Auteur: PdF
Date: 09-05-2004 19:21
Désolé André, c'est tout faux. Il y a un monde de différence entre un dos numérique (permettant le 4 shots, par exemple, et un boîtier numérique, que ce soit un Nikon, un Kodak ou un Canon. Sur un point au moins, la restitution des couleurs: pas de nécessité d'interpolation sur un 4 shots, et c'est toute la différence. En outre, les dos numériques spécifiques bénéficient de systèmes de refroidissement nettement plus sophistiqués, ce qui signifie : beaucoup moins de bruit dans les fichiers.
Si certains studios utilisent des boîtiers de ce type, c'est leur problème. Car la différence de qualité est directement visible. On voit d'ailleurs de plus en plus de mini-studios dans les agences de publicité, pour réaliser à toute allure des travaux courants, éclairés un peu n'importe comment (au soleil de la terasse, avec la lampe du bureau ou avec un petit flash qu'on aura réussi à mettre dans le budget). Avec le même mode de pensée: "Si c'est pas o.k. du premier coup, on pourra toujours rattraper ça sous Photoshop. Et si la colorimétrie est foireuse, l'imprimeur nous bricolera ça comme un chef."
Ce que je vous raconte ici n'est pas de la fiction, hélas. Les pubeux pratiquent de plus en plus de cette manière. Il suffit de voir certains des torchons imprimés qu'ils nous balancent pour se rendre compte du désastre. Et on la joue trash pour faire encore mieux passer la pilule.
PdF
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