Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 22-01-2004 12:54
Une précision concernant les appareils à armement manuel dont je me sers, j'ai affiché mon message sans avoir lu celui de Thierry R...
- Hasselblad. Au départ je laissais désarmé avec une grosse étiquette. Très vite j'ai laissé tomber. Verdict en 20 ans d'utilisation amateur, mes objectifs C et CF sont restés armés presque tout le temps, mais je les fais fonctionner au moins une fois tous les deux mois. Que ce soit un Synchro Compur ou un Prontor CF, la seconde au bout de 20 ans est toujours parfaite. Comme je le disais dans une autre discussion, j'irai donc faire la connaissance de M. Moulé pour une affaire de mousses noires avant une révision des obturateurs.
- Rollei bi-objectifs équipés du Synchro-Compur. Aucune idée de l'état dans lequel je les laisse ;-);-) c'est 50/50 armé/désarmé au hasard, mais sans doute armé le plus souvent ; en fin de bobine les tours de manivelle réarment automatiquement, je ne re-déclenche jamais pour désarmer le ressort principal !! Sur le R-T avec un S/C N°00, j'ai fait un dégommage en 25 ans. La seconde est parfaite.
- Bessamatic 24x36 Voigtländer, modèle 1963, acheté en 1975. Synchro Compur N°00 et réputation de réparabilité délicate : l'appareil est resté armé à 50% environ. 40 ans après sa fabrication et 27 ans après ma première utilisation, moyennant un dégommage de routine lors d'une révision, la seconde est parfaite et les seules pièces fautives furent le clapet d'obturateur auxiliaire qui fut révisé et le posemètre sélénium qui est devenu fantaisiste en vieillissant.
Amateurs de bons obturateurs centraux mécaniques classiques ou modernes : dormez sur vos deux oreilles.
Vous avez dit : Leica ? Autre témoignage. Boîtiers Leica MD (sans viseur) utilisés comme porte-film à usage de laboratoire à Orsay dans les années 1960-1990. Des centaines de milliers de déclenchements, des dizaines de mains pas toujours expertes et des bouchons de boîtier pas toujours remis en place. Verdict : la seconde toujours parfaite, alors que l'état d'armement des boîtiers était vraiment la dernière chose dont les chercheurs et les étudiants se souciaient. Par contre, il y avait à côté un Nikon F avec prisme-cellule à pile, le levier d'armement n'était jamais repoussé à fond et la pile de cellule était toujours morte.
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