Auteur: PdF
Date: 21-01-2004 09:40
Bonjour à tous,
Entièrement d'accord avec Mr Gaud concernant le filtre Sinar. Mais il faut pourtant que je m'en serve de temps en temps. Particulièreent pour la reproduction de certains tableaux anciens dont les multiples couches de vernis nécessitent un travail en ... profondeur. Dans ce cas, je polarise également mes sources de lumière, avec de la gélétine d'éclairage Rosco. Malheureusement, ces gélatines-là, nettement plus petites que les habituelles, sont coûteuses et fragiles: elles grillent assez facilement. Ce qui impoose de les placer à une certaine distance des lampes-pilotes. Je les pince donc au bout de volets barn-doors. Il est bien entendu indispensable d'en définir l'axe de polarisation (comme le Sinar, d'ailleurs, toement dépourvu de repère !
Dans ce cas, on est stupéfié de trouver dans le tableau des détails qui n'apparaissent que de manière estompée sur la toile originale. Mais il faut quand même pas mal jouer avec Photoshop pour rétablir une pseudo-neutralité de l'ensemble.
Avec toujours en même temps, une "vraie" image réalisée sns filtres, sous éclairage conventionnel.
Je dispose également d'un polarisant circulaire Rodenstock (très cher et très neutre) pour le montage sur mes objectifs Nikon (ou Mamiya). Indispensable si l'on veut conserver opérationnelle la mesure très perfectionnée et l'autofocus du F1OO.
En outre, mes tiroirs renferment des anciens polarisants de marques diverses (même Cokin, ce n'est pas le pire), vestiges d'une époque lointaine où j'aimais beaucoup les prises de vues très saturées ou les images de sports nautiques ou de neige très "steack". Mais tout celà, c'est le passé... Autre temps, autres mœurs. Le sel de mer n'est d'ailleurs pas idéal à la qualité optique. Mais c'est toujours mieux sur le filtre que sur l'objectif.
En bref: le polarisant,je ne m'en sert pratiquement plus jamais, sauf dans des cas techniquement très "limites".
PdF
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