, je fais amende honorable.
Le film 220 offre plus de planéité que le film 120.

Pour JM.Solichon : Le remède contre la migraine est simple : lorsque vous voyez une réponse marquée Jean-Louis Llech, vous ne la lisez pas et vous passez à la suivante.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   01-09-2004 11:11

Pour Alain Bé : merci pour les détails concernant le dos-magasin du SL66. Je serais curieux de comprendre comment fonctionne le détecteur de vue 1 dûment mentionné par M. Prochnow qui est l'un des concepteurs de ce magasin. Mais il y a peut-être un autre rouleau qui vient s'appuyer lorsqu'on insère le porte-bobines dans la cassette ??


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Gérard Metrot 
Date:   28-09-2004 23:42

Bonjour.

Passer me voir a la boutique je vous montrerai le mécanisme du magasin SL66.

G.Metrot


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Alain B 
Date:   29-09-2004 04:34

pour info , l'adresse de la boutique de Gérard Métrot ;

BD SUFFREN 75007 PARIS

Alain


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   29-09-2004 09:13

Merci à Alain Bé et à Gérard Métrot pour leurs infos sur le SL66. Je crois en efet qu'une petite visite dans l'un des temples parisiens du Rollei s'impose. Certes vous pouvez pour des raisons personnelles préférer l'ambiance du 14 Juillet rue de Lappe aux environs de l'Avenue Foch ;-);-) dans le monde du Rollei cela ne compte pas ;-)


 
 Re:Rolleiflex SL66
Auteur: julien 
Date:   29-09-2004 15:18

Bonjour,

Comme visiblement il y a bcp de personne ds ce forum qui ont des expériences en 6X6,je me permet de poser une petite questions plus globle sur les rolleis et dérivés.

Je cherche a débuter ds le moyen format, mais comme tout débuant se pose la question de quoi acheté et p-ê même aussi du budget nécessaire ....

Dans mon cas ca fait quelques semaine que je m'informe et retourne toutes les annonces pour trouver quelques chose . Je suis tombé sous le charmes des "vieux" rollei a double visée(type Rolleiflex,...). Mais les prix sont souvent assez haut je trouve.

Quel est a votre avis le budget que je devrais prévoir pour me lancer ds le domaine si je puis dire?Est ce qu'un appareil a double visée est un bon choix pour débuter ?
Que pensze vous des copies type yashicamat EM ... ?

Merci d'avance pour vos précieux conseil :)


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: julien 
Date:   29-09-2004 15:41

Rebonjour,

Une petite question oubliée :
Que signifie l'inscription synchro-compur que l'on trouve parfois entre les deux optiques?
Merci


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   29-09-2004 15:52

Compur est au début du XX-ième siècle une marque déposée d'obturateurs mécaniques fabriqués par l'entreprise Friederich Deckel à Münich, mécanique de précision et machines outils. Le nom de l'obturateur devient l'emblème de l'entreprise, à cause de l'excellence du produit, entreprise qui se sépare en deux branches, une branche machines outils qui existe toujours en 2004 plus une branche obturateurs qui passe sous le contrôle du groupe Zeiss.
Le compur devient 'rapid' au 1/400 au tournant des années 30-40, puis après la deuxième guerre mondiale il devient 'synchro' pour signifier l'adjonction des contacts de synchronisation pour flash magnésiques (M) ou électroniques (X). En plus est souvent associé un retardateur mécanique ou Vorlaufwerk, (V) d'où le Synchro Compur MXV le plus perfectionné qui équipe les Rollei à partir de 1950 et l'Hasselblad à partir de 1957.
Vers la fin du XX-ième siècle la fabrication des obturateurs Compur se limite aux optiques de chambre et est rassemblée à Calbach en forêt noire dans l'entreprise Prontor, autre filiale du Groupe Zeiss. Le Compur disparaît au début du XXI-ième siècle. De cette aventure allemande de l'obturateur central mécanique il reste le prontor CF toujours fabriqué à Calmbach en exclusivité pour Zeiss/Hasselblad.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Alain B 
Date:   29-09-2004 16:17

Emmanuel,

Le provincial que tu es est pardonné , mais l'avenue de Suffren , c'est pas a côté de l'avenue Foch , c'est plutôt a côté de la Tour Eiffel.

Alain


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Gérard Métrot 
Date:   01-10-2004 23:09

La fabrication des Rollei SL66 s'est amélioré depuis 1966 (création)
Beaucoup de modification depuis 1972 et 1982.
Panne: Blocage du miroir en position haute (1966 à 1982)
Panne: Synchro X (1966 à 1982)
Depuis l'arret de la fabrication, beaucoup de demande sur ce matériel.
Gérard


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean Daubas 
Date:   01-10-2004 23:27

Emmanuel,

je pense que tu n'as pas besoin de faire ce déplacement : si tu veux examiner de près un SL66, tu peux le faire ici en Franche-comté...
Si la dernière fois que nous nous sommes rencontrés c'était autour de mes pratiques sténopiques, saches que mon plus fidèle compagnon photographique est mon bon vieux Rollei sL 66 avec qui je partage ma vie d'images depuis... Toutes mes récentes séquences "Translations", "passages", etc. sont réalisées à partir des prises de vues faites avec ce merveilleux outil.
Celui-ci est mon 2nd ; le premier m'avait été volé vers 1985 (86 ?) dans mon camping- car, me causant une peine énorme...
Objet exigeant mais compagnon presque naturel du regard, il est vrai que le SL 66 est mécaniquement complexe et peut se montrer très méchant (et ça coute cher...) si son maitre ne respecte pas l'ordre imposé des gestes et manipulations imaginés comme autant de sécurités par les horlogers de Braunschweig...

Mais quand on le connait bien et qu'on le respecte, quel plaisir !

donc, Emmanuel, si tu veux l'examiner (pas le disséquer!!!) sans lui faire de mal, fais moi signe et nous pouvons nous retrouver à besançon

Jean
06 81 53 12 89


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Alain B 
Date:   02-10-2004 09:30

Avec le Rollei SL66, il n'y a jamais de probleme que des solutions.

Alain


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   04-10-2004 11:44

Merci à l'expert G. Métrot et à mon voisin de Liesle Jean Daubas. Je sens s'approcher de moi une espèce de piège que j'ai souvent contribué à refermer sur ceux que le bi-objectif tentait ;-);-) ce ne serait que justice, le Rollei-piégeur piégé à son tour;-);-)

Si j'ajoute que le premier 6x6 mono-objectif que j'ai vu étant encore adolescent en '72 était un SL66 (celui du regretté Joseph de Grivel, photographe bisontin que Jean D. connaissait peut-être), on se demande encore comment je peux résister ;-);-)

Le livre de Claus Prochnow Rollei Report volume 2 explique parfaitement pourquoi Rollei a tant tardé à contre attaquer Hasselblad sur le mono-objectif. Gérard Métrot pourra dire si cette version des faits lui semble correcte.

Pour M. Prochnow, la présence du Père Fondateur Reinhold Heidecke à la tête de l'entreprise jusqu'à 1960 y est pour beaucoup. Au milieu des années '50, Claus Prochnow en tant que jeune ingénieur est mandaté pour développer un dos-magasin pour un futur mono-objectif. Des brevets sont pris. À la fin des années 50, une entrevue entre Victor Hasselblad et R.H. semble déterminante, R.H. et V.H. se mettant d'accord sur un pacte de non-agression, du moins c'est ce qu'on peut penser car évidemment rien n'a filtré de cette rencontre historique sinon une photo montrant les deux créateurs géniaux passionnés de 6x6 en train de se photographier à bout portant comme dans un duel.

Le travail sur le Rollei 6x6 mono-objectif est interrompu, Rollei en concurrence avec le Mamiya-Bi qui sort juste à ce moment là essaie de contre-attaquer avec les Rolleis-bi grand angle et le télé à blocs fixes. Le projet SL66 est donc retardé. R.H. décède en 1960, les ventes de bi-obj s'essouflent, l'entreprise mandate des experts indépendants pour un audit.

Le résultat, exprimé brutalement par M. Peesel, est sans appel : le management Rollei doit céder la place ("Das ganz Management muß weg !!" écrit Claus Prochnow). M. Peesel devient le patron dans des circonstances très conflictuelles, le SL66 voit le jour dans un environnement tendu mais le 'blad a déjà décroché virtuellemnent la lune : 1957-1969, on a peine à croire la rapidité avec la quelle l'homme est arrivé sur la lune (juillet-1969) en si peu d'années après le premier Spoutnik (1957). Rollei rate le train spatial, démarre trop lentement sur le mono-objectif. 1957-1966, c'est le laps de temps qui sépare les derniers raffinements techniques du bi-objectif Rollei classique de la présentation du SL66 à la 'Kina. Entre temps la Guerre Froide fait rage et pousse la technologie. Le bi-obj est hors de ce champ-là. Et le Nikon le supplante chez les photo-journalistes.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   04-10-2004 12:46

Emmanuel,
Cette triste histoire, et la phrase de Herr Peesel, prouvent que nous vivons dans une époque où les rêves d'un homme comme Heidecke peuvent être interrompus par des réalités économiques somme toutes asses sordides.
En outre, j'ai l'impression que Victor Hasselblad avait bien grugé le geehrter Herr Heidecke en 57, et que ce pacte de non-agression a surtout profité à la firme suédoise.
Est-ce que V.H. avait une meilleure vision de l'avenir que F.H. ?

J'avais apprécié que sur les derniers Rolleiflex ils aient pensé à reprendre en dessous du sigle "Rollei" les deux lettres des fondateurs de la "Franke und Heidecke Werkstatt für Feinmechanik und Optik" : F&H.

En ce qui concerne les produits, je regrette aussi qu'ils n'aient pas gardé dans les 6x6 mono-objectifs la merveilleuse simplicité des bi-objectifs.
Hasselblad a su maintenir la simplicité de la gamme des 500, à côté des 200. Rollei a trop basculé dans le tout électronique.
J'aimerais trouver un Rollei avec la simplicité d'un Blad 500.
En plus cette pérennité du système 500 est une garantie très rassurante pour les clients de la marque.

Une question : j'ai regardé la photo de l'intérieur d'un Rollei SL66.
C'est assez impressionnant. Est-ce que le mécanisme intérieur d'un Hasselblad 500 C/M est aussi complexe ?

En ce qui concerne le nom, pour l'appareil stéréoscopique "Heidoskop" je devine la racine "Heidecke", mais je n'ai trouvé nulle part l'explication pour le nom "Rolleiflex". Savez vous comment est né ce nom ?


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   04-10-2004 12:51

ROLL-film hEI-decke est la piste la plus probable.
La légende raconte qu'en 1956-1957, un jeune ingénieur prénommé Théodore travaille au futur modèle Rolleiflex T qui doit remplir la case laissée vide par l'Ikoflex. Les chef, incroyable, n'ont pas vu de près pourquoi le projet est appelé 'T'. On découvre que l'outrecuidant Théodore ambitionne de laisser son initiale à un modèle de 'flex-bi. Si cela se trouve, il argue que le nom du Père Fondateur se lit dans Rollei, alors pourquoi pas lui. Théodore est congédié et on est bien content que les utilisateurs de Rolleiflex T pensent : T comme Tessar. eh eh mais non, le tessar est sur le Rollei-bi depuis.... 1929.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Gérard Métrot 
Date:   04-10-2004 14:11

Ceci étant une question de cout.
Le mécanisme du dos SL66 est une petite merveille, alors que le mécanisme
des dos SL66SE sont très simplifié, et sans le fameux palpeur pour l'émulsion.
Même chose que pour le 2.8GX/FX/FW, le cout du palpeur et du dos à double
Feuillure étant trop cher.
En conservant la même mécanique que les 2.8f et 3.5f il aurait fallut vendre le GX
au double du prix que celui de la commecialisation de l'époque. Ceci étant valable
aussi pour le Rollei 35 Classic de la même période, mais pour une raison de cout de
Main d'oeuvre trop élévé à l'ouest, devant être fabriqué à l'est dans les usines
de Mr Mandermann (Rollei, Schneider, Zeiss Est, BW, Praktica et j'en passe).

Gérard


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Gérard Métrot 
Date:   04-10-2004 14:25

Cette platine est relativement ancienne, depuis il y a eu 3 modifications importante.
Synchro X, Sécurité pour le dos et stabilisation des vitesses, mais il n'y a plus que 2
modifications possible, levier miroir et sécurité pour le dos.
Dommage pour la synchro X car avec le blocage du miroir cela représente 90% des pannes du SL66 avant le SL66SE.
Il a fallut attendre 1986 pour une modification sérieuse de la synchro.
Vingt ans c'est importanrt pour la durée de vie d'un système qui s'est arrêté avec
un modèle doré disponible chez Rollei jusqu'en 2002, après la majorité des produits
ayant été vendu au USA et au Japon.

Gérard


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Wim 
Date:   04-10-2004 17:35

En tout cas on sait tous qu'un blad 500 cm c'est pas cher et çà marche… ou alors… on ne sait plus.

rollei a eu ses heures de gloire avec Doisneau, il y a longtemps… les années 50 où le gars Jean-Louis était imprimeur dans sa chambre noire… et quelques allemands nostalgiques…

après il ne faut plus rigoler !


 
 Re: Rolleiflex SL66 et complexité du mécanisme
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   04-10-2004 19:04

Les photos du SL66 qui sont dans le Prochnow N°2 ainsi que dans le document pointé par J.L.L (www.sl66.com) sont effectivement impressionnantes de complexité. Mais le 'blad est assez compliqué également.

Le 1600 F, nous dit Rick Nordin, a été conçu plus par des horlogers que par des spécialistes de la mécanique photo. Une très belle mécanique avec son obturateur à rideaux en acier, mais trop fragile. Le 1000F en rabat un peu par rapport à l'ambition initiale du 1600F mais reste fragile.
En 1957 V.H. décide d'abandonner son propre obturateur à rideaux pour s'appuyer sur le Synchro Compur. Il y a au moins deux raisons qui s'épaulent : réduire la complexité du boîtier, et offrir la synchro-flash au 1/500 comme le 'flex-bi. L'un des collaborateurs de V.H. crée le système à tourillon encore utilisé aujourd'hui. Le passage au 500 C simplifie le boîtier en le déchargeant de la fonction d'obturation (il reste les clapets auxiliaires) mais la commande reste complexe. Je recommande aux amateurs de déguster (dans le bouquin de Rick Nordin) le diagramme des événements qui se succèdent dans un 'blad entre le déclenchement et la fin de prise de vue. Ce n'est pas simple. Et on comprend qu'un vieux 500C un peu râpé arrive parfois à se coincer. Mais il y a le tournevis spécial décoince-'blad chez Micro-Tools ;-);-)


 
 Re: Rolleiflex SL66 et complexité du mécanisme
Auteur: Wim 
Date:   04-10-2004 19:24

Un Blad se coince surtout quand un sourd enlève l'objectif come un con !
et là heureusement qu'il existe les tournevis

merci bonsoir


 
 Re: Rolleiflex SL66 et complexité du mécanisme
Auteur: Thierry Rebours 
Date:   05-10-2004 10:46

les sourds et les cons n'y peuvent plus ni moins que les autres.
toujours pouvoir viser dans le boitier/objectif avant de monter ou démonter l'objectif
en gros, maintenir l'appareil toujours armé, ca économise le tournevis et le réserve aux petites pannes surprises (et oui, ca arrive parfois)


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   05-10-2004 11:08

La finesse des réflexions de Wim me fait un peu penser à celles de Marc Ferrer.
Au passage, étant né en 49, en 50, l'offset... bof...

Il y a des tas de gens qui considèrent qu'avant eux il n'y a eu que des c...et que, forcément après eux...
Un matériel qu'ils ne connaissent pas parce qu'ils étaient occupés à remplir leurs langes quand on l'utilisait, c'est dépassé, ringard, inutile.

Mon père avait une réflexion pour des gens comme ça : "trop intelligents pour rester ici, trop c... pour aller ailleurs".


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: fabrice 
Date:   05-10-2004 11:25

Question d'un inculte total (moi:-)) en ce qui concerne ces boitiers moyens formats. A chaque fois que je vous lis, je tombe sur de multiples précautions d'usages genre "sinon ça coinçe" "attention à bien faire ceci avant de faire celà"....me trompe je??
Si je ne me trompe pas, je vois pas dans ce cas pourquoi ces boitiers si mal foutus reçoivent tant d'éloges!!!
fab


 
  Rolleiflex SL66 et Hasselbad série 500.. une longue histoire !
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   05-10-2004 11:38

Fabrice. 1957-2004 = presque 1/2 siècle pour l'Hasselblad série 500 ; 1966-2004 = presque 40 ans pour le Rollei SL66.

Donc dans ce laps de temps et vu le nombre de boîtiers en circulation : 20000 boîtiers Hasselblad fabriqués par an dans la période 1966-1986 (réf : Nordin) soit près du demi-million pour cette période ; un total qui excède certainement le million en 2004 ; 45000 Rollei SL66 dans la même période (ref.: Prochnow) cela fait beaucoup de vies photographiques et potentiellement un nombre non négligeable de petits bobos.

Si cela peut vous rassurer, en 22 ans d'usage amateur d'un 500 C/M j'ai compté (très précisément) :
- zéro coincement y compris avec bagues allonge,
- zéro "gommage" d'un synchro-compur sur distagon,
- zéro grippage du prontor CF,
- zéro fuite au niveau des mousses noires des dos magasin (je sens que cela va me tomber très bientôt, disons pour le 25-ième anniversaire ;-)


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: fabrice 
Date:   05-10-2004 11:52

Me voila rassuré :-))
fab


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   05-10-2004 12:03

Non, Fabrice, je ne crois pas que cela soit aussi catastrophique que tu le dis.

Par opposition avec une chambre, (encore que le système télémétrique d'une Master Technika ou les montants d'une Sinar P2 doivent être assez "croquignolets" à démonter), les moyens formats sont essentiellement composés de tringleries et de pignons ou de cartes électroniques, ou des deux.

Dans le premier cas, pignons et tringles, les moyens formats sont faits de telle façon que les éléments "confortables", comme les liaisons magasin-boîtier, ou boîtier-objectif, sont assez complexes.
Plus un appareil est simple, moins il y a de mécanique, et moins il y a de problèmes. C'est une évidence.
Par contre, quand on veut avoir un système un tant soi peu sophistiqué, du genre miroir à retour automatique, ou armement simultané de l'obturateur (devant) et avance d'une vue du magasin (arrière) par un système d'armement unique(au milieu), il n'y a pas de mystère, il faut des tringles et des pignons.

Bien sûr, des fois ça bloque. Mais quand on procède "comme-le-dit-le-manuel", il y a rarement des problèmes.
Et la "vraie" casse est tout compte fait assez rare, parce que, sur des boîtiers haut de gamme, les matériaux sont de très bonne qualité et l'usinage très rigoureux.
Pourquoi tant d'éloges ? parce que dans 99,99% des cas, tout fonctionne parfaitement, et ces boîtiers et leurs objectifs sont de petites merveilles.

Le plus fréquent, sur les Hasselblad, les Mamiya RB et RZ, c'est de retirer l'objectif ou le magasin sans avoir au préalable réarmé le boîtier. Une petite clé, ou un petit trou percé au bon endroit (Mamiya), et tout rentre dans l'ordre. Avec un minimum de concentration, tout marche correctement.

J'écrivais plus haut que le plus complexe que j'aie vu est l'intérieur d'un Rollei SL66 SE ou d'un SL66 "tout simple".

Dans le second cas, les puces, il y a beaucoup moins de problèmes : si tout se bloque, si rien ne marche, c'est le retour au S.A.V. assuré, avec les délais assortis.
Je préfère encore le premier cas. ;>)

D'autre part, il en va des appareils comme des automobiles : avec certaines, il faut faire suivre le camion-citerne ou le derrick, avec certains appareils, il faut faire suivre la centrale électrique. Comme le Rollei 6008, il faut faire suivre des accus de rechange, mais à 130 € l'accu...
Les appareils "tout mécanique", genre Blad 500 C/M ou RB 67 n'ont pas ce genre de problème.

Tout est une question de choix.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Gérard Métrot 
Date:   05-10-2004 12:35

Le SL66SE ou E n'est pas plus fragile que le SL66.
La mécanique est la même sauf le traitement des nouvelles pièces,
Pas de traitement de surface comme sur le SL66.
Les procédures pour le bon fonctionnement sont les mêmes.
Quand au SL66SE sur la photo ( c'est un SL66E)
Gérard


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   05-10-2004 12:56

le plus complexe que j'aie vu est l'intérieur d'un Rollei SL66...
...oui mais c'est beau comme un quantième perpétuel avec came de 48 !! ;-)
http://www.horlogerie-suisse.com/Complications/Chap8.htm


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: fabrice 
Date:   05-10-2004 14:52

"Le plus fréquent, sur les Hasselblad, les Mamiya RB et RZ, c'est de retirer l'objectif ou le magasin sans avoir au préalable réarmé le boîtier. Une petite clé, ou un petit trou percé au bon endroit (Mamiya), et tout rentre dans l'ordre. Avec un minimum de concentration, tout marche correctement"
ben ce genre de chose, je trouve pas ça très normal de la part de boitier haut de gamme...c'est mon avis :-)...du moins si j'ai bien compris? Y faut pas enlever l'objectif si on a pas réarmé?
fab


 
 Enlever un objectif sur un 'blad désarmé... pas facile ;-)
Auteur:  Emmanuel Bigler 
Date:   05-10-2004 15:34

Sur le 'blad 500 C/M (et successeurs, j'imagine), un doigt d'arrêt empêche toute rotation de la baïonnette si l'appareil est désarmé, protégeant ainsi le tourillon de commande principal. Donc à moins d'aller chercher une pince-étau et d'attrapper par la monture avec le boîtier carré dans un gros étau d'établi, je ne vois pas comment faire pour arriver à démonter un objectif 'blad sur un boîtier désarmé. Il peut arriver plus ou moins rarement (cela ne m'est jamais arrivé) en revanche que l'armement soit coincé de l'intérieur, dans ce cas il faut réarmer le tourillon de l'intérieur pour pouvoir démonter l'objectif suivant une procédure bien connue des 'bladistes. Un protocole à garder sur soi sous forme d'une petite feuille d'instructions de sécurité plastifiée comme dans les avions, un peu comme ce principe du "mouflage 7 fois" qui sert à retirer d'une crevasse un(e) alpiniste tombé par mégarde, et qu'on doit emporter dans le sac à dos à côté de la carte du coin.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Vincent 
Date:   05-10-2004 18:53

De fait Gerard Metrot a raison evidement..

Je peux juste ajouter peut-etre la fragilite du circuit controlant la mesure spot (sur la gauche du boitier) mais meme defectueux, l' appareil fonctionne a merveille.
J' ai fait remplacer ce circuit il y a juste un an (l' appareil avait 10 ans) plus par acquis de conscience que par utilite. (je prefere mon spotmetre Pentax).
Le technicien chez Rollei UK m' a explique que c' etait sans dout la piece la plus remplacee sur le SE et ce du a sa place dans le boitier et surtout sa courbure.


 
 Re: Rolleiflex SL66
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   06-10-2004 14:16

Fabrice,
ce sont des automatismes faciles à assimiler. On réarme l'appareil automatiquement.
Ensuite, on enlève l'objectif, le dos, ou les deux. C'est une question de routine.

Dans pratiquement tous les objets qu'on utilise tous les jours, il y a des procédures, (on parle des automobiles ?) mais on finit par ne plus s'en rendre compte.

Effectivement, dit comme ça, ça peut paraître choquant. Mais ça fonctionne comme ça, on fait avec, et on s'y fait très vite. Après, on n'y prête plus attention.




 
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