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 résolution d'impression
Auteur: Jean-Marie Solichon 
Date:   31-10-2003 17:52

Je suis un peu désolé de lancer de tels sujets technico-informatiques. J'aurais préféré voir se développer le fil intitulé "esthétique" lancé par Michel Guy, mais c'est ainsi. Donc voilà: on a pu lire dans un autre sujet consacré au coût de l'encre un intervenant imprimant à 180 dpi. Pour ma part, suite à mes lectures internet, j'imprime à 360 dpi. On peut souvent lire que la norme est 300dpi. Alors, il doit bien y avoir un calcul, mais lequel?
Jean-Marie


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   31-10-2003 18:32

La résolution en points par pouce ou en points par millimètres peut se comparer à la limite de résolution angulaire de l'oeil d'un observateur standard (pas un pilote de chasse) qui regarde une épreuve à 25-30 cm de distance sans loupe (ou bien avec une loupe de grossisement 1X : on ne rit pas, ce n'est pas un gag, pour les presbytes c'est bien commode !!)
Si on considère une période limite visible de 2 minutes d'arc (le fameux 1/1720 des cercles de confusion de la profondeur de champ classique) soit une période en points (il faut deux points par période, un blanc un noir) de 1 minute d'arc (1/3440) cet angle de 1/3440 radian vu à 25-30cm nous donne un écart centre-à-centre entre points compris entre 73 et 87 microns. Soit en points par millimètre une fourchette de 11 à 14 points par millimètre, remultiplié par un pouce de 25,4 millimètres on tombe dans une fourchette comprise entre 280 et 350 points par pouce (ppp en français).

En impression laser avec des fines polices de caractères avec sérif, un 600 ppp est ce qu'il faut ; à 300 ppp l'oeil voit encore un peu de grizouillis, mais plus du tout à 600.

Les progrès des encrages sur imprimantes font que les effets de marche d'escalier des premières images numériques sont maintenant lissés par logiciel et par le procédé d'encrage. Une image à 180 ppp sur une imprimante couleur moderne n'a rien à voir avec une image d'imprimante 180 ppp d'il y a 10 ans.


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Henri 
Date:   31-10-2003 19:04

Si j'ai bien lu les differents manuels livrés avec les imprimantes, laser ou jet d'encre, ainsi que le manuel scan nikon 8000, les resolutions d'impressions annoncées ne sont pas celles annoncées en pub par les diverses marques.
La confusion vient que l'on confond volontairement ou non, les pixels par pouce et les
points par pouce, c'est ma conclusion toute intuitive, sans vraies ref erences techniques solides.
Il me semble qu'en impression il serait plus juste de parler de tramage et de lignes.
A bientot Henri de Mougins


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Henri Peyre 
Date:   31-10-2003 22:53

En effet, rappelons qu'en première approche une imprimante photo annoncée à 1680ppp qui a 7 têtes d'encre différentes imprime réellement en 240ppp réels. Ces derniers sont bien de la même nature que les 300ppp annoncés dans Photoshop ou sur le scanner, résolution à laquelle on a l'habitude de travailler pour une sortie photo standard.


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   01-11-2003 10:53

Pour Henri R.. : je serais prudent avant de parler de 'trame' car cette notion a une signification très précise dans les métiers de l'impression quadrichromie. Néanmoins je vous rejoins tout à fait dans la nécessité d'être rigoureux sur la terminologie.

Si on en reste à la photogravure noir et blanc analogique, celle de la photo de journal du début du XX-ième siècle, le pas de la trame exprimé comme la distance centre à centre entre les points permet par le même argument (deux points pour passer une période) de définir une limite de résolution. Si la trame est à symétrie carrée à 300 points par pouce, la distance centre à centre entre points est de 85 microns ; la plus petite période de l'objet qu'on peut représenter sera donc 170 microns, il faut une rangée de points blancs et une rangée de points noirs. On peut aussi se demander comment est rendue une grille inclinée d'un angle quelconque...

En ce qui conserne l'inflation de ppp sur une imprimante à jet d'encre, je rejoins évidemment les deux Henri(s). La période qui compte est celle qui sépare deux points de même couleur sur deux pixels adjacents.

Les choses se compliquent en effet si vous voulez faire passer des niveaux de gris ou de couleur. Dans la photogravure analogique N&B du journal, le niveau de gris est représenté par le diamètre du point noir, diamètre variable de façon continue entre zéro et quelque chose comme la période de la trame. C'est un autre aspect du problème : représenter des gammes de gris en s'imposant, de plus, des taches noires toutes de même diamètre positionnées sur une trame fixe. On voit dans ce cas qu'il faudra une trame de points fixes beaucoup plus serrée, en regroupant un certain nombre de points noircis ou laissés blancs pour faire un pixel.

Quant aux trames dans l'impression des livres d'après fichiers numériques, j'ai l'impression (sans jeu de mots) qu'il y a encore beaucoup de développements en cours (j'ai entendu parler de trames aléatoires ??)


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Henri Gaud 
Date:   01-11-2003 11:11

Bonjour,

Emmanuel,

J'ai eu l'occasion de faire imprimer des travaux en trame "stochastiques" ou aléatoires, les résultats sont exceptionnels, et l'impression très fiable.
Nous n'avons pas prolongé ce travail, les clients trouvaient cela inutile : ce que vous faites en trame 200 est suffisant et si vous pouvez être moins cher c'est mieux.

HG


 
 Re: résolution d'impression, analyse d'une impression laser N&B 600ppp
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   03-11-2003 09:49

J'ai regardé à la loupe deux pages de test d'imprimante laser N&B 600ppp. Il s'agit d'un modèle récent d'un grand fabricant.

Le test utilisé est celui du gestionnaire d'impression "CUPS" standard dans les dernières ditributions linux. L'imprimante laser N&B en question est postscript mais je ne pense pas que cela influe beaucoup ; CUPS gère la plupart des imprimantes du marché.

Il y a tout d'abord un motif en étoile à 360 branches séparées angulairement de 1 degré. Test redoutable. Chaque rayon de l'étoile a une largeur égale à un point. Avec une simple loupe 8X en observant le rayon situé à 1 degré de la verticale on peut compter 10 marches d'escalier entre le centre et le bord (rayon du cercle : 25 mm) pour un écart, au bord, de 0,45 mm, ce qui nous donne une valeur estimée de l'écart minimum adressable centre à centre entre points de l'ordre de 45 microns ; la valeur nominale à 600pp est 42,3 microns. Çà colle.

Ensuite on constate sur les lignes tracées au voisinage de 45 degrés qu'on ne voit pas les points individuellement ; on en déduit que ces points on un diamètre qui est de l'ordre de 60 microns (42x1,4) et non pas un diamètre égal au pas de la grille-maîtresse. Normal, des points de 45 microns de diamètre ne pourraient pas noircir toute la surface.

On constate également à la loupe en regardant vers le centre de la mire entre le trait vertical et celui à 1 degré que lorsque les lignes apparaissent séparées, elles le sont par un très fin trait blanc nettement plus étroit que la largeur du trait, on est vraisemblablement dans la position où l'écrat centre à centre est de 85 microns soit deux fois le pas élémentaire, il reste 10 à 20 microns de blanc entre deux, on est séparé mais juste.

Première conclusion ; si on ne vise que des images binaires au trait (texte, schémas au trait) la résolution est donnée par les 600ppp avec la règle qu'il faut deux points pour passer une période... mais ceci ne nous donne pas de niveaux de gris ; pour autant que je le sache les imprimantes laser ne sont pas capables de moduler la largeur du point élémentaire.

Ce qui suit ne concerne que la gestion des trames pour les demi-teintes par le gestionnaire CUPS sur cette même imprimante.

On constate à la loupe que les gammes de gris de test et les images photo JPEG sont tramées avec une grille de points au pas 180 microns, trame tournée de 45 degrés par rapport à la grille-maîtresse à 600ppp. Ce qui fait une trame de demi-teintes à 140 points par pouce. Un petit schéma sur un papier quadrillé laisse supposer que les pixels ou points de trame sont obtenus en regroupant une vingtaine de points de la grille 600ppp, en losange (de fait, un carré tourné de 45 degrés). Ce qui donne un maximum possible d'une petite vingtaine de niveaux de gris mal répartis en modulant le taux de remplissage, en fait sur les gammes-test on ne distingue qu'une dizaine de teintes de gris environ ce qui est déjà pas mal. Signalons que l'examen des plages de gris "uniforme" ne sont pas uniformes dans la forme du point de trame, comme si le gestionnaire variat de façon plus ou moins aléatoire le type de point, soit pour représenter des gammes de gris intermédiaires en jouant sur deux points de trame, soit pour éviter certains moirés ou pour minimiser certains défauts ponctuels.

Conclusions à ce niveau et sans connaître rien aux algorithmes et méthodes utilisés dans le gestionnaire d'impression laser N&B : pas de mystère avec une imprimante noir et blanc à points de densité et de diamètre fixe sur une grille fixe ; on peut nuancer le propos sur la résolution en distinguant le texte ou les dessins au trait des images en demi teintes. Dans le cas des images en demi teintes, la période de trame nécessaire à passer une dizaine de niveaux de gris est (ici) de 180 microns, soit trois fois plus que la période de la grille à 600ppp. La résolution, linéairement, est donc divisée par trois pour les images en niveaux de gris (140ppp) et donc par 9 en nombre total équivalent de pixels, du moins s'il fallait -idée fort saugrenue !!-- re-numériser cette image tramée...

Pour la couleur l'idée que je me fais en 2003 est que certaines immprimantes à jet d'encre modernes permettent la modulation de la quantité d'encre envoyée par chaque buse ce qui permet les gammes de couleur sans être obligé de regrouper trop de points comme dans l'exemple ci-dessus. Le progrès en terme de rendu serait donc considérable.

Pour la couleur en impression quadrichromie j'en suis resté à une technologie dans laquelle on ne peut pas moduler la densité colorée des encres, mais on peut faire varier continûment la taille du point de trame ; que cette trame pour l'offset soit fabriquée à l'ancienne en photogravure analogique ou de façon 100% numérique, in fine, cela ne devrait rien changer. (Henri Gaud et les pros de l'édition : à l'aide sur ce point)

En effet, pour revenir à une comparaison entre un tel tirage laser N&B 600ppp (points fixes de 60 microns sur grille au pas de 42, trame de niveaux de gris à 180 microns /140 ppp regroupant une vingtaine de points) et un tirage argentique classique, il suffit de se souvenir que le papier photo noir et blanc classique a un grain aussi fin que les films traditionnels les plus fins. Disons 5 microns ou même moins. Je ne sais pas si cela a un sens de définir une granularité RMS pour un papier, mais je dirais en argentique qu'elle est certainement meilleure que 10 pour un papier (film très granuleux : RMS = 50, film Tri-X : RMS = 17, film N&B grain fin : RMS < 10). Cette granularité est mesurée par définition au microdensitomètre à travers une ouverture circulaire de 48 microns de diamètre ; coïcindence c'est très proche du pas de la grille d'un 600ppp. RMS = 10 veut dire que les fluctuations de densité sont de 10/1000 soit 0,01D ; il me semble que la valeur du gris de référence pour la mesure est D_ref = 0,7.

Passons maintenant le tirage tramé sur ce même densitomètre, une plage dont le taux de remplissage est réglé de façon à faire une densité de 0,7 : horreur, les points ont un diamètre (60 microns) plus gros que la fente d'analyse !!! Autant dire que la "granularité" ainsi mesurée --jusqu'à l'absurde, j'en conviens ;-);-)-- sera "énorme", puisqu'on ne verrait que deux valeurs de densité sortir de l'appareil : 0, et D_max, le D_max de l'encre sur le papier.

Autrement dit pas de secret, pour de belles demi-teintes il faut soit des grains (d'argent ou autre) très fins, soit des buses très fines avec possibilité de moduler la taille du point noir élémentaire ou sa densité.

Un couplage intéressant entre résolution et gammes de gris que dont les "argentistes" et autres "platinophiles", sans parler des "gommistes" se sont toujours moqués...


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Henri Gaud 
Date:   03-11-2003 10:44

Bonjour,

Je cite Emmanuel, c'est plus simple

<Pour la couleur en impression quadrichromie j'en suis resté à une technologie dans laquelle on ne peut pas moduler la densité colorée des encres, mais on peut faire varier continûment la taille du point de trame ; que cette trame pour l'offset soit fabriquée à l'ancienne en photogravure analogique ou de façon 100% numérique, in fine, cela ne devrait rien changer. (Henri Gaud et les pros de l'édition : à l'aide sur ce point)

En Offset, le film d'encre est constant avec une possibilité de règlage au niveau de l'encrier, qui règle l'épaisseur du film d'encre par bande d'encrage, donc sa densité, et a un effet pervers sur le point de trame (en le graissant). Les tenant de la gestion de la couleur moderne, pensent pouvoir supprimer l'encrier, tout du moins de réduire son rôle de sauveur de l'imprimerie, mais cela reste pour le moment une utopie.

En Héliogravure, c'est une impression a épaisseur d'encre variable, ce qui donne plus de valeur, plus de combinaison épaisseur et taille du point. Ce procédé à souvent eu la préférence des photographes, en N&B en particulier, mais c'est un procédé gros tirage à mise en oeuvre lourde.

HG


 
 Re: résolution d'impression, héliogravure
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   03-11-2003 12:40

Merci, Henri pour ces précisions techniques sur l'offset quadrichromie et l'héliogravure. J'avais toujours trouvé admirables les photos N&B dans les livres illustrés avec des héliogravures. Il y a donc une raison technique simple expliquant la beauté des héliogravures, qui n'est pas seulement la nostalgie du bon vieux temps. J'ai cité dans une autre discussion un ouvrage sur les meubles de style datant des années 1950, photographiés en N&B par Robert Doisneau. J'ai aussi en tête des livres sur les châteaux & abbayes en noir et blanc qui sont dans les fonds de toutes les bibliothèques municipales françaises (livres qui ne sortent plus à cause de la couleur) images N&B imprimées selon ce prodédé, que je trouvais très beaux et --oserais-je le dire à celui qui ne vit que d'ektachromes ?-- la couleur, me semble-t-il, ne s'imposait pas pour les "vieilles pierres". Ah mais pour les beaux toits de Bourgogne dont le style a débordé sur la Franche-Comté, sans couleur, imaginerait-on le toit des Hospices de Beaune ??


 
 Re: résolution d'impression, héliogravure
Auteur: Jimmy Péguet 
Date:   03-11-2003 12:56

Les livres en héliogravure, il y a un moment que je n'en ai pas vu. Ça se pratique toujours ?


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Henri Gaud 
Date:   03-11-2003 14:43

Bonjour,

Oui cela se pratique mais plus trop pour les "beaux livres", le tirage plancher en Hélio est autour de 50 000 ex et il reste Paris Match par exemple qui est 1/2 offset et 1/2 hélio, pour des questions de délai de sortie combiné transport avec pondération coût.

Mais l'offset en en 2 ou 3 ton a fait tellement de progrès que ........

HG


 
 Re: résolution d'impression, héliogravure couleur
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   03-11-2003 14:50

Si "Paris Match" alors c'est que l'héliogravure en couleurs existe ?


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Henri Gaud 
Date:   03-11-2003 14:59

Bonjour,

Pardon Emmanuel, on explique pas les évidences, oui ma réponse sur l'hélio concerne la couleur.
Le gros de la prod d'imprimé comportant des images se fait en couleur et les gros tirages en Héliogravure, pour Paris Match le tirage Hélio est autour de 400 000 ex.

Le catalogue IKEA est en hélio à sans doute 1 Million d'ex, les catalogues Carrefour à plusieurs millions.

Hélio gros tirage +- 50 000 ex sur machine feuille et en roto au moins 200 000 ex sur des grand format (nous avons tiré un guide à 200 000 ex en Février et l'hélio ne passait pas).

HG


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Jean-Paul DAVIN 
Date:   05-11-2003 10:45

Concernant la résolution un article était paru il y a quelques mois dans la revue Computer Arts que j'achète de temps à autre.
Cet article en page 87 du numéro de mai 2003 fait bien la différence entre les notions de dpi (dots per inch )et leur équivalents ppi (pixels per inch ou pixels par pouce) et spi (samples per inch) ; et les lpi (lines per inch) et lpp (lignes par pouces) qui représentent une autre résolution qui se rapporte au tramage en demi-teintes (halftone) procédé utilisé par presque tous les modes d'impressions.
Il précise les différences entre la résolution d'une image (dimension de l'image) et la résolution d'une imprimante qui indique la capacité de l'imprimante à imprimer un nombre plus ou moins important de points sur une largeur de 1 pouce (2,54 cm) ; et donc à restituer l'image plus ou moins finement et non pas à changer la taille de l'image. En effet, dans un logiciel comme Photoshop, on peut créer un document en spécifiant la taille d'un document en pixels et sa résolution en dpi ce qui détermine directement sa taille d'impression. Si cette image fait 1200 par 600 pixels et que vous lui affectez une résolution de 300 dpi elle mesurera 4 pouces par deux (environ 10 par 5 cm) imprimée. À 150 dpi elle sera deux fois plus grande puisque les pixels sont deux fois moins serrés sur la feuille.
(Avec un scanner on peut en général régler la résolution qui s'exprime alors parfois en samples per inch (spi) équivalent au dpi au moment de la capture.)
l'article indique également à quoi correspond la linéature (finesse de la trame de points créant l'illusion des tonalités de dégradés )
Dans un encadré , il est précisé que les imprimantes lasers ou jet d'encre ont en général une linéature de'environ 70 lpi, tandis que celle des presses d'imprimerie des magazines couleurs varient entre 150 et 200 lpi.
Enfin il est précisé que pour obtenir une impression propre la résolution du document doit être environ le double de la linéature soit environ 150 dpi pour une imprimante et 300 dpi pour un magazine.

Jean-Paul DAVIN


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Michel Guigue 
Date:   05-11-2003 11:54

Bonjour à tous,

Pour revenir aux interrogations de Jean-Marie, et compte-tenu de toutes les considérations qui précèdent, peut-on en tirer des conclusions fiables ?

Personnellement, j'imprime maintenant en 240 dpi sur mon Epson 2000P ; ne faisant pas la différence entre une impression couleur à 300 ou 240. Avantage : fichier moins lourd.


 
 Re: résolution d'impression
Auteur: Henri Gaud 
Date:   05-11-2003 12:09

Bonjour,

Les imprimantes type 7600-9600 epson, peuvent servir a sortir des épreuves numériques tramée avec la même qualité qu'une presse. Cela peut paraitre curieux, mais cela marche très bien, nous avons utilisé ce système pour les épreuves imposées de notre dernier bouquin. Ce système (Australien, je vous retrouverais le nom dès que j'ai 5 mn) fonctionne très bien même avec des trames 200. Ce qui peut nous amener a penser que ces imprimantes ont besoin des mêmes exigeances qu'une presse offset.

Mais les imprimeurs et spécialiste de ce monde expliquent clairement que même en trame 250 des fichiers en 300 DPI sont suffisant, il s'agit seulement d'une meilleur exploitation du fichier.

La règle du 300 Dpi pour une linéature 150 Lpi n'est pas linéaire, d'autre facteurs entrent considération.

Pour mon utilisation personnelle et les tirage jet d'encre, je change la nature de mes fichier en fonction de la taille du tirage.
Jusqu' 60x80 300 Dpi et audela 200 Dpi.

HG




 
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