Auteur: Nico
Date: 31-07-2003 16:58
Bonjour!
J'apprécie -sincèrement!- le côté ironique de l'intervention de Bad Boy…
Ceci dit, il y a au moins deux degrés d'appréciation du fameux viva (ou liseré noir):
- la première utilisation est celle du tirage forcément non recadré puisqu'appararaît plus que l'image impressionnée (image + bords); utilisation que l'on lie souvent à Henri Cartier-Bresson, à tort: il n'a rien inventé en ce domaine, il a juste essayé, à partir d'un moment, d'en faire une utilisation systématique (notamment pour éviter que des rédactions altèrent le sens de ses images par recadrage non-voulu de sa part); note: certaines de ses images célèbres sont recadrées, mais le viva n'apparaît pas
- la seconde, qui vient tout de suite à sa suite, est plus esthétique: certains peuvent y trouver une manière de présentation, ou de mise en valeur, etc., pour une image. Pour ça, chacun voit ce qu'il en pense.
Maintenant, ce n'est pas ce célèbre photographe qui l'a "inventé". Beaucoup, par contre, à sa suite, on essayé d'imiter le style en utilisant le viva (ça ne vous rappelle pas le nom d'un certaine agence?), ce qui a même conduit certains à recréer le viva sur des images recadrées, pour faire "comme si". Et jusqu'à l'arrivée du numérique, une des seules méthodes (avec le bon vieux stylo noir), c'est le masque opaque (pas forcément noir) comme présenté par Toai.
Avec les tireuses numériques, le viva revient, mais rien ne signifie que l'image n'est pas recadrée (il suffit d'une micro-ligne de commande dans un quelconque programme pour que tout un chacun puisse avoir son viva -ou des bords type PN55- sur une image quelconque).
N
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