Auteur: Henri Gaud
Date: 03-01-2003 10:12
Emmanuel,
Je crois pour ma part que la conservation d'un point de vue Musée ou d'un point de vue Photographe, soient très différentes.
Le Musée a pour finalité la conservation, avec pratiquement aucun autre but.
Le photographe souhaite pour utiliser son travail sans que celui-ci soit volatil, et cela pendant sa durée d'exploitation personnel, ce qui se passera dans les siècles futurs le touche assez peu (sauf travers moderne de certains photographes ne produisant que pour les musées).
Compte tenu de cette problématique, les moyens de conservation "Classique" fonctionnent très bien (j'avoue utiliser des classements Panodia comme toutes les agences photographiques, c'est une question de moyen), j'utilise aussi des CD-R Infoguard Kodak (et pas des CD en Verre).
Le vrai problème est plus lié au film, qq exemples constaté en 4x5 inch, le procédé E2 est stable, le E3 est une vrai catastrophe la couche du jaune se dégrade au fil du temps, L'Agfachrome 50 S ou 50 L, plus drole encore, les colorants de la couche du jaune migrent dans la pochette qui le contient, l'image reste acceptable dans sa pochette, mais en dehors qu'elle déception, en E6 pas trop de problème, mais cela n'est valable qu'en région tempéré en atmosphère non acide et surtout en dehors des villes.
Compte tenu du nombre de facteurs concernés et de la possibilité de duplication qu'offre le numérique, dès que la conservation est mise en cause par la fragilité même de l'image, la numérisation "définitive" est la seule solution. Son archivage peut-être ordinaire dans la mesure ou il peut être entretenu.
Henri Gaud
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