Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 08-12-2003 13:23
Gérard. Essayez de repenser aux centaines de reporters qui ont travaillé avec un Rollei bi-objectif depuis les années 1930. En particulier pensez aux reporters photographes du Tour de France sur leur moto en train de monter l'Aubisque avec le dos-magasin spécial "FlashPhot-Paris" pour 150 vues... vous verrez qu'il y avait assez peu de monopodes en service à la Haute Époque. Pensez à toutes les scènes de Doisneau prises sur le vif dans les rues de Paris...
Vous devrier essayer le viseur sportif, appelé 'viseur iconomètre' dans les notices d'origine. Peut-être sentirez-vous moins la crainte du flou de bougé, car on peut prendre l'appareil avec le pouce par derrière en contre-appui de l'index sur le déclencheur.
Sinon les exégètes vous diront que le Rolleiflex T avec la disposition particulière du déclencheur 'latéral' et non pas 'frontal' qu'on prend en pince entre les doigts de la main droite et le pouce est celui qui a la meilleure prise, on peut effectivement craindre sur le Rollei classique de tourner un peu l'appareil en appuyant sur le déclencheur... ce n'est pas vraiment un problème, mais c'est vrai que l'ergonomie du 'flex classique c'est un monde en soi qu'il faut se ré-approprier... cela fait partie du plaisir des appareils classiques, par rapport aux "interchangeables" reflex 24x36 tous faits pareils, un peu comme la disposition des motels en Amérique du Nord, l'interrupteur de lumière placé partout au même endroit ;-);-)
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