Auteur: Jean-Louis Llech
Date: 23-08-2004 18:41
Je vais m'avancer dans un domaine mouvant, très subjectif : je pense que l'espace, les objets qui le meublent ou l'aménagent, les relations créées entre l'objet et son environnement constituent un tout indissociable.
On peut difficilement séparer l'objet de son environnement, sauf à se lancer dans la plus pure abstraction.
Je vois deux possibilités d'approche de la photographie d'architecture, aussi périlleuses et exigeantes l'une que l'autre.
Ou j'essaie de retranscrire dans ma photo la manière dont je perçois l'oeuvre architecturale, conçue, réalisée par un autre,
ou je m'efforce de me pénétrer de la manière dont l'architecte a conçu son oeuvre. Là je tente de retranscrire dans la photo, non ma propre vision, mais celle du créateur de l'oeuvre.
Autant dans le premier cas, le photographe est relativement libre, autant dans le second cas, il faut avoir travaillé et communiqué longtemps avec l'architecte, le connaître "par coeur".
Dans le cas d'une commande, il y a un risque des deux côtés.
Et je dois y intégrer un élément supplémentaire, la lumière qui est un partenaire, ou un adversaire, en tout cas un acteur à part entière, et de quelle importance !
La restitution des perspectives fait partie des grands classiques. Bête et discipliné, j'ai du mal à accepter des verticales convergentes et non pas parallèles. Ça me dérange intellectuellement, je n'y peux rien.
A partir de là, je ne me pose plus de questions sur ce sujet.
Quant à Eric,
Etant un vieux c..., je ne suis pas assez intelligent, ni assez présomptueux pour "essayer de proposer un nouveau standard de vision de la perspective". Je remarque au passage que vous n'avez pas été plus loin que l'idée de proposer, mais proposer quoi, quelle vision, à partir de là je n'ai plus rien lu.
Alors, avant de balancer dédaigneusement des "j'ai souvent lu vos messages et les propos rigolards sur le vin rouge vous intéressent plus que les interrogations d'un jeune photographe", il vaudrait mieux mettre un peu votre supériorité sous votre mouchoir, ou essayer d'aller briller ailleurs, dans les forums d'architectes, par exemple, où vous serez probablement fort bien accueilli si vous roulez des mécaniques comme ici.
Et au passage, essayez d'écrire un peu mieux, enfin, avec moins de fautes, sauf si là aussi, vous avez décidé de proposer un "nouveau standard de l'orthographe"
La différence entre un vieux [bip] et un jeune [bip], c'est que le vieux, lui, a réussi à vieillir. Le jeune n'est pas du tout certain d'y arriver.
Fin du coup de g...
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