Auteur: LBP_76
Date: 31-01-2004 18:18
Amandine bonjour,
Si je comprend bien vous solarisez directement le plan film, ce qui est à mon avis une "mauvaise" solution.
Ma "démarche" est d'exécuter un contre-type (sur films lith, panchro ou inversible) à partir du plan-film original en notant soigneusement tout les paramètres afin d'éviter de trop "tatonner"; la solarisation est quand même un phénomène relativement aléatoire.
a) - Une fois ce contre-type réalisé, je peux à partir de celui-ci réaliser ma(es) solarisation(s).
b) - On réalise un premier tirage à partir du contre-type (projection, contact, dupli ...., sur film, papier,).
c) - On développe du tiers à la moitié du temps total de développement.
d) - On expose l'épreuve quelques secondes (3 à 12 s) sous l'agrandisseur, une lampe couvrant le plan de travail, .... de façon précise (minuteur i.e.).
(Nota : si le tirage est "panchro" la solarisation est "meilleure" en utilisant une lanterne de laboratoire avec un écran rouge.
e) - On termine de développer sur le temps de base restant à courir SANS agiter le film. En cas d'épreuve ortho on peut prolonger ou arrêter (bain acide) le développement quand l'effet désiré est atteint.
d) - Si l'effet n'est pas suffisant (et c'est généralement le cas) on peut répéter l'opération à partir de la dernière épreuve réalisée (c-à-d : re-contretypage et on recommence le processus).
Quelques remarques : Une solarisation peut-être négative ou positive (fond noir, fond blanc). Il faut bien choisir ses sujets (de préférence assez contrastés et graphique, i.e. : portrait sur fond noir ....). Il faut noter et chronométrer très précisément les différentes manipulations réalisées. Les effets "intéressants" apparaissent souvent qu'à partir du 3° contretypage. Et ne JAMAIS travailler sur des originaux.
Amicalement Bernard
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