forum galerie-photo
galerie-photo, le Site Français de la Photographie Haute Résolution

 Synthèses des archives - 17 : Objectifs
Auteur: Marc Genevrier 
Date:   05-11-2002 17:43

--------------------------------------------------------------------------------------------
AVERTISSEMENT : Ce texte constitue une synthèse réalisée à partir
des messages déposés sur le forum galerie-photo.org entre juin 2001
et juin 2002.
Pour poursuivre la discussion ou apporter une contribution,
MERCI DE NE PAS RÉPONDRE À CE MESSAGE, mais de créer
un nouveau sujet de discussion dans le forum.
--------------------------------------------------------------------------------------------


photo d'architecture et optique grand angle --- oxonet2000@mangoosta.fr --- date : 16 juil 2001 02:01:22
bonjour a tous!
Je suis en train de me décider à acheter une nouvelle optique pour faire de l'architecture (en 4*5 ) et j'hésite entre un 75/5. 6 et un 90/5. 6...
Dure décision! Pouvez vous me conseiller??


Re: photo d'architecture et optique grand angle --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 16 juil 2001 07:00:13
Je me suis posé la même question que vous l'an dernier. Mais j'ai une chambre 6x9 (extensible un jour peut-être en 9x12-4"x5").
Pour cette raison j'ai choisi le 75 et j'ai pris le Rodenstock 6,8 qui est le plus abordable en termes de prix en neuf. Il couvre juste un peu moins que les 4,5 en 75 chez Schneider ou Rodenstock et donne sur le format 6x9 l'équivalent d'un 35 mm (24x36) en format 6x9, avec bien sûr de grandes possibilités de décentrement. En neuf un 90 de chez Schneider est vraiment beaucoup plus cher que le 75/6,8 Rodenstock ; de plus ce dernier est léger et compact. Bien sûr il n'y a que 6 lentilles au lieu de 8 dans un 75/4,5.
Si vous comptez utiliser un dos rollfilm le 75 est intéressant. Il faut voir le cercle d'image qui sera plus grand avec un 90. Cela dépend aussi de votre vision des choses. Si vous n'aimez pas les très grands angles alors le 90 sera bien en 9x12-4"5".
E. Bigler <bigler@ens2m.fr>


Re: photo d'architecture et optique grand angle --- tin --- date : 16 juil 2001 07:43:24
Le 75 correspond grosso modo a un 24mm en24x36 je vous le conseille fortement, mais encore mieux le 72XL Schneider, très grand cercle d'image, mais attention au vignetage, il y a des filtres dégradés qui le corrigent très bien, mais avec perte de luminosité, en grand format tout est compliqué.


Re: photo d'architecture et optique grand angle --- Henri Peyre --- date : 17 juil 2001 20:23:33
M. Mouton de Taos a envoyé tout récemment un article sur les objectifs Schneider(qui sera publié en septembre) dont un passage n'est pas loin de votre question :
"Super-Symmar XL : Pour la photographie classique en 4X5 inches, seuls les 4,5 / 80mm et 5,6 / 110mm sont à considérer. Les deux autres, 150 et 210mm, sont plutôt réservés aux utilisateurs de chambres 8X10 inches.
Ces objectifs sont très performants mais aussi très chers. Ils conviendront plutôt à ceux qui recherchent à la fois une focale courte, la compacité et la légèreté, un cercle d'image important et une haute qualité d'image. Autant de critères que seul Schneider a su rassembler et dont il faut payer le prix.
Super-Angulon : Si vous débutez en grand format, choisissez comme premier grand angle une focale modérée comme le 90mm. L'objectif Super-Angulon 8/90mm est parfait car il est léger, excellent du point de vue optique et peu onéreux. Son cercle d'image assez important vous permettra de jouer sans difficulté avec les bascules et les décentrements. Si vous souhaitez un angle de vue très large, équivalent à un 20mm en 24x36, nous vous conseillons le 65mm . Mais attention, le 65mm couvre bien le format sans plus. Les mouvements disponibles seront donc réduits. Si vous voulez à la fois un angle de champ important et une grande capacité de mouvement, un seul choix : le 72 XL. Mais c'est un objectif assez gros et plus cher. "
Vous pouvez essayer éventuellement de le contacter directement pour avoir son opinion: taos@wanadoo.fr


Re: architecture grand angle, 75 et 90 à 6 lentilles --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 19 juil 2001 10:09:22
Tout à fait d'accord avec Henri Peyre pour le 90/8 Schneider, petit commentaire en plus : si Schneider et Rodenstock proposent en parallèle un 90 à 6 lentilles (abordable en termes de prix en neuf) seul Rodenstock propose un 75 à 6 lentilles et pas Schneider, ce qui avait motivé mon choix.
On trouve le 90/8 Schneider sans trop de difficulté en occasion.
L'un de mes amis en a trouvé un "au Boulevard B... " à partir duquel il a construit lui-même une petite chambre dédiée à la photo aérienne / ULM.


Re: photo d'architecture et optique grand angle --- Michele Vacchiano --- date : 23 juil 2001 10:19:18
Le choix entre 90 et 75 mm (ou moins) dépend de ce que l'on doit faire.
L'intérieur d'une villa de la Renaissance ou les ruelles d'une ville italienne donnent beaucoup de problèmes au photographe utilisant le 90 mm. Je trouve que dans ces occasions il faut utiliser le 75 mm ou même le 65.
Michele Vacchiano


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Objectif macro --- Gauthier d'Ydewalle --- date : 20 sept 2001 15:49:22
Je pense acheter un 180mm Apo Macro Sironar pour des photo rapprochées en 4x5". Il semble idéal pour des rapports entre 1:5 et 2:1. Mais je ne parviens pas à savoir ce qui se passe avec cet objectif lorsque l'on se situe entre 1:5 et 1:10.
Quelqu'un peut-il me répondre ?


Re: Objectif macro --- taos@wanadoo.fr --- date : 26 sept 2001 13:44:20
Le Macro-Sironar est, comme son nom l'indique, un objectif prévu spécifiquement pour les photos rapprochées dans la gamme autour de 1:1. Pour des prises de vues plus éloignées, il ne sera pas aussi bon. Je vous conseille de vous orienter plutôt vers des objectifs du type Schneider G. Claron 9/240mm,Rodenstock Apo-Ronar 9/240mm ou Fujinon A 9/240mm. Ces objectifs sont aussi optimisés pour les prises de vues rapprochées autour de 1:1 mais restent très bons pour des sujets éloignés. Le cercle d'image à 1:1 est supérieur à celui du Macro-Sironar. Ils sont plus légers et moins chers ( voir la boutique du site).


Re: Objectif macro --- G. d'Ydewalle --- date : 26 sept 2001 22:13:30
Je croyais que les objectifs apochromatiques comme l'Apo Ronar étaient dédiés principalement à la reproduction du fait de leur tendance à écraser la perspective. Un Rodenstock Sironar N ou S ne conviendrai-il pas mieux pour la photo de petits et moyens objets en 3D ? A propos, pour obtenir des photos de très grande taille (> 1m2), y aura-t-il une différence notable entre les Sironar S et les Sironar N ?


Re: Objectif macro --- taos@wanadoo.fr --- date : 27 sept 2001 15:18:20
La correction dite apochromatique vise simplement à réduire les aberrations chromatiques (c'est à dire regrouper en un même point de l'image les composantes colorées d'un point du sujet). Les objectifs apo fournissent en théorie des images plus nettes que les non apo. Beaucoup d'objectifs modernes sont aujourd'hui "apo" même s'ils ne sont pas désignés comme tels. Les Sironar et autres Symmar ne sont pas faits pour la photographie de petits objets, mais pour des sujets éloignés. Pour la photo au rapport 1:1, rien ne vaut les objectifs macro ( Macro-Sironar, Macro-Symmar, Nikon AM ) mais si vous souhaitez un objectif plus polyvalent, excellent pour la photo de petits objets et permettant aussi de très bonnes photos pour des sujets distants, choisissez plutôt un Apo-Ronar ou un G. Claron (ces 2 modèles sont malheureusement en voie d'être discontinués). Ce sont effectivement des objectifs conçus pour la reproduction d'objets (pas seulement plats), mais l'expérience montre qu'ils sont aussi très bons à l'infini moyennant de diaphragmer au moins à 22.
En ce qui concerne votre seconde question, le Sironar S a un cercle d'image plus grand que le Sironar N. Si vous utilisez d'importants décentrements, le S sera vraisemblablement plus piqué dans les coins de l'image. Si vous ne décentrez pas, vous ne verrez pratiquement aucune différence.


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


vieux objectifs et qualité optique --- didier vidal --- date : 06 nov 2001 06:47:23
De nos jours, on trouve des vieux objectifs d'occasion ( style Boyer, Voigtlander etc.) pour chambre a des prix imbattables (avec ou sans trace d'usure). Existe-t-il des comparatifs de qualité pour ces objectifs ? Est-il possible de rajouter une lentille (LAQUELLE ?) pour pratiquer la photo en couleur avec les objectifs qui n'ont pas de traitement multicouche. Le rêve est de faire du neuf avec du vieux si cela est possible. Si certaines personnes utilisent ces objectifs avec succès, merci de me faire part de vos remarques. Au plaisir de vous lire.


Re: vieux objectif et qualité optique --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 06 nov 2001 11:37:04
À ma connaissance, il n'existe pas de comparatif. De plus pour un objectif très ancien, vous ne connaissez pas son histoire ; et donc même s'il a été très bon en son temps, un comparatif fait sur un ou deux exemplaires dans les années 50 ou 60 n'a plus de sens 40 ans après en fonction de l'histoire individuelle de chacun de ces objectifs.
> Est-il possible de rajouter une lentille (LAQUELLE ?)
On peut parfaitement prendre des photos en couleurs avec une optique ancienne !!! le traitement multi-couches améliore surtout le contraste et la "résistance" à la lumière parasite en contre-jour. La notion de "lentille additionnelle pour la couleur" n'a, à mon humble avis, aucun sens.
Au sujet des "objectifs-anciens-pas-bons-pour-la-couleur" on a raconté au tournant des années 60-70 pas mal de blagues aux amateurs équipés d'appareils pliants 6x9 ou de 24x36 simples dont la plupart étaient équipés d'un seul objectif de formule 'tessar' à 4 lentilles. La couleur a remplacé progressivement le noir et blanc dans les albums d'amateurs. Mais ces fichus appareils anciens refusaient de crever ! Mauvaise affaire pour les vendeurs de matériel ! Pensez au parc de petits appareils allemands comme les Vito Voigtländer, les petits Zeiss Ikon, sans parler des Semflex et Foca (français, Monsieur ;-) qui fonctionnent toujours en 2001 pour peu qu'on en ait nettoyé le Compur ou l'Orec une fois tous les 20 ans !
On a donc fait croire aux gens que le tessar à 4 lentilles, s'il était bon en noir et blanc, ne serait plus bon en couleurs. Et donc qu'il fallait absolument qu'ils achètent un nouvel appareil : «~Çà tombe bien voici un beau XXX fraîchement débarqué du Japon avec un 50mm à 6 lentilles : c'est cela qu'il vous faut absolument, sinon vous ne pourrez pas faire de couleur~». Vous avez déjà vu des diapos faites avec un Rollei 35-tessar, qui n'est pas traité multi-couches, datant de la fin des années 60 ? vous aurez du mal à faire la différence avec une optique "moderne".
Certes un traitement multi-couches influe sur le rendu des couleurs, mais une mauvaise optique traitée donnera de mauvais résultats en noir et blanc comme en couleurs. Un tessar des années 40 possédait dèjà un traitement, même s'il n'était pas encore multi-couches. Et un tessar de 1950 en parfait était vaut mieux qu'un Symmar de 1970 griffé avec des lentilles décollées. Si vous n'êtes pas convaincu, regardez sur le site de M. Le Mandat
http://www.multimania.com/mlemandat/choix_mf.html
les très belles photos en couleurs prises avec un Semflex ou un Agfa Isolette, tous deux équipés d'une optique analogue au tessar, et dont le traitement anti-reflet est celui des années 50. C'est l'envahissement progressif des zooms en 24x36, inconcevables sans traitement multi-couches qui fait oublier que dans un tessar vous avez seulement 6 faces à traiter contre une vingtaine dans un zoom 24x36. Les optiques de chambre anciennes (beaucoup sont une formule tessar) ont justement peu de lentilles et des doublets collés pour minimiser les réflexions parasites. C'est plus le décollement des doublets ou la contamination des surfaces qui est dommageable. Ou bien leur ouverture max est faible, f/8 pour un Angulon ancien "pas-super" ;-) et donc ils ont besoin de moins de lentilles qu'une optique ouvrant à f/5,6.
> Le rêve est de faire du neuf avec du vieux si cela est possible.
Sur le plan technique, presque tout est possible. On peut toujours démonter une optique pour nettoyer les surfaces, on peut même recoller des doublets qui commencent à se séparer et on peut même re-déposer un traitement sur des lentilles. On peut changer un élément s'il est en stock : peu d'espoir donc pour un Voigtländer ou un Boyer. Les fabricants d'optique de chambre proposent tous des remises en état pour leur clientèle professionnelle. Il y a même un artisan passionné aux États-Unis (les passionnés du Rolleiflex d'outre-Atlantique le connaissent : John Van Stelten <focalpt@ecentral.com>) propose pour les optiques anciennes des remises à neuf très poussées y compris refaire un traitement multi-couches et recoller les doublets.
Mais tout cela a un prix qui finit par rendre sans intérêt la remise à neuf trop «~détaillée~» d'une optique trop ancienne. Pour un simple nettoyage des surfaces, si vous demandez à un réparateur, il vous comptera l'intervention en fonction du temps qu'il y passera. Je pense que vous trouverez normal qu'il vous compte un taux horaire au moins équivalent à celui d'un garagiste. C'est à vous de voir ; il faut ajouter ce prix à celui de l'optique. Comptez aussi le nettoyage de l'obturateur. Si c'est un Synchro-Compur, vous pouvez être tranquille, leur durée de vie est analogue à celle d'un montre mécanique traditionnelle, de l'ordre de 50 ans si on entretient.


Re: vieux objectif et qualité optique --- Henri Peyre --- date : 06 nov 2001 13:45:41
Bonjour,
En portrait, l'absence de traitement multicouche peut donner un charme réel à la photographie. C'est toujours la même chose, de vieux violons on peut tirer de sacrés accords ! Par contre, si votre ambition est la photographie de paysage archi détaillée ou la nature morte infiniment limpide... il vaut mieux acheter neuf !


Re: vieux objectif et qualité optique --- michel le mandat --- date : 06 nov 2001 14:58:31
Emmanuel Bigler a très bien exposé le cas des objectifs anciens. Je le remercie d'avoir cité ma page. Je lis souvent dans des forums branchés "matos moderne" des commentaires sur l'obsolescence des objectifs anciens.
Plusieurs essais et l'usage assidu d'objectifs anciens m'ont convaincu de leur efficacité. Quelques précautions toutefois. L'objectif doit être propre, parfaitement nettoyé et non affecté de phénomènes tels que le décollement des éléments. Les premiers traitements optiques monocouche sont parfois altérés, cela n'a pas une importance majeure. L'usage d'un filtre UV est souvent nécessaire.
Sous cette réserve, l'acquisition d'objectifs est une affaire intéressante, mais compte tenu d'un risque certain sur quelques exemplaires fort heureusement, il convient de ne pas trop investir.


Re: vieux objectif et qualité optique --- Jimmy Péguet --- le 07 nov 2001 07:25:46
Je ne sais pas si c'est dans ce sens que Didier posait la question, on peut également utiliser certaines optiques anciennes pour leurs aberrations : je regardais l'autre jour le très beau « Deep south » de Sally Mann, par exemple. On n'est plus du tout dans le domaine de l'optique « analytique », il y a des choses intéressantes à faire avec ces optiques aujourd'hui sans forcément chercher l'effet rétro à tout prix. Je regrette de ne connaître que peu de choses dans ce domaine. Si quelqu'un pouvait donner des liens ou des références d'articles ou de livres, ça m'intéresserait bien.


Re: vieux objectif et qualité optique --- Jimmy Péguet --- le 07 nov 2001 15:44:09
Michel le Mandat a écrit :
>> L'objectif doit être propre, parfaitement nettoyé et non affecté de phénomènes tels que le décollement des éléments... .
Comment repère-t-on de l'extérieur le décollement de ces lentilles ? Il y a des signes caractéristiques ?


Re: vieux objectif et qualité optique --- --- date : 09 nov 2001 12:54:01
Le décollement des lentilles se présente de diverses façons. J'en ai constaté trois assez caractéristiques et courantes que l'on observe par transparence en dehors de l'axe optique de l'objectif en fonction des produits utilisés pour le collage:
-1) aspect filamenteux (genre toile d'araignée) signe d'une fissuration du produit de collage. Sans trop d'effets sur la qualité des images
-2) le produit de collage s'altère en taches arrondies parfois laiteuses ou irisées souvent à partir de la périphérie de l'objectif. Effets trés limités
-3) altération du produit de collage qui prend un aspect sirupeux avec des fins bourrelets comme si les lentilles n'étaient pas parfaitement polies. Mauvaise correction des aberrations
Voilà j'en ai constaté trois il y a des variantes en fonction des objectifs des marques et du degré d'altération.
Le 1) est courant sur les collages anciens et sur les Angénieux des Rétinettes, le 2) est caractéristique des collages Zeiss sur les Tessar, Planar... et le 3) se rencontre sur des objectifs plus récents d'origine japonaise par exemple.
Ces phénomènes sont à distinguer d'autres "maladies" comme l'altération du traitement MC ou monocouche, de la poussière déposée par condensation et de l'attaque du poli de l'objectif qui s'opacifie.


Re: vieux objectif et qualité optique --- henri. peyre@phonem.fr --- date : 09 nov 2001 17:29:06
Je voudrais vous signaler un ennui des obturateurs anciens, qu'on ne voit pas souvent cité : la bague de vitesse présente des vitesses sans corrélation avec les vitesses lisibles sur des cellules modernes. Genre 1/50 plutôt que 1/60s etc. Cela n'empêche pas de faire de la photo, mais c'est irritant !


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Très longues focales et diffraction, groupe f/64 --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 08 mars 2002 10:48:45
Une longue réponse au message de M. Gaud, 07 Mar 2002, 18:55:45
> la valeur relative du diaphragme est responsable de la diffraction, Mon souvenir correspond plutôt à la valeur absolue de ce même diaphragme.
Exactement. Deux facteurs jouent exactement en sens inverse et se compensent. Le premier facteur c'est la comparaison du diamètre du trou du diaphragme avec la longueur d'onde. Plus le trou est petit, plus la lumière est diffractée en dehors du tracé d'ombre portée de l'optique géométrique. Si vous observez dans le plan focal d'un instrument, la tache est d'autant plus grande que la focale est grande, mais si vous maintenez l'ouverture relative constante, vous ouvrez le trou, qui devient de plus en plus grand par rapport à la longueur d'onde. Pour un rapport D/f=N constant, les deux effets se compensent exactement pour donner dans l'image une période de coupure égale à N microns (bon, d'accord c'est peut-être 0,5N ou 0,8N, on peut chipoter) indépendamment de la focale, avec N= 8, 11, 16, 22... 128,
256
> Si votre propos est fondé, comment expliquer l'existence d'Apochromats de longue focale (600 mm) qui ferment à 256, voire plus encore (Rodenstock), qui forment des images très correctes, moins fines qu'à f/45, mais correctes.
Vous commencez à me connaître... je peux vous fournir toutes les références que vous souhaitez. J'aime bien livre de Luc Dettwiller à ce sujet car il vous dira beaucoup de choses sur les instruments d'optique avec une approche moderne (voir référence sur ce site .org). Le problème des longues focales est que les différentes couleurs du spectre dans une optique courante se forment à des distances focales différentes. Eh oui, même en noir et blanc on ne se satisferait pas d'une optique qui ne "passerait" que le vert, comme les optiques de reproduction de haute performance.
Il y a donc un problème de "chromatisme longitudinal". Il peut exister même avec une optique où la diffraction n'interviendrait pas, et où toutes les aberrations géométriques seraient parfaitement corrigées. Plus la focale est longue, plus ce chromatisme est grand, proportionnellement à la focale, même argument de tracé de rayons en appliquant un facteur d'échelle. En d'autres termes, pour une optique idéale mais affectée de chromatisme, vous avez pour chaque couleur une image limitée par la diffraction si vous êtes à f/256, mais les différentes couleurs se forment à des endroits différents ; et comme il faut bien mettre le film quelque part, cela vous donne un brouillage.
Dans une optique achromatique, deux longueurs d'ondes du spectre se forment au même endroit. On dit qu'on, a "replié le spectre" longitudinal. Dans un a-po-chromatique, on le replie un peu plus (3 longueurs d'onde, je crois, à vérifier).
Il est donc tout à fait justifié de concevoir des apochromatiques de longue focale. Les contraintes de conception sont très différentes par rapport à une optique de chambre "standard". On laisse tomber la contrainte du grand champ/grand angle. On se concentre sur le chromatisme et les aberrations résiduelles (l'astigmatisme, entre autres, qui finit par apparaître hors du centre du champ). Quant à la qualité d'image, l'analyse va se trouver simplifiée car si toutes les images se forment au même endroit, et si les aberrations géométriques sont "maîtrisées" comme on dit en jargon de journaliste photo, il n'y aura vraiment plus que la diffraction qui va limiter la qualité de l'image. C'est la loi d'airain, vous n'y échappez pas. En fabrication microélectronique, où l'investissement dans une optique de photorépéteur sur tranche reste infime par rapport à l'investissement total, et donc où on peut demander à Mrs Zeiss ou Canon un "caillou" de course à gros budget qui ne fonctionnera qu'à un seul grandissement (1:5 ou 1:10) et une seule longueur d'onde, on est bien obligé de passer à des longueurs d'onde plus courtes pour diminuer la largeur des traits des circuits intégrés.
Et là, la discussion est la plus simple car la courbe de FTM de diffraction au plan focal pour une longueur d'onde donnée est universelle, elle décroît presque linéairement de 100% jusqu'à la fréquence de coupure f_lim=1/(N*lambda). En d'autres termes à 50% de f_lim, vous avez 50% de contraste et à 80% de f_lim il vous reste encore 100%-80% = 20% de contraste. Il y a juste un petit "atterrissage en douceur" de la courbe qui s'écarte d'une "pente droite" vers la fréquence de coupure. Les "vraies" courbes de FTM photographiques sont tracées en fonction de la position du point dans le format, car ces courbes de FTM dépendent du fait qu'on se trouve au centre ou sur le bord, et avec un résidu d'astigmatisme on a des écarts notables entre des images de grilles radiales ou tangentielles ; ceci est une autre histoire.
Maintenant je peux vous répondre très simplement : si vous trouvez l'image à f/256 "correcte", à f/45 elle serait à peu près 5,6 fois plus correcte en décompte linéaire de pixels ou en contraste, au choix. Mais sur une très longue focale, même le f/45 doit laisser un peu de résidu d'astigmatisme. Si les courbes FTM de ces optiques sont publiées, je serais étonné de ne pas voir les courbes "sagittales" et "tangentielles" diverger en fonction de la position du point image à f/45. À f/256, elles doivent être confondues, écrasées sur la même courbe par l'effet de diffraction.
> Et comment justifier l'existence du groupe f/64. Merci pour les explications.
Revenons à la période de coupure de la diffraction p=0,8N en prenant le cas le plus défavorable de la couleur rouge (lambda=0,8microns). Si N=64 cela donne p=51 microns, pixels équivalents de 25 microns (2 pixels par période) pour faire notre décompte. Soit "A" un photographe californien (tout à fait imaginaire) d'avant guerre, épris de netteté absolue au sens "voir net de un pied (le sien) à l'infini" (en mesures anglaises, l'infini est trois fois plus loin ;-) Avec les films granuleux dont A. dispose à l'époque, et pour un tirage par contact où les bon yeux (à l'époque, A. avait certainement des yeux d'aigle) ont du mal à voir un détail plus petit que 1 minute d'arc à 30 cm (ce qui nous donne environ 80 microns : disons 84 microns, cela fera 300 points par pouce ;-), une période de coupure de 50 microns pour deux grains d'argent de 25 microns c'est confortable par rapport à 30ppp !!!
Remplissons donc une belle image de 20x25 cm (pardon : 8"x10") avec ces pixels de 25 microns, ou plutôt de 1 "mil" = 1/1000-ième de pouce, cela facilite le calcul : notre décompte nous donne facilement 8000 * 10000 éléments d'image, quatre-vingts méga pixels.
Vous allez me dire : en 8"x10" il faut beaucoup de joules ou beaucoup de joules par seconde pendant beaucoup de secondes pour noircir le film !! mais en Californie vous avez la lumière naturelle presque 365 jours par an... à la latitude de l'Afrique du Nord. Il y a du photon à gogo dans l'air sec et transparent (chauds parfois les photons, le 100 Farenheit standard de l'été californien... )
Bien à vous,


Re: Très longues focales et diffraction, optiques à miroir ... --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 08 mars 2002 11:14:44
Les optiques à miroir n'ont pas ce problème de chromatisme, du moins pour la contribution du miroir principal (il y a tout de même des groupes de lentilles dans une optique à miroir pour usage photographique), mais il est très difficile, sinon impossible d'y mettre un diaphragme ajustable, il faudrait que ce soit un diaphragme annulaire ajustable. L'image d'un point lumineux hors de la zone de netteté devient une petite couronne brillante, amusante, mais qui n'est apparemment guère au goût des photographes. Je ne connais pas d'optique de chambre à miroir. Le calcul de la FTM de diffraction d'une optique à diaphragme annulaire n'est pas très difficile. Le résultat est très différent de celui d'une ouverture circulaire : au lieu d'une décroissance lente et régulière, on trouve autour d'un pic centré sur zéro d'abord une chute brutale, puis un "plateau" assez bas en contraste, pour finir par une fréquence de coupure, la même que celle d'un cercle de même diamètre extérieur. Assez défavorable à une bonne qualité d'image pour une même surface (ouverture photométrique équivalente) si on compare à un diaphragme circulaire classique.


Re: Très longues focales, FTM tangentiel et sagittal --- E. Bigler --- date : 08 mars 2002 12:03:55
Pour illustrer les problèmes de conception propres aux longues focales et les performances obtenues, il est intéressant de comparer les courbes FTM publiées du Sonnar ZEISS "standard" 250/5,6 (moyen format) avec son homologue "superachromat", qui n'a en commun que la focale de 250 et l'ouverture de 5,6. Sur le "super" (j'imagine qu'il y a au moins 4 longueurs d'onde pour lesquelles la distance focale est la même) la coïncidence des courbes FTM sagittales et tangentielles est remarquable, alors que les courbes homologues semblent diverger de façon inquiétante sur un Sonnar "normal". Ceci pourrait faire peur à quelqu'un qui vient juste d'acheter un 250 "normal", déjà fort cher, et qui découvrirait les courbes FTM après en les sortant du contexte !!
Tout cela pour dire qu'en longues focales, pour arriver à maîtriser le chromatisme et ces fichues aberrations résiduelles qui grossissent proportionnellement à la focale, il faut parfois accepter de payer trois fois plus cher, et qu'avec une longue focale courante on est, à grande ouverture, très loin de n'être limité que par la diffraction. Fermer le diaphragme jusqu'à ce que la diffraction mette tout le monde d'accord c'est finalement une solution raisonnable... si on veut une longue focale. Là, c'est le combat contre le grain du film qui milite en faveur d'une longue focale plutôt qu'un recadrage agrandi enregistré avec une focale standard. Un autre débat pas forcément facile à trancher vu le prix des longues focales en moyen et grand format.


Re: Très longues focales et diffraction, groupe f/64 --- Henrigaud@éditionsgaud.com --- date : 08 mars 2002 13:35:16
Bonjour,
Merci de votre réponse,
Ma démarche est plus branchée, travail expérimental que courbe FTM, il est difficile de trouver les courbes des optiques GF à tous les diaphragmes.
Je vous pose le problème suivant.
Pour ma chambre 8x10 j'ai 2 optiques de 600 mm. Un apo de 600 f/10, qui me donne totale satisfaction entre 32 et 64 et la série d'optique T 600/800/1200 de chez Nikon, dont le rendement est top en fermant de 2 valeurs de diaphragme (soit 16/22/32), ce qui reste très ouvert pour ce type de focale. Je rêve du 11,5 de 600 de Fuji, qui couvre mieux que mon apo actuel.
Pouvez m'éclairer sur ces particularités ?
Pour le groupe f/64, c'est un groupe historique, et un tirage contact n'est pas ce que l'on peut trouver de plus contraignant. Mais votre cours précédent me donnait à penser qu'on aurait du mal à avoir 10 Paires de ligne par mm à F/64.
Question subsidiaire, est-il possible d'établir un tableau des limites théoriques de résolution avec plusieurs entrées, format, focale, diaphragme ?
Bien à vous
Henri Gaud


Re: Très longues focales et diffraction (suite) --- Henri Gaud --- date : 11 mars 2002 07:37:20
Bonjour,
J'ai profité du WE pour lire livre de DETTWILLER, je suis très déçu. Peu clair et l'exemple de l'objectif photographique n'est qu'un prétexte pour des exercices pour des élèves du CAPES. Donc aucune approche photographique.
D'autre part la mise à jour date de 1994.
Les lois optiques sont expliquées les unes après les autres, mais pas les effets cumulés, ce qui nous intéresse.
J'ai repris les calculs en fonction du diaphragme relatif, il est vrai que le résultat à f/360 donne une résolution théorique de 2 paires de lignes au mm. Je suis sceptique sur l'état de santé de Rodenstock qui fabrique de telles optiques. Cette loi serait-elle totalement linéaire ??
Enfin, souhaitant faire quelques tests objectifs, l'un d'entre nous sait-il où l'on peut trouver des mires de l'institut d'optique pour faire les tests.
Pour ce qui concerne le couple optique/film, on peut utiliser la formule suivante (qui permet d'approcher la réalité) ; soit D1 la résolution en paires de lignes de l'optique ; soit D2 la résolution du film en paires de lignes ; D la résolution du couple optique /film en paire de lignes.
1/D1 + 1/D2 = 1/D
Pour certaines optiques mesurées sur banc optique on peut atteindre 300 paires de lignes (optique photographique du marché presque courant, optique pour 24x36 à f/4 à priori), c'est le fait du récepteur qui limite énormément cette résolution.
Bien à vous
Henri Gaud


Re: Très longues focales, FTM tangentiel et sagittal --- fabrice2 --- date : 03 avril 2002 08:19:09
Bonjour à tous
Plus vous diaphragmerez, plus vous éliminerez les résidus d'aberrations de vos objectifs. Maintenant, à f/256 la diffraction prend le dessus sur tout le reste, la tache de diffraction fait environ 0.3, 0.4 mm de diamètre et la limite de résolution est de 5 cycles/mm (à contraste nul, la Ftm atteint 7 cycles). Pour des ouvertures plus petites, passez directement au sténopé, vous ferez des économies.
Salut


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Contraste d'optiques Japan Germany : mythe ou réalité ? --- tin --- date : 18 avril 2002 12:24:20
A-t-on a des preuves du contraste supérieur des optiques japonaises : sont-elles systématiquement plus dures ? Un Zeiss Japan est plus dur que le même Germany ? Nikon pour GF plus contrasté que Schneider sur toute la gamme ?


Re: Contraste d'optiques Japan Germany : mythe ou réalité ? --- Michele Vacchiano --- date : 19 avril 2002 12:20:17
Les objectifs Contax/Zeiss "made in Germany" à large ouverture (Planar 85 mm f/1. 4, Planar 135 mm f/2 etc. ) sont effectivement plus "souples" que les focales corrospondentes "made in Japan", qui sont plus fermées (Sonnar 85 f/2. 8, Sonnar 135 mm f/2. 8). Les raisons de cela sont:
1. Un dessin optique différent entre Planar et Sonnar;
2. Une différente ouverture;
3. Une amélioration du projet optique.
En tout cas, les objectifs "made in Germany" restent à un niveau très élevé de microcontraste et de netteté. La différence est très faible.
La vraie différence est entre les deux grandes "écoles" du dessin optique: l'école japonaise et l'école allemande.
Pour simplifier, on peut dire que l'école japonaise donne beaucoup d'importance au pouvoir de résolution et aux lignes/millimètre. Par conséquent il y a un contraste plus faible (il s'agit d'un règle optique).
Au contraire, l'école allemande (Zeiss - même japonais -, Rodenstock, Schneider) donne plus d'importance au microcontraste, qui donne une impression VISUELLE de netteté même s'il y a moins de lignes/millimètre. Bien sûr, il y a une certaine différence, par exemple, entre Scheider et Rodenstock, mais il s'agit de la même école.
Le résultat est qu'un objectif Nikon pour le grand format a une résolution excellente, mais les couleurs sont plus faibles et on a l'impression que la photo a été prise sous la pluie, tandis qu'avec un Rodenstock on ne peut pas, peut-être, distinguer les poils du pull-over de notre amie, mais les couleurs sont plus brillantes et vives.
Les optiques Schneider ont un contraste moins vif et des couleurs plus naturelles que Rodenstock, mais un contraste apparent supérieur a celui des optiques Nikon. Celles-ci au contraire ont une résolution plus élevée.
Michele Vacchiano


Re: Contraste d'optiques Japan Germany : mythe ou réalité ? --- tin --- date : 19 avril 2002 13:45:44
Votre réponse, que je remercie, augmente ma confusion. Depuis toujours, j'entends dire que Nikon est plus contrasté et voilà qu'un connaisseur dit le contraire. Quelqu'un dit sur ce forum que les optiques Mamiya7 donnent un contraste tellement supérieur au Zeiss qu'on dirait des photos prises avec un polarisant. Sur Contax 645, Mamiya7, je ne trouve pas un si grand écart.


Re: Contraste d'optiques Japan Germany : mythe ou réalité ? --- Jimmy Péguet --- le 19 avril 2002 16:21:06
Comme pour Tin, la réponse de Michele sur le rendu des couleurs va à l'encontre de mes idées reçues et de ce que je lis souvent. Lu encore récemment sur un forum américain <http://hv. greenspun.com/bboard/q-and-a-fetch-msg. tcl?msg_id=008l4X> (comparaison entre un Rodenstock 210 et un Nikon) : "... I really like the 210mm f/5. 6 Nikkor W. I had a similar choice to make a few years ago and went with the Nikon. I like the color (it is very very slightly warmer, which suits my needs. ".
J'ai un 75 sur un Mamiya 6, on a une impression de forte définition, c'est contrasté, mais on est loin de pouvoir parler de polarisant.


Re: Contraste d'optiques Japan Germany Germany : mythe ou réalité ? --- Henrigaud@éditionsgaud.com --- date : 19 avril 2002 17:47:35
Bonjour,
Ayant un peu de toutes les fabrications, en moyen et grand format, je vous partage mes remarques subjectives. Pour moi je n'ai pas senti de différence notable d'un continent à l'autre mais plutôt d'une famille d'optique à l'autre les "Super Angulon" (tout ce qui a entre 100° et 105° d'angle de champ), les optiques "standard" (autour de 70° d'angle de champ, et les apochromas et pour compliquer un peu les différentes générations années 60 puis 70, 80, 90 et enfin le tout dernier cri qui vient de sortir.
Pour moi les différences de rendu en contraste et rendu chromatique, c'est dans ces paramètres que je les vois.
Anecdote : j'utilise encore une optique des années 50 en 8x10 un 9/600 Berthiot qui me satisfait sans problème (il existe mieux aujourd'hui) c'est mon plus vieux caillou en activité. Donc je vois deux facteurs importants : le type et l'âge. Pour les continents, je ne vois pas trop, les deltas sont très faibles par rapport aux autres facteurs. Le domaine du grand format, lié à une certaine stabilité, nous convie à utiliser des optiques de plusieurs générations, c'est une difficulté plus réelle que les continents d'origine des optiques.
Henri Gaud


Re: Vaste débat... . --- fabrice2 --- date : 22 avril 2002 08:33:32
... que celui ci! En effet l'impression de qualité d'une image est beaucoup plus liée au contraste qu'à la résolution. Je possède un papier assez ancien de chez Zeiss qui montre clairement tout cela : La comparaison est effectuée sur deux photographies du même objet (un détail architectural d'église je crois) l'une prise avec un objectif présentant un fort contraste à basse fréquence (c'est à dire à faible résolution) avec une résolution maximum limitée et l'autre prise à l'aide d'un objectif beaucoup plus résolvant mais présentant un contraste, aux basses fréquences, moins important que le premier. Le résultat met à mal toutes les idées reçues et mettrait dans l'embarras plus d'un photographe confirmé: C'est l'image obtenue à l'aide de l'objectif le moins résolvant qui apparaît visuellement de meilleure qualité. Maintenant savoir qui des Allemands(qui ont quand même mené l'étude) ou des Japonais ont appliqué ce résultat??? Mystère. personnellement je pencherais plutot du coté des Japonais qui ont toujours le soucis de simplifier les choses pour le meilleur des résultats... Apparent. Autre résultat de cette étude: Un objectif très ouvert qui aura une résolution maximum quasi forcément limité de par son ouverture (croyez moi!!) à de forte chance de fournir une image de grande qualité apparente quand celui ci est utilisé à son ouverture maximale car il présentera à basses fréquences un contraste supérieur à ce que pourrait fournir un objectif plus résolvant mais moins ouvert.
Salut à tous


Re: contraste ne basses fréquence contre limite de résoluti... --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 22 avril 2002 10:19:50
Dans le livre de Stroebel, il y a un exemple de comparaison d'images qui va dans le sens de l'étude Zeiss cités par Fabrice.
Leslie D. Stroebel, ``View Camera Technique'', 7-th Ed. ,
ISBN 0240803450, (Focal Press, 1999)
L'objet est un carte à jouer prise en macro. Il y a des gros motifs et un trame fine en fond à faible contraste.
L'optique qui contraste bien les basses fréquence donne un image agréable bien que la trame fine disparaisse. Une autre optique qui monte a priori plus haut en résolution mais dont la courbe FTM chute vite aux basses fréquences donne une image désagréablement floue bien que la trame 'passe' du moins passe mieux que sur l'autre optique. Je crois qu'on est au cœur du problème si on s'en tient à une analyse FTM linéaire. Maintenant si on passe sur un film et si on mélange une réponse très non linéaire il faut être prudent car de fait l'évaluation visuelle finale est "plus impressionnée" par la netteté de bord de trait que sur le micro-contraste des trames fines.


Vaste sujet... --- Yves Colombe --- date : 22 avril 2002 21:46:41
C'est vrai qu'on entend souvent parler d'"écoles" de conception bien distinctes, mais il ne me semble pas qu'il y ait des éléments convaincants accréditant cette idée.
Pour ce qui est de l'importance des basses et hautes fréquences, effectivement c'est un sujet récurrent. Il existe déjà des "critères de qualité" (visuelle), se basant souvent sur la FTM; par exemple :
* l'acutance (qui à l'origine - en 1952 - ne se basait pas sur la FTM, et qui semble un peu passée de mode)
* MTFA (pour MTF Area)
* Integrated contrast sensitivity
* SQF (subjective quality factor)
* Just-noticeable differences method
* SQRI (Square-root integral method)
C'est long à détailler... et certaines subtilités m'échappent.
Notons quand même, c'est important, que la FTM si elle est correctement mesurée ne prend pas en compte l'influence d'un élément lumineux hors-champ, ou dans le champ, sur une autre zone de l'image (il peut y avoir une influence par exemple du fait des reflets multiples sur les lentilles, ou d'un bafflage insuffisant). En particulier, il faut noter que les traitements antireflets sont sans effet sur la FTM... mais pas sur la qualité de l'image, ça va sans dire !
Amicalement
Yves


Re: En fait... --- fabrice2 --- date : 23 avril 2002 15:12:57
... oui les anti reflets influent sur la FTM en terme de contraste. A fréquence nulle, la lumière parasite issue des reflets fait chuter le contraste (qui est théoriquement de 1 à fréquence nulle).
Salut



Re: On va prendre... . . --- fabrice2 --- date : 23 avril 2002 16:19:00
... un cas critique. On prend un objectif ouvert à f/40 parfait. La Ftm est parfaite mais l'ouverture limite la résolution et le contraste en fonction de la résolution chute rapidement. A une fréquence de quelques cycle par mm le contraste à donc déjà chuté. On compare à la même fréquence un objectif ouvert à 1. 4 qui lui a pas mal de résidu d'aberrations et qui est incapable d'atteindre la résolution maximum (supérieure à celle de l'objectif à f/40). Il y a de forte chance qu'à cette fréquence de quelques cycles par mm le contraste soit supérieur qu'avec l'objectif parfait ouvert à 40. (J'espère avoir été à peu près clair!). Salut


Pour Fabrice --- Yves Colombe --- date : 23 avril 2002 20:14:55
A fréquence nulle la FTM tend vers un, par définition. Si la méthode de mesure donne un transfert de modulation qui ne tend par vers un, il faut le normaliser à un pour obtenir la FTM. C'est ce qui explique que les traitements antireflets n'ont pas d'incidence sur la FTM si elle est correctement mesurée.
Quelle est la nécessité de cette normalisation à un (à fréquence nulle) dans la définition de la FTM ? Si on n'appliquait pas cette normalisation, la FTM dépendrait de la méthode de mesure, du fait justement des reflets sur les surfaces des lentilles et des défauts de bafflage (bord des lentilles compris). Exemple (parmi d'autres possibilités) : on mesure le transfert de modulation en un point donné du champ avec une mire sinusoïdale dont on fait varier la fréquence spatiale, le reste du champ étant obscur. Si on augmente les dimensions de cette mire et qu'on refait les mesures, il se peut qu'on trouve un transfert de modulation différent car l'éclairement parasite (indirect) peut avoir augmenté. Mais si on respecte la normalisation à un, on obtient la même réponse dans les deux cas (c'est la FTM). Même remarque pour une mesure de FTM en présence d'un élément lumineux hors-champ, ou dans une autre zone du champ (-> pas d'influence sur la FTM, même si ce n'est pas, bien sûr, une bonne condition de mesure car on va réduire la dynamique du capteur, etc. ).
Amicalement
Yves


Re: Tout à fait... ... --- fabrice2 --- date : 24 avril 2002 08:14:32
... . d'accord avec toi. Il n'empêche que la Ftm normalisée à 1 est utilisée pour estimer l'influence des SEULES aberrations optiques résiduelles du système. Pour obtenir une estimation globale de la qualité de l'image, il faut tenir compte de TOUT les paramètres y compris le voile du aux diffusions/reflexions dans le système qui abaisse le contraste à fréquence nulle (et pour toutes les fréquences, sans compter les points de focalisation dans le plan image créés par une double réflexion qui peuvent anéantir une solution qui semblait à priori correcte!). Dans les objectifs "broadcast" le soin apporté aux traitements effectués sur les tranches des lentilles pour éliminer la moindre diffusion est révélateur (j'ai une chouette doc Canon). Salut


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Zeiss Luminar --- claude. chabanis@sncf.fr --- date : 06 fév 2002 09:14:50
Bonjour, j'ai récemment acquis une chambre Linhof Kardan 45 S équipée d'un objectif Zeiss Luminar 63 mm/0,1 sans obturateur monté sur une planchette équipée d'un tube conique. A quoi cette optique peut-elle bien servir? Merci d'avance.


Re: Zeiss Luminar --- tin --- date : 06 fév 2002 17:23:32
C'est un petit bijou pour la macro, on l'appelle objectif loupe, si mes souvenirs sont bons il y avait plusieurs modèles qui permettent des rapports jusqu'a 32/1. Très belle optique. Le 63 permet les rapports 2,2/1 à 6,7/1 sur une folding 4*5.


Re: Zeiss Luminar --- Henri Gaud --- date : 07 fév 2002 18:33:24
Bonjour
Cette optique est sûrement ce qui ce fait de mieux en proxiphotographie.
J'ai eu l'occasion de faire quelques photos avec cette optique en 4x5, excellent résultat.
A utiliser pour ce qu'il est.
A bientôt.


Re: Zeiss Luminar : ce que veut dire /0,1 --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 11 fév 2002 18:18:09
Le /0,1 désigne l'ouverture numérique (sinus du demi-angle d'ouverture) mesurée du côté de l'objet, comme dans un objectif de microscope. Elle donne la limite de résolution de diffraction à fort grossissement mais il n'est pas direct de retrouver l'ouverture photométrique côté image, comme dans une optique photo classique qui marche plutôt en infini-foyer
Il faut s'attendre à des temps de pose très longs qu'on peut calculer à partir du /0,1, de la focale et à partir du facteur de tirage macro. Sans doute l'absence d'obturateur s'explique-t-elle par des temps de pose très longs sauf au flash en (chambre noire ?).
Il devrait être possible d'ajouter un obturateur même assez loin derrière l'optique ; pour des temps de pose plus longs que la seconde le temps d'ouverture des lamelles ne joue plus même si l'obturateur n'est pas placé entre les lentilles ni dans le plan focal.


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Boyer Béryl 90 mm --- François Sicard --- date : 11 mars 2002 20:40:30
Un vieux monsieur vient de m'offrir un objectif Boyer Béryl 90 mmm monté sur une planchette Wista 45. Il n'a pas été capable de me dire grand chose à son sujet sinon qu'il s'en était servi un peu il y a longtemps et qu'il en avait été content. Quelqu'un pourrait-il m'en dire plus au sujet de cette marque en général et de cette optique en particulier ? D'avance merci.


Re: Boyer Béryl 90 mm --- Matthieu (lstrauss@infobiogen.fr) --- date : 13 mars 2002 09:25:37
Il s'agit d'un objectif grand-angulaire symétrique fait de deux groupes de trois lentilles collées (Référence: l'objectif photographique, Robert Andréani, Editions de Francia, 4eme édition, 1965). C'est donc l'équivalent du fameux Dagor (Zeiss) ou de l'Angulon (Schneider). Cet objectif a été inventé à la fin du 19ème siècle et a été produit jusqu'à la fin des années soixante (c'est le cas de l'Angulon que l'on trouve facilement d'occasion). Il a été remplacé par les objectifs de type "Super Angulon" qui ont un plus grand cercle d'image et que l'on reconnaît facilement par leurs énormes (par rapport à l'ouverture numérique) lentilles frontales. Votre objectif doit couvrir tout juste le 4x5 inches à pleine ouverture (6. 8, j'imagine) mais son cercle d'image doit beaucoup augmenter lorsque vous fermez le diaphragme (il doit couvrir le 13x18 cm à f45). Ces objectifs sont réputés pour donner des images très brillantes car ils n'ont que quatre interfaces verre/air, ce qui diminue les réflexions de lumière à l'intérieur de l'objectif et donc le "flare".


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


geronar de chez RODENSTOCK --- frédéric roberjot@free.fr --- date : 04 juin 2002 23:00:12
Bonjour j'aimerais savoir si quelqu'un a déjà utilisé le 6,3/150mm GERONAR RODENSTOCK. Quel est son cercle d'image? Est-ce un objectif de bonne qualité? Je remercie d'avance tous ceux qui me répondront.


Re: geronar de chez RODENSTOCK --- Jimmy Péguet --- le 05 juin 2002 05:02:35
3 lentilles, cercle d'image 180 mm. Pour ce qu'il vaut à l'usage, je n'en sais rien.


Re: geronar de chez RODENSTOCK vu par Roger Hicks --- E. Bigler --- date : 05 juin 2002 09:26:37
Roger Hicks a essayé le Geronar à 3 lentilles et montre un bel exemple d'image très convaincant dans son livre-argumentaire en faveur du moyen et du grand format. Mais cet auteur aime bien bousculer les idées reçues. Un professionnel de l'an 2002 ne défendra pas plus le Geronar, dépassé, qu'il n'aura de tendresse pour le vieil Angulon (pas super) que Roger Hicks adore aussi.
De fait les résultats du Geronar sont étonnamment bons pour un 4"x5" faiblement agrandi. Bien sûr le tessar est un peu meilleur, Schneider le vend toujours sous le nom de Xenar en 150 et 210, mais en 4"x5" l'écart n'est pas si criant. J'ai vu une image prise avec un Rollei 35 b triotar 3 lentilles, de fait les coins en focale de 40mm commencent à vigneter un peu. donc la couverture est moins bonne qu'un tessar mais à f/16 ou f/22, la diffraction, sans remettre en cause l'ordre hiérarchique 3 / 4 / 6 lentilles rend, en photo courante, l'écart difficile à juger aux faibles grandissements. Repensez à mon image Rolleiflex T avec ses 50 pl/mm et rappelez-vous que 50pl/mm c'est en gros la limite de diffraction à 0% de contraste autour de f/22
``Medium and Large Format Photography, Moving Beyond
35mm for Better Pictures'', Hicks, Roger & Schultz, Frances,
éditions David et Charles, http://www.davidandcharles.co.uk/dandc/dc.asp, ISBN 0715311174 (Mars 2001).


Re: geronar ? (ce que je choisirais. . ) --- E. Bigler --- date : 05 juin 2002 10:23:13
Un mot en plus : je ne sais pas si vous avez déjà ce Geronar ou si vous projetez de l'acheter ou s'il est vendu dans un kit indissociable avec une chambre. Si c'est dans un kit regardez la chambre et considérez le Geronar comme une aide au démarrage et n'achetez pas d'autre optique avant d'avoir jugé sur épreuves 30x40cm noir et blanc avec loupe. Images de toits en tuiles ;-);-) si, si.
Le débat délicat avant achat est pour un budget donné un dilemme dans le genre
un 3 lentilles neuf ou un 6 lentilles d'occasion ?? Ce n'est peut-être pas votre problème.
Difficile de trancher. Personnellement j'ai presque toujours préféré attendre un peu et prendre du plus moderne et souvent en neuf. Sauf pour mon Rolleiflex T Tessar (brevet Carl Zeiss initial : 1902, on fête le centenaire), justement, c'était du neuf mais de conception ancienne, et je crois que je ne regrette pas que ce ne soit pas un modèle Planar/xenotar. Mais à l'usage d'un amateur on peut raisonnablement se poser la question quand on voit ce qu'une simple formule tessar peut déjà faire. La limite des 3/4 lentilles à la chambre est plus dans le cercle d'image nette qui dépasse d'assez peu la focale (ex : 180mm, sans doute à f/22 pour un 3 lentilles de 150). J'avoue que je préférerais un Xenar 150 neuf à un Geronar, mais quels sont les prix ??
Si vous ne projetez pas de décentrer ou de basculer beaucoup, pas de problème. C'est plus en termes de couverture que de piqué que la différence sautera aux yeux au départ sur images agrandies disons 2X, 3X (10x12. 5 cm , 3X cela fait une belle épreuve 30x40 : il y a déjà du travail pour y arriver !!!)


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


OBTURATEUR UN PEU PERDU RENSEIGNEMENT --- VIDAL DIDIER --- date : 18 oct 2001 05:04:50
Il existe différents types d'obturateur 0 1 2 3 avec des marques différentes. De plus les objectifs pour le grand format sont vendus avec ou sans obturateur, et ces objectifs ont des diamètres différents suivant les marques et la focale. Mes questions sont : Comment s'y retrouver pour trouver à l'achat l'objectif qui correspond à l'obturateur? A quoi correspondent les chiffres 0. 1. 2. 3. 4 pour les obturateurs? De plus tous les obturateurs n'ont pas les même vitesses de fermeture suivant les marques et les années d'ancienneté ... Existe-t-il un guide ou un répertoire pour s'y retrouver dans ce méli-mélo commercial?... ... ... cordialement au plaisir de vous lire... .


Re: OBTURATEUR UN PEU PERDU RENSEIGNEMENT --- Michel --- date : 18 oct 2001 07:28:02
Il vous faut regarder le site http://people.smu.edu/rmonagha/mf/links.html
Sur le déroulant vous trouverez beaucoup d'informations aux rubriques "large format... "
Bonne journée.


Re: OBTURATEUR UN PEU PERDU RENSEIGNEMENT --- E. Bigler <bigler@ens2m.fr> --- date : 18 oct 2001 10:57:24
http://www.skgrimes.com/repair/index.htm
S. K. Grimes: Copal Compur Prontor Ilex etc. Shutter Repairs
http://www.cs.berkeley.edu/~qtluong/photography/lf/shutters.html
Large format cameras: Shutters
http://www.skgrimes.com/Prontor/index.htm
About Prontor Professional Shutters


Re: OBTURATEUR UN PEU PERDU RENSEIGNEMENT --- Taos Photographic taos@wanadoo.fr --- date : 19 oct 2001 09:35:35
Les objectifs actuels sont équipés d'obturateurs n°0,1 ou 3. Ces obturateurs se différencient par le diamètre de vissage: 0=34,8mm ; 1=41,8mm ; 3=65,3mm. Le modèle le plus courant est le Copal qui est fourni en standard avec tous les objectifs neufs actuels.
Pour adapter un objectif sur un obturateur ou l'inverse, il suffit de mesurer le diamètre de vissage qui doit correspondre en principe à 0, 1 ou 3.


Re: OBTURATEUR UN PEU PERDU RENSEIGNEMENT --- Jimmy Péguet --- le 20 oct 2001 06:12:02
Vous proposez dans la boutique un Copal Press (c'est un obturateur auto-réarmeur, je crois ?) sans repères de diaphs. Question d'ignorant : comment fait-on dans ces cas-là pour repérer les diaphragmes ?


Re: OBTURATEUR UN PEU PERDU RENSEIGNEMENT --- Taos Photographic taos@wanadoo.fr --- date : 22 oct 2001 15:24:45
Pour repérer les diaphragmes c'est très simple: on colle une échelle de diaphragmes correspondant à la focale de l'objectif qui est vendue quelques dizaines de francs. On peut aussi se la fabriquer soi-même en divisant la focale par le diamètre du diaphragme.



---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Diamètre des trous d'obturateurs et tube-allonge --- Jimmy Péguet --- le 15 avril 2002 08:19:15
Quelqu'un pourrait-il me confirmer le diamètre du trou à percer pour monter un Copal 1 ? C'est bien 41,8 mm ? Et pendant qu'on y est, le diamètre d'un obturateur #3 (j'ai une planchette avec un trou de 55,6 mm, alors que je pensais qu'il fallait 64,2 mm pour un 3).
Je veux faire réaliser un tube d'extension pour monter un 300 mm sur ma Wista, qui n'a que 300 mm de soufflet. Est-ce qu'en fabriquant un tube léger de 60 mm de long et 70mm de diamètre, et en le montant sur la planchette sus-citée, qui a un trou de 55,6, je risque à votre avis d'avoir très vite des problèmes de vignettage avec les mouvements avant, ou est-ce que j'aurai un peu de marge ?


Re: Diamètre des trous d'obturateurs et autres dimensions no... --- E. Bigler --- date : 15 avril 2002 09:06:47
Référence :
http://www.cs.berkeley.edu/~qtluong/photography/lf/shutters.html
dimensions en mm 0 1 3
1/filetage de bague M32,5x0,5 M39x0,75 M61,0x0,75
2/diamètre de l'anneau 34,6 41,6 64,0
3/alésage de planchette 34,8 41,8 64,2
4/filetage lentille frontale M29,5x0,5 M40,0x0,75 M56,0x0,75
5/filetage lentille arrière M29,5x0,5 M36,0x0,75 M56,0x0,75
6/distance entre plans d'appui 20,0 +-0,025 20,0+-0,025 28,6+-0,025
(M32,5x0,5 : veut dire diamètre 32,5mm, pas = 0,5mm = 2 filets au mm, angle 60 degrés)
On peut considérer d'un point de vue d'amateur que les Copal, Compurs et Prontors sont normalisés en dimensions aux mêmes valeurs ci-dessus. Le Prontor 01 a besoin d'un trou de planchette de taille 1 alors qu'il vissera des optiques de taille 0.
Note : les filetages de montage d'obturateur ci-dessus ne correspondent à aucune valeur normalisée de bagues de conversion porte-filtres.
Le M32,5x0,5 est le filetage des anciens Schneiders d'agrandisseur ce qui permet, en faisant attention, de monter une telle optique devant un obturateur 0.
Pour monter une optique d'agrandisseur M39 devant un obturateur vous pouvez, par exemple sur un obturateur 1 partir d'une bague de conversion spéciale ( M39x1/26" femelle vers M40x0,75 mâle ) à faire soi-même ou à faire faire sur commande spéciale. SRB en Angleterre vous le fera pour une somme raisonnable.


Re: Diamètre des trous d'obturateurs M32,5 pour optiques d'a... --- E. Bigler --- date : 15 avril 2002 09:16:39
Je suis allé un peu vite : c'est le **filetage de bague** qui est M32,5 x 0,5 sur un obturateur de taille 0.
On peut donc monter un ancien Schneider M32,5 sur une **planchette** 0 mais pas sur le filetage frontal d'un obturateur 0 qui est M29,5 x 0,5
La bague de conversion spéciale est donc obligatoire pour faire de la prise de vues macro avec une optique d'agrandisseur.


Re: Diamètre des trous d'obturateurs et autres dimensions no... --- Jimmy Péguet --- le 15 avril 2002 09:18:34
C'est là où j'ai pris les dimensions, mais je n'ai pas vu à quoi correspond ma planchette Linhof avec un trou de 55,6 ?


Re: mystérieux alésage de 55,6 sur planchette Linhof --- E. Bigler --- date : 15 avril 2002 09:30:40
Hypothèses possibles (si tu y tiens ;-);-)
- dimension d'obturateur non standard (je n'y crois guère, mais ??),
- trou pour monter un tube allonge macro conique pour un Zeiss Luminar,
- bricolage d'un propriétaire précédent : "tiens je voudrais monter un 300mm, et" ;-);-);-)


---------------------------------------------------------------------
MERCI DE NE PAS RÉPONDRE À CE MESSAGE.
---------------------------------------------------------------------




 
Retour à l'index général
le forum de galerie photo : http://www.galerie-photo.info/forum
galerie-photo, le Site Français de la Photographie Haute Résolution