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stabilité encre numérique

Auteur: philippe berger  Date:   29-09-2002 13:11 Bonjour à tous, Etant chimiste de formation, je suis sans cesse à la recherche de nouveautés techniques tant en procédés alternatifs qu'éventuellement numériques Vous avez pu voir sur ce site mes peaux de polaroid, images visibles par transparence sans autre support qu'un lit de gélatine J'utilise ma même technique à partir d'image charbon Après quelques mois d'expérimentation, je viens de réaliser aujourd'hui ma première image impeccable à partir d'un support numérique J'explique ma technique pour arriver à ma question pour les spécialistes du numérique J'imprime mon image informatique sur un support informatique transparent J'utilise une solution que j'ai mise au point pour séparer parfaitement l'image de son support informatique et la transférer sans défaut sur un autre support papier aquarelle ou un lit de gélatine De ce fait, j'obtiens mon image sur un autre support comme un lit de gélatine avec toutes la richesse des couleurs mais visible par transparence dans la pureté de la lumière Ma question est: Quelle est la stabilité des colorants des encres informatique à la lumière? Merci de vos réponses Philippe

Re: stabilité encre numérique

Auteur: henri peyre  Date:   29-09-2002 14:22 Les meilleures encres sont les encres dites à pigments encapsulés, qui ne sont ni plus ni moins que des encres où sont incluses des pigments de type Beaux-Arts. La résistance serait a priori la même donc. Quelle est cette résistance? La lecture des étoiles sur les tableaux de fabricants de peinture fine vous en donnera une idée : certaines couleurs (souvent les rouges) peuvent être assez fugaces, d'autres sont très permanentes. Mais cette résistance, mesurée par exposition à la lumière, ne tient pas compte du contact avec l'atmosphère. C'est là que le bât blesse : Les pigments sont pratiquement inaltérables dans les tableaux de Van Eyck, étant complètement à l'abri de l'atmosphère dans la prison de couches de glacis superposés... Par contre les pigments employés quasiment purs des impressionnistes, de Van Gogh ou de Picasso ont déjà pas mal bougé. L'atmosphère contient des substances susceptible de les corrompre. En définitive, et dans la mesure où vos photographies vont respirer nos atmosphères industrielles, le premier facteur de détérioration des couleurs, après qu'elles aient été convenablement sélectionnées, comme dans le cas de ces pigments encapsulés, restera l'atmosphère. L'argument de l'encapsulation (c'est à dire qu'une goutte de résine englobe le pigment et lui évite le contact avec l'atmosphère) est un bon argument de longévité. Un meilleur encore serait d'ajouter qu'il faut encadrer ses photographies de sorte qu'elles soient complètement à l'abri de l'air. Enfin il faut ajouter la détérioration due à la feuille de papier elle-même, lorsque la photographie est tirée sur le papier. Un livre intéressant donne pas mal d'information sur ces questions : Guide de Conservation Préventive de Bertrand Lavédrine, ARSAG, Paris, 2000 Centre de Recherches sur la Conservation des documents graphiques (CRCDG) unité mixte de recherche qui associe le Muséum National d'Histoire Naturelle, le CNRS et le Ministère de la Culture et de la Communication. A commander à ARSAG, Museum National d'Histoire Naturelle 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris Tél. 01 44 08 69 90 Prix unitaire : 34,53 € avec frais de port

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